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    Opéra
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    Horrophile75
    Horrophile75

    38 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Argento est un bon réalisateur, c'est indéniable. Il porte un soin particulier aux décors et effets spéciaux, à la BO (même si j'ai trouvé mal venu les musiques rock accompagnant les meurtres), le tout avec sa propre esthétique. Sauf que voilà : c'est au détriment du scénario qui devient vite très fade car il est simple et prévisible (l'identité de l'assassin n'est pas bien compliquée à cerner), avec une fin difficilement discernable. Le visuel, seul vrai point positif du film, ne suffit pas à nous transporter. "Opéra" est comme un très mauvais "Inferno" (du même réalisateur) qui, lui aussi, misait beaucoup sur le visuel.
    Antoine D.
    Antoine D.

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2020
    Alors que l’opéra MacBeth est confié à un réalisateur de film d’horreur, la cantatrice se fait renverser par une voiture, dans un plan séquence subjectif superbe.
    C’est à Betty que revient l’honneur de prendre sa place à quelques jours de la première.
    Des épisodes meurtriers se passent et viennent à confirmer la malédiction de Mac Beth.

    On voit dans le réalisateur Marco, l’alter ego de Dario Argento qui a voulu mettre en scène son opéra dans un théâtre, une forme de revanche face au refus. Sa réalisation est novatrice dans ce giallo. Sa technique est d’associer l’image et le son pour provoquer un choc aux spectateurs. Les acteurs ne sont pas bons mais la mise en scène sans aucun doute. Les cadres sont déformés, les mouvements de caméra totalement délirants, le réalisateur tire tellement ce fil que certains pourraient croire à l’auto parodie.

    Le voyeurisme est au centre du film avec des gros plans sur les yeux des corbeaux et de Betty et des regards spectateurs très fréquents.

    Dans ce polar, même s’il y a la présence de quelques policiers, c’est à nous de mener l’enquête et d’innocenter ou de douter de tels ou telles personnages, Argento veut nous faire rentrer dans son film en tant qu’acteur. Malheureusement, dans cette psychanalyse, Argento reste bloqué dans l’intrigue criminelle. Il reste un grand film sur les traces de Phenomena.
    ApacheBoy LT®
    ApacheBoy LT®

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 mars 2023
    En grand fan d’Argento, j’ai été déçu...
    Le film est froid, ah ça même il est glacial...! C’était voulu, certes, mais c’est raté... À force de vouloir toujours mettre de plus en plus de distance avec son spectateur, Argento a fini par arriver à ses fins... On est plus là... Rien ne donne envie de continuer le film puisqu’on ne peut s’identifier ou s’attacher à personne. Aucune émotion bien entendu, mais cela fonctionne aussi pour la peur... À force de surdécoupage et de désamorçage, il n’y a plus de tension, et ça vire au ridicule plus qu’au sublime... L’héritier italien d’Hitchcock aurait mieux fait de réviser sa grammaire plutôt que de s’engager dans un énième exercice de style vain qui sonne comme une redite ratée des grands moments de sa carrière... Argento a culminé de PROFONDO ROSSO à SUSPIRIA, il est mort avec PHENOMENA et est revenu à la vie dans son dernier chef-d’œuvre LE SYNDROME DE STENDHAL (Mention spéciale à TENEBRES en 82).
    Yves G.
    Yves G.

    1 464 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juin 2018
    À l'initiative du distributeur Les Films du Camélia, six films de Dario Argento ressortent en salles le 27 juin. C'est l'occasion de découvrir ou de redécouvrir sur grand écran l’œuvre du maître italien de l'épouvante peu ou mal distribué - ainsi "Opéra" (1987) était-il jusqu'à ce jour inédit.

    Né en 1940, Dario Argento est le maître incontesté du giallo, ce genre italien inimitable qui doit son nom à la couverture jaune des polars. À la frontière du film policier, du film érotique et du film d'horreur, le giallo transcende les genres. "Les Frissons de l'angoisse" (1975) en constitue sans doute l'apogée. Le personnage principal est un pianiste de jazz à la poursuite d'un mystérieux assassin. Le film bluffe par ses audaces visuelles, ses scènes gore, ses mouvements de caméra renversants, sa musique angoissante signée par le groupe de rock progressif Goblin. Mais sa durée excessive et l'accumulation de scènes sanglantes risquent de lasser même les plus endurants.

