Derniers Avis : 2019 après la chute de New York - Page 2

Fan des fameuses séries B italiennes qui fleurissaient allégrement dans les 80's, celui-ci est donc un excellent exemple de nanars post-apocalyptique à la sauce transalpine excellent. Divertissement garantie pour petit budget et décors cheap dissimulés par beaucoup d'action, un peu de gore et pas mal de trouvailles sympa avec un casting et un réalisateur bien habitués au genre pour un petit film sans prétention sinon divertir.

Totalement pompé sur toutes les oeuvres cultes d'anticipation et de science-fiction des années 60-70 dont "Mad Max", "La planète des singes", "Alien" et surtout le "New York 1997" du grand John Carpenter, le scénario de cet improbable "2019, après la chute de New York" arrive à créer une histoire plutôt crédible, à savoir retrouver dans un monde apocalyptique post-nucléaire et stérile donc sans issu, la seule et dernière femme féconde afin de pérpetrer l'humanité, sujet qui fut repris 20 ans plus tard par Alfonso Cuaron dans "Les fils de l'homme" de plus avec succès, donc l'histoire n'était pas si bête que ça. Mais voilà ! le manque de moyen plus qu'évident, un réalisateur proche de l'arnaque et un manque évident d'ambition dans la production avec des FX très carton-pâte (voir ces décors trop drôle et filmé sur le terrain vague derrière la maison du producteur) donne une ambiance très kitch à ce film qui en devient au finale un pure nanar très alléchant, qui se laisse regarder une dizaine d'années après sa première vision sans problème, côté positif pour ce film finalement.

Faisant partie de la grande lignée des films surfant sur la vague New York 1997/Mad Max, 2019 Après La Chute De New York a le mérite d'avoir de la gueule ! Parfois kitch et ridicule, le film porte sur lui le poids des années, mais il tient, pourtant, incroyablement la route. Porté par une mise en scène plus qu'efficace, un rythme soutenu, un univers trippant pour n'importe quel fan de SF post-apocalyptique, le film se révèle être un enchainement de scènes d'actions impecables et exaltantes. S'il n'égale évidemment pas Carpenter et Miller (dont il pompe allégrement les éléments scénaristiques et visuels) 2019... est une petite série B on ne peut plus sympathique qui réserve quelques moments anthologiques.