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    Santa Sangre
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    Maxime S
    Maxime S

    14 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Évènement singulier de ma vie de modeste cinéphile, je peux maintenant affirmer que j'ai un film préféré, "Santa Sangre". Rien que ça.
    Moins mystique que "El Topo", "Santa Sangre" n'en est pas moins barré. Ce film est un concentré de tout ce qu'il y a de beau dans le cinéma, une splendeur visuelle autant que musicale. Des couleurs vives, des costumes kitsch (dans le bon sens du terme), du sang, du sexe (réduit à ce qu'il a de plus instinctif et de plus pécuniaire), des maquillages, des métaphores (beaucoup) dans un univers oscillant entre celui du cirque trash et de l'hôpital psychiatrique pour handicapés. Les personnages sont à la fois caricaturaux et complexes; les images, d'une poésie surréaliste bouleversante.
    "Santa Sangre" rend hommage à de grands noms du cinéma par un foisonnement de références, du "Chien Andalou" de Buñuel et Dali, à "Psychose" d'Hitchcock ( spoiler: dans la relation œdipienne qu'entretient Fenix avec sa mère
    ). Certains passages m'ont rappelé les giallo de Dario Argento.
    Pourtant, ce film réussi l'exploit de demeurer totalement autonome, et n'est pas qu'un vulgaire pot-pourri de clins d’œil faciles aux films cultes.
    Typiquement un film à voir au moins une fois. Qu'on aime ou pas, "Santa Sangre" est un véritable trip, une expérience unique.
    WardStradlater
    WardStradlater

    53 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mars 2015
    Les films de Jodorowsky, un peu comme les drogues dures, ont la particularité d'être difficiles à prévoir si le voyage sera le bon ou pas. En fonction de l'ambiance, de notre état d'humeur, etc., on peut très bien apprécier ou pas.

    Santa Sangre commence plutôt bien, avec son cortège et son ambiance de cirque. C'est déjanté, horrible et fascinant. La secte du Santa Sangre laisse même entrevoir une critique des dogmes et des dérives fanatiques, avec la patte de Jodorowsky.

    Malheureusement, ce voyage ne fut pas le bon, me concernant. Trop long, trop lent, avec une musique désagréable à l'oreille, le film finit par lasser. Une histoire d'amour un peu bateau et une histoire de vengeance très classique viennent mettre la patience à rude épreuve.