    Dario Argento a tiré le giallo vers le fantastique. C'est le cas dans "Suspiria" (1977), considéré parfois comme son meilleur film. "1001 Movies You Must See Before You Die" le classe d'ailleurs dans son anthologie. C'est un film d'une grande violence visuelle et sonore dont l'action se déroule dans une école de danse allemande où une jeune ballerine enquête sur une succession de crimes atroces. Un remake vient d'en être tourné par le réalisateur de "Call me by your name" et "A bigger spash" avec Dakota Johnson, Chloë Grace Moretz et Tilda Swinton, excusez du peu, au casting. Il sortira sur nos écrans à l'automne.

    "Opéra" (1987) est le film le plus récent distribué dans cette rétrospective. La violence y est plus moderne, plus impressionnante. Dario Argento y laisse parler son goût pour la musique lyrique, imaginant des crimes en série autour d'une représentation de "Macbeth" à la Scala de Milan. Comme dans les deux films précédents, l'intrigue ne brille pas par son originalité. Une fois encore, il s'agit d'une série de crimes, tous plus violents les uns que les autres. Le film est gâché par son dernier quart d'heure où le scénario en roue libre perd toute crédibilité, provoquant des fous rires dans la salle au lieu des cris d'horreur qu'il est censé susciter.

    Dario Argento suscitera l'enthousiasme ou la détestation. Musique stridante, effets de caméras étourdissants, jeu outré des acteurs, hémoglobine grossièrement artificielle, fétichisme... On pourra lui reprocher ses outrances. On ne saurait critiquer sa cohérence.
    rogerwaters
    rogerwaters

    142 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    Vu au début des années 90 dans une version tronquée et au format modifié en VHS, Terreur à l’opéra était restée pour moi un très mauvais souvenir. Pour moi il s’agissait du premier film du déclin d’Argento. A revoir aujourd’hui dans la superbe édition collector du Chat qui Fume, je change totalement mon fusil d’épaule et j’estime désormais qu’il s’agit du dernier grand film d’Argento. Certes, le film est plutôt mal joué (ou plutôt mal doublé), mais il bénéficie d’une réalisation virtuose absolument démentielle qui place son auteur au niveau d’un Brian De Palma et des grands techniciens du septième art. Si l’on ajoute à cela une histoire bien perverse, une ambiance déstabilisante, des meurtres bien sadiques et affreusement gore ainsi que des décors grandioses, on comprend que ce {Opéra} mérite largement d’être réévalué à sa juste mesure. Imparfait, certes, mais qui propose en 100mn plus d’idées de cinéma que tout ce que l’on a pu voir sur grand écran depuis plus de 10 ans.
    cylon86
    cylon86

    2 517 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2017
    Mal-aimé dans la filmographie de Dario Argento, longtemps invisible dans sa version complète, "Opéra" se dévoile enfin à nous grâce à une superbe édition du Chat qui fume, riche en bonus, permettant de découvrir la puissance du film en version restaurée. Tournant dans la carrière du cinéaste, "Opéra" continue de marquer le désintérêt d'Argento pour ses personnages, ses acteurs et son intrigue au détriment de la forme. Ici, les ficelles sont énormes (on peut devenir l'identité du tueur assez rapidement si on y met du sien), les acteurs sont en roue libre (heureusement que Cristina Marsillach est agréable à regarder) et l'on se désintéresserait assez rapidement de l'histoire si Argento n'y concentrait pas tous ses efforts formels. Visiblement frustré de n'avoir pu diriger le Rigoletto de Verdi, en pleine séparation avec Daria Nicolodi, engagé dans des conflits incessants avec son actrice principale, marqué par la mort d'un membre de l'équipe durant le tournage, déçu du départ de Vanessa Redgrave prévue pour jouer la cantatrice, Argento retranscrit dans "Opéra" une grande colère et une grande frustration s'exprimant à merveille dans sa mise en scène. On trouve dans ce film certains de ses plans les plus audacieux, de ses trouvailles les plus marquantes (les aiguilles près des paupières de l'héroïne pour la forcer à regarder les meurtres, le plan d'ouverture dans l’œil d'un corbeau, le plan révélant l'identité de l'assassin...) et pour cela, "Opéra" vaut largement le détour, nous plongeant dans la psyché d'un cinéaste visiblement tourmenté. On ignorera alors cette fin ridicule, ces acteurs approximatifs et ces morceaux de heavy-metal soulignant les meurtres pour se concentrer sur la beauté de la forme qui impressionne encore aujourd'hui par son audace.
    Christian M.
    Christian M.

