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ElAurens
79 abonnés
585 critiques
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2,0
Publiée le 21 décembre 2010
Très déçu de cette soi-disant bonne comédie, mon journal télé marqué « le couple Hepburn-Tracy illumine ce film », alors d’accord je ne reprocherais pas l’alchimie entre eux deux, mais bon excepté quelques rares scènes (comiques) réussi, l’ensemble du film est assez ennuyeux. Le scénario était intéressent, le sujet de l’ égalité des sexes, la confrontation du couple, les acteurs et oui mais quand on ne rigole qu’une ou deux fois pendant une heure et demie avec un film comique, c’est inquiétant.
Un classique de la comédie américaine avec un sujet prometteur mais certaines situations éculées et des personnages caricaturaux (surtout les secondaires) donnent un coup de vieux à ce film. Les dialogues sont rapides et plutôt frais, mise en scène rythmée et un duo de légende Katharine Hepburn et Spencer Tracy.
Madame porte la culotte (quel titre en français) est un de ces films procès dont raffolent les américains. Celui-ci sort du lot, avec une Katherine Hepburn en feministe