    C'est dommage, car l'univers partait vraiment bien, mais devient rapidement du très grand n'importe quoi, avec des mises en abyme lassantes. Jodorowsky ferait bien de se mettre un peu à la place de ses spectateurs, et cesser de croire que les folies sans queue ni tête qu'il pond ne suffisent pas - aidée de la dissonance cognitive - à faire de ses films des chefs-d’œuvre.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    133 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mai 2014
    Les déjections de Jodorowsky figurent parmi ce que l'on fait de pire au cinéma, toutes catégories confondues.
    Mais des intellectuels se pâment (encore).
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    325 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2013
    Santa Sangre est mon premier Jodorowsky. Et je dois dire qu'avec ce film je viens de me prendre un bonne grosse claque cinématographique dans la gueule. Le mot chef d'oeuvre serait un doux euphémisme pour qualifier ce métrage qui ne ressemble à rien de ce que j'ai pu connaitre auparavant. Difficile de résumer un tel film. Disons que c'est l'histoire d'un gamin élevé dans un cirque et qui un soir voit ses deux parents mourir dans des conditions assez extrême. Pour ne rien vous spoiler, je dirais juste : acide, émasculation, manchot. Après cette expérience pour le moins traumatisante, le gamin va contracter quelques problèmes comportementaux, notamment avec le sexe opposé.
    Mais l'histoire en elle-même ne présente pas l’intérêt principal de Santa Sangre. Elle passe rapidement au second plan face à l'incroyable virtuosité dont fait preuve Jodorowsky pour constituer des plans d'une beauté rare qui semblent tout droit sortit d'un tableau surréaliste. Ces plans sont tellement riches qu'ils faudrait faire un arrêt sur image sur chacun d'eux pour tenter d'en décrypter toutes les subtilités. Ajoutons à cela une photo incroyable aux couleurs vives et une musique magnifique est vous avez là quelque chose qui se révèle être bien plus qu'un film. Il s'agit belle et bien d'une oeuvre d'art. Sur ce, je vous laisse, je m'en vais mater la filmographie de putain de génie chilien.
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2013
    C’est encore une perle de poésie visuelle que nous a concocté Alejandro Jodorodwski avec cette œuvre indescriptible regorgeant de de grandes idées de symbolisme et de références artistiques. La première partie prenant place dans cirque fait bien sûr penser à Freaks et au cinéma de Fellini mais l’extrême violence psychologique des personnages va ensuite côtoyer un bon nombre d’allégories bibliques. Il est inutile d’être un féru connaisseur de cet étrange réalisateur chilien pour comprendre que l’écriture de ce film, où il traite de rapports familiaux particulièrement houleux tout en donnant le rôle principal à ses deux fils, est également teintée de beaucoup de mélancolie et de souvenirs personnels douloureux. L’ésotérisme et le surréalisme qui caractérisaient les films que Jodo a précédemment réalisés au Mexique sont évidemment toujours présents dans cette coréalisation italienne (le film n’aurait pas su se faire sans le soutien financier du frère de Dario Argento) mais de manière plus facilement abordable et avec plus d’humour, ce qui fit sans doute de Santa Sangre le film le plus connu, à défaut d’être le plus culte, de cet auteur adepte de mysticisme qui, comme a son habitude, divisera le public selon que l'on adhère ou non à son univers visuel déjanté.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2013
    Poème onirique, surréaliste, esthétique, choc et violent, Santa Sangre est un chef-d'oeuvre à la "sauce giallo" signé Alejandro Jodorowsky qui se doit d'être vu par tout cinéphile qui se respecte. Un film halluciné à thématiques fortes à ne pas mettre entre toutes les mains. Culte.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juillet 2013
    "Santa Sangre" est un film pop déjanté parfaitement jouissif, plus accessible qu'"El Topo" par exemple mais proposant le même genre de réflexion mystique teintée de cruauté, avec mille idées par plan – personnellement, je n'ai vu dans aucun autre film un éléphant cracher du sang par la trompe ou se faire enterrer dans une décharge. La vision du cirque ici présente est quelque peu différente de celles décrites dans "Les Aventures du Baron de Münchausen" et "Itinéraire d'un enfant gâté", tous deux sortis à la même époque, mais ce point de vue est complémentaire, aucun des trois n'ayant de prédominance sur les autres. Dans ce film, les décors sont réalisés à la perfection et l'humour est omniprésent, de même que la connotation dramatique, assurant un fond aussi excellent que la forme. Les personnages forment quant à eux une galerie de stéréotypes régressifs (dans le bon sens du terme), avec par exemple le nain dévoué, la sourde-muette romantique, la femme tatouée, le directeur de cirque lubrique ou encore la fanatique amputée des bras (!!!). Une œuvre qui mérite le culte qu'on peut lui exercer.
    dominique L.
    dominique L.

    15 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Un film qui est plus qu'un chef d'oeuvre ! Du début à la fin une quasi perfection dans tous les domaines cinématographiques, comme on en voit très peu. Comparable pour moi à peu de films, car un film qui marque par son scénario, son casting, sa mise en scène, sa photographie... La liste est presque infinie. L'atmosphère : très théâtrale, folle, surréaliste, tragique, violente, poétique, psychanalitique, baroque, onirique, religieuse, romantique. Un film aussi très fort par son symbolisme, ses références culturelles et qui donne lieu à plusieurs interprétations possibles sans pour autant être incohérent. Vraiment injustement méconnu et non récompensé. Il faut cependant preciser qu'il y a dans ce film beaucoup de violence, de glauque et de tristesse dedans, même si
    tout est sublimisé et rendu irréel, donc avec une âme sensible ne le voyez que lorsque vous n'êtes pas déprimé. Mais a voir absolument ne serait que pour avoir un aperçu du génie et de la folie.
    elriad
    elriad

    431 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2013
    Mettre 5 étoiles à un film est pour moi, cinéphilie, chose peu fréquente. Parler de chef-d’œuvre est par essence une rareté. Sur les 300 films que je visionne par an, il m'arrive souvent de ne pas en mettre une seule fois. SANTA SANGRE, est cependant une claque cinématographique comme je n'en avais plus eu depuis longtemps. Un long poème baroque, violent, bouleversant, un voyage phénoménal, une ode allégorique qui laisse longtemps des traces après la fin du générique. Visuellement époustouflant, au carrefour de Bunuel, Fellini, Lynch et Kusturika, ces deux heures nous emportent dans le milieu du cirque, de la psychiatrie, et des hallucinations initiatiques d'un jeune garçon qui parviendra à terminer son oedipe jusqu'au bout de ses ongles vernis dans une métaphore sublime. Totalement hypnotique et indispensable à tout cinéphile !!
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2013
    La psychomagie à son firmament. Jodorowsky est décidément l'un des derniers monstres sacrés encore de ce monde...