    1 abonné 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Après sa période fantastique "Suspiria " "Inferno " Dario Argento révient aux sources du Giallo et réalise un de ses meilleurs films. Certes la trame est classique ,tueurs ganté et cagoulė, meurtres sanglants, intrigue psy à la Hitchkok, mais il le fait avec une telle dextérité dans la réalisation qu'il semble réinventer le genre.On peut comparer la virtuosité d'Opera aux meilleurs films de Brian de Palma.La fin quoique ambiguë laisse un peu à désirer mais il en va ainsi de quasiment tous les Giallo, mais l'interprétation.la photographie la musique qui alterne opera et hard rock nous plonge en immersion dans un univers cauchemardesque qui ne nous donne qu'une seule envie revoir le film.
    dagrey1
    dagrey1

    98 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    À la suite de la défection forcée de la cantatrice principale, la jeune chanteuse Betty accepte le rôle de "Lady Macbeth" dans l'opéra de Verdi, en dépit de la malédiction qui pèse sur ce rôle. Elle se retrouve vite la proie d'un mystérieux fan psychopathe qui s'en prend à son entourage.

    J'ai vu hier au Festival international du film fantastique de Paris le film "Opéra" de Dario Argento. Bien que fan du réalisateur, je n'avais jamais eu l'occasion de le visionner, le film n'ayant pas été distribué en France lors de sa sortie cinéma. Le film était sort en VHS à l'époque sous le titre "Terreur à l'opéra" avec de nombreuses coupures opérées par la société américaine Orion (notamment le final dans les montagnes suisses). Bonne nouvelle, la société "le chat qui fume" devrait le ré éditer en 2017 en DVD et en version intégrale.

    Le film a eu lieu devant une salle bondée en présence du réalisateur qui est venu présenter son film et parler des difficultés du tournage (mésentente avec l'actrice principale Christina Marsillach, problèmes avec la société de production Orion...).

    La mise en scène du film est originale, on retrouve la virtuosité du maitre du giallo italien (plans rapprochés dans les yeux des corbeaux...). Par rapport à ces films précédents, le film est un ton en dessous souffrant notamment de problèmes de narration qui rendent "risibles"et peu crédibles des scènes qui n'ont rien de drôle (passage où Betty et sa productrice sont coincés dans l'appartement de Betty alors que le tueur est derrière la porte, scène où la costumière en danger de mort veut absolument récupérer une gourmette alors qu'elle a réussi à étourdir son agresseur (...)).
    Entre autres thématiques, le film aborde la thématique sado-masochiste (relation amoureuse de la mère de Betty, l'assassin fixe des aiguilles sous les yeux de Betty l'obligeant à regarder ses amis qu'il assassine...).

    La bande originale du film de Brian Eno et Claudio Simonetti est très réussie. On entend également, contexte oblige, pas mal d'airs de Verdi et des morceaux de hard rock des années 80 comme dans beaucoup de films d'horreur italiens de cette période.
    Au casting, Christina Marsillach tient le premier rôle. On retrouve également Daria Nicolodi, ex compagne d'Argento et grande habituée de ses longs métrages.

    Argento sortira épuisé du tournage et partira aux Etats-Unis tourner ses prochains films.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 novembre 2016
    J'ai du mal à le noter tant il est inégal ce film , on est quelque part entre les meilleurs films de tueurs d'argento ( l'oiseau , profondo rosso , ténèbres ) phantom of the paradise de brian de Palma , et ... un gros nanar très ancré années fin 80's début 90's . Je retiendrais certaines idées de mise en scène et de scénario vraiment très bonnes , mais je trouve que ce film a été partiellement foiré et c'est dommage il aurait pu être excellent
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 405 abonnés 4 439 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2016
    Argento est un réalisateur pour le moins inégal. Capable du meilleur il est aussi capable du pire. Opera se trouve dans le milieu de la filmographie du réalisateur en terme de qualité, s’avérant ni décevant, ni très enthousiasmant, souffrant de maladresses évidentes, et témoignant parfois de moments de génie manifestes.
    Le métrage est indéniablement très réussi sur la forme. Porté par des décors de grande qualité, avec cette atmosphère d’opéra parfaitement retranscrite, Opera est aussi emmené par une mise en scène opulente avec des fulgurances d’une grande originalité. Même si le maniérisme d’Argento peut parfois confiner au ridicule, ici ça passe fort bien avec de vraies audaces et une réelle volonté d’originalité. On sent qu’on est dans un Argento et pas chez quelqu’un d’autre, et cette volonté de créer de la singularité, de se démarquer fait d’Opera, rien que pour cela, une curiosité de premier ordre. La qualité formelle du film se retrouve aussi dans une bande son variée et soignée, bien qu’inférieure aux toutes meilleures partitions qu’avaient notamment pu signer les Goblins.
    Formellement très réussi, le parent pauvre du film c’est à l’évidence son scénario. Pas vraiment riche en suspens, si l’on se retrouve avec un métrage rythmé et dynamique, malheureusement pas autant de surprise qu’on aurait pu l’espérer, des dialogues assez laborieux, quelques invraisemblances notables et une fin décevante. Opera possède des moments de fulgurance réjouissant (les scènes de meurtre sont souvent très sympathiques par exemple), mais le réalisateur se perd un peu, semblant même parfois vouloir s’auto-citer dans un exercice qu’il ne réussit pas franchement ! Au contraire même, drôle d’idée de faire une fin renvoyant directement à Phenomena, ces dernières dix minutes souffrent scandaleusement de la comparaison !
    Le casting est plutôt moyen. Cristina Marsillach se débrouille mais n’est pas exceptionnelle. Elle a un petit côté Jessica Harper d’ailleurs, mais s’avère plus tiède. Face à elle une Daria Nicolodi très remontée mais qui apparait peu, un Ian Charleson solide mais pas très bien utilisé, tandis qu’Urbano Barberini fait le boulot de façon très honorable. Dans l’ensemble on peut regretter qu’un acteur ne se démarque pas vraiment pour porter tout le film, si les prestations sont pros et globalement appréciables, les interprètes n’ont pas un charisme fou et ça patine parfois un peu.
    Néanmoins ne boudons pas notre plaisir, Opera est un Argento comme on les aime, c’est-à-dire visuellement très réussi, et se laissant donc apprécier par son atmosphère et son ambiance comme la majorité des films du réalisateur. Pax exceptionnel, mais ça reste un divertissement assez propre, mais avec un potentiel un peu gâché. 3.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2016
    Argento pousse l’ironie un peu loin dans l’ultime partie, quitte à perdre les pédales pour flirter avec le nanar, pourtant globalement il y a encore et toujours ce petit degré de mise en scène qui fait la différence, certaines séquences en plan subjectif rappellent les grandes heures de De Palma (je ne me souviens pas avoir déjà vu ça chez Dario) avec un parallèle évident (et volontaire ?) au "Phantom of the Paradise", où pour le coup l’action bascule dans le meurtre bien sanglant entre deux tortures oculaires, la tension fonctionne très bien. L’héroïne reste dans cette logique d’ingénue triomphant du mal comme le réalisateur en a l’habitude, ce qui rend le personnage inévitablement attachant, le schéma a beau avoir fait ses preuves il n’en demeure pas moins efficace quoi qu’il arrive, tout comme le mystère qui entoure l’identité du tueur. Et esthétiquement je trouve que le film arrive à allier un sens aigu des couleurs et des ombres avec un certain classicisme, synthétisant deux époques de la carrière de Argento, qui même si il reste moins mémorable que ses longs métrages des années 70 ce "Opera" nous refile ce qu’on cherche sans nécessairement le quémander, de l’angoisse et une enquête tenant en haleine.
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Indéniablement le dernier grand film de Dario Argento.S'il n'egale pas ces chefs d'oeuvre comme "Profondo Rosso" ou "Suspiria" il n'en demeure pas moins une belle réussite mêlant habilement terreur et suspense avec la maestria qui le caractérise.Dommage que le film ne soit pas sorti en dvd dans notre pays, un oubli que les éditeurs se doivent de combler
    Joes
    Joes