    Pour celles et ceux qui ont aimé Only God Forgives, voyez Santa Sangre et vous y verrez nettement plus clair sur l'hommage rendu par Nicolas Winding Refn et cette référence centrale.
    LUET M
    LUET M

    37 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2012
    Bien qu’ayant diverses influences sur les films de genre de son époque, ‘Santa Sangre’ reste une œuvre très singulière, une œuvre ovniesque des « scéances de minuit » des années 80, une œuvre dérangeante et étrange au surréalisme lynchéen et dalinien. On ne peut éviter les ressemblances dans la forme aux giallos de Dario Argento (son frère Claudio Argento produira d’ailleurs le film) : lumières colorées agressives, musique singulière très rythmée ici aux accents ibériques, la présence d’animaux charognards qui mettent particulièrement mal à l’aise, scènes sanguinolentes très esthétisées… On observera également différents clins d’œil à l’œuvre d’Hitchcock (‘Psychose’ dans les relations mère-fils, ‘Les Oiseaux’…). Car le pitch du film se centre sur une thématique semblable au chef d’œuvre d’Hitchcock : le lien fusionnel mais complexe entre une mère et son fils. Le sujet, avec bien d’autres, est traité de manière surréaliste, abstraite mais avec une beauté formelle rarement vue au cinéma. ‘Santa Sangre’ n’est effectivement pas un simple film qui tente de proposer un point de vue sur un sujet de société, il faut également le regarder comme on regarde une toile, être attentif aux plans, aux scènes souvent symboliques (même si certainement difficiles à interpréter), ou simplement le regarder uniquement pour le plaisir des yeux. Le choix d’utiliser des personnages difformes, repoussants ou même touchants par leur particularité (clowns tristes, nains, trisomiques…) accentue grandement l’effet de malaise du spectateur comme on regarderait ‘Les Joueurs de cartes’ d’Otto Dix. ‘Santa Sangre’ est sûrement un chef d’œuvre du cinéma si l’on accepte de voir un film essentiellement en tant qu’œuvre esthétique et symbolique. A recommander aux amateurs du cinéma de Gilliam ou d’Argento, de Lynch ou de Buñuel. Éprouvant mais fascinant.
    Kill-Django
    Kill-Django

    42 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2012
    Poème cru et scabreux, magnifique et perturbant, "Santa Sangre" est sans conteste le plus grand film de Alejandro Jodorowsky. Un film d'une violence rare et d'une beauté tout aussi rare. "Santa Sangre" est un film rare. Un chef d'oeuvre du cinéma, une claque dans la gueule.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    589 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2012
    Personne ne peut nier la rareté et la qualité de cette oeuvre cinématographique qui donne tout son sens au mot ''art''. Cependant,le cinéma étant également un grand spectacle populaire il est tout à fait possible de critiquer ce film jusqu'à en refuser son existence ou de ne pas l'admettre . Pour ma part j'ai été un peu honteux de découvrir si tardivement Jodorowsky car il a un réel talent de réalisateur soutenu par une bonne connaissance du cinéma passé. L'influence de Browning et de Hitchcock saute ici aux yeux et c'est fort bien que cette culture soit utilisée pour notre grand profit. Derrière le fond de surréalisme évident, il y a le génie créatif alimenté sans doutes par des rêves très forts plus un sens aigu des couleurs et de la musique. L'émotion est également au rendez vous avec Alma, cette jeune sourde et muette comme l'âme de Fenix, remarquable actrice en petite fille. C'est un film vraiment à connaître pour le cinéma qui une fois de plus montre sa richesse quasiment infinie mais aussi pour cette maladie terrible qu'est la schizophrénie (maladie que l'on porte en soi et même héréditaire comme ici, Concha est folle, et non que l'on acquiert).Il est passionnant en revoyant le film de bien différencier le coté ''réel'' du coté ''rêves'. Concha meurt exsangue mais restera présente dans le monde imaginaire de Fenix qui lui construit même une apparence de pantin et son décors d'église hérétique. Filmé de façon objective puisque le héros nous apparaît cela permet une gymnastique intellectuelle pour se débarrasser de ses fantasmes qui met l'art de Jodorowski au niveau de celui de Salvador Dali. Bravo!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 août 2012
    Un poème cru, perturbant mais magnifique ! Je n'ai jamais vu un film aussi étrange que celui-là, il y a pas mal de drôles de scènes. Mais je m'y attendais parce que Alejandro Jodowski est quand même réputé pour être à la fois poète, romancier, scénariste, mime... Après avoir vu son "El Topo" et "Santa Sangre", on peut deviner que ce réalisateur est spécialisé dans les films provocateurs et surréalistes. dans cette oeuvre là, le réalisateur nous montre tous ses talents de peintre, danseur, dessinateur, marionnettiste, dresseur et musicien (tous les arts sont réunis) dans un film à l'esthétique flamboyante et l'histoire bouleversante. Même si "Santa Sangre" c'est une oeuvre qui est loin d'être simple, le spectateur arrive tout de même à se laisser aller dans ce fleuve de sensations étranges. Durant tout le film on cherche à savoir ou est le fantasme et ou est la réalité. Une oeuvre unique !
    Davidhem
    Davidhem