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    Probablement le plus grand Giallo que Dario Argento ait réalisé.
    D'extraordinaires mouvements de caméra accompagnent le spectateur dans cette aventure macabre, véritable Macbeth des temps modernes, entre Shakespeare et Verdi.

    Par la suite, jamais plus Argento ne retrouvera cette inspiration. Lorsque l'on touche au sublime, il devient difficile de se maintenir à ce niveau.

    Scénario alambiqué, invraisemblances en tout genre, tout fan de Dario Argento est coutumier du fait.
    Violence, voyeurisme malsain, décors impressionnants, trompes l'oeil, et beaucoup d'ingéniosité au service de visuels d'une puissance rarement égalée ou le jeu des acteurs parfois approximatif finit par passer pour secondaire.
    Très grand classique du genre. Le Giallo à posséder absolument dans sa vidéothèque, et à voir sur grand écran pour ceux qui ont eu ou auront la chance de le voir ou revoir.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    135 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    Je ne le dirai jamais assez, ce qui importe au cinéma c'est ce qu'il en reste de vivant dans nos mémoires longtemps, très longtemps (des années) après une séance. C'est le cas de la plupart des films de Dario Argento. Alors oui Opera contient d'évidents défauts (surenchère gore, direction d'acteurs à géométrie variable) mais s'il n'offre qu'un moment, et que celui-ci soit magique, alors il aura rempli sa mission. Et c'ets le cas. ! Je pense à cette séquence où des oiseaux (démontrant par là toute leur intelligence, toute leur folle acuiité) tournoient dans l'espace clos d'un amphithéâtre comble puis au mileiu de la foule compacte de spectateurs massés en-dessous reconnaissent et fondent en un ballet macabre sur le tueur en série (qui commit l"erreur de s'acharner sur l'un des volatiles). C'est une idée d'une force et d'une poésie peu commune qui emporte le morceau et votre esprit avec. Des images qui ne vous quittent plus jamais. Décidément, Dario Argento est un réalisateur dont il ne faut cesser de redécouvrir l'oeuvre. Parce qu'elle vous remue les entrailles, qu'elle vous interroge sur le mystère de l'exsitence, sur ce qu'on ne s'explique pas, sur l'inextricable qui lie l'homme à la violence et à la mort... En cela, on peut dire que Dario Argento s'interroge sans cesse. Aucune certitude chez lui. Il transmet des émotions et fait ressentir au spectateur ce que j'appelle l'bumilité des incroyants (que j'oppose à la suffisance de tous les autres).
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    90 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 août 2013
    Ce film marque le début de la longue déchéance cinématographique de Dario Argento. Finit les chefs-d’œuvre baroques, ici on assiste juste à une série de meurtres, certes inventifs et sanglants, mais noyés dans une histoire improbable qui se termine en eau de boudin. Le maitre de l’horreur nous gratifie au passage de quelques plans impressionnants de maitrise (le vol plané des corbeaux au dessus de la salle d’opéra est saisissant) mais cela ne suffit pas à masquer les carences scénaristiques de cette œuvre. Et puis les morceaux de hard rock intempestifs au moment des meurtres, ça ne fait rêver que toi Dario…
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