    108 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2012
    Dramatique, poignant, terrifiant, le film d'Alejandro Jodorowsky met les nerfs du spectateur à rude épreuve. On ne peut pas rester de marbre face à une telle oeuvre, on est obligé de compatir, de pleurer à chaudes larmes en assistant à la vie cauchemardesque du protagoniste. Elevé par une mère castratrice et par un père libertin, Fénix affronte un drame familial qui va le plonger vers une descente aux enfers effroyable. La réalisation est comme d'habitude flamboyante, le scénario est très bien exploité, riche en profondeur. Le réalisateur nous plonge dans le milieu du cirque dans un premier temps puis pose ses pions pour qu'ils évoluent de façon dramatique. Le film montre comment sont traités les patients d'un hôpital psychiatrique, ils sont considérés comme des petits garçons et au lieu de leur apporter de l'aide, ils cherchent à les infantiliser et à les rendre de plus en plus vulnérables au monde de la réalité. Traumatisé, déshumanisé, laissé, abandonné de tous, le protagoniste s'enfonce dans la démence. Au point qu'il ne sait plus lui-même qui il est. Il est victime d'hallucinations, il vit comme dans un autre monde, il ignore tout de ce qu'il se passe car il voit ses actions certes mais à chaque fois les fantômes qui le hantent prennent le dessus sur sa raison. C'est un homme ultraviolent, ultrasensible, conscient que ces caractéristiques associées font de lui un monstre. Jodorowsky veut donc démontrer à travers cette horrible vie que le passé d'un enfant joue un rôle considérable et essentiel sur son futur et lorsqu'il grandit, lorsqu'il atteint l'âge de majorité, il ne peut plus rien contrôler. Un enfant blessé ou torturé mentalement devient dès lors un dangereux psychopathe à l'âge adulte. Il est paranoïaque, il est pervers, il aime sans s'en rendre compte les horreurs qu'il fait, personne ne le défend, personne ne veut se soucier de sa folie, personne ne se rend compte de sa folie. Le protagoniste tue parce que pour lui, c'est sa seule façon de prouver à lui-même qu'il existe et que tout ce qui l'entoure existe. Le final apporte un souffle glacial, une surprise, un démantèlement. C'est l'amour qu'il porte envers une fille de son âge qu'il avait connue enfant et qu'il retrouve au final qui lui permet de se sortir de cette névrose. Mais ce moment de libération ne peut pas durer. Il va devoir rendre des comptes aux familles de tous ceux et celles qu'il a massacrés. Le film laisse alors place à une question fondamentale: pourquoi des parents irresponsables mettent-ils au monde un enfant dont ils ne s'occupent pas ? Fénix n'est ni innocent, ni coupable, il est simplement malchanceux. Sa malchance et son traumatisme combinés prouvent que les parents doivent être équilibrés et qu'ils doivent s'occuper de leurs enfants sans règlements de comptes personnels, sans perversions, sans doctrine s'ils ne veulent pas qu'ils deviennent l'image du protagoniste de ce long-métrage. Au final, Jodorowsky réalise et signe un drame psychologique réussi, un chef-d'oeuvre du genre!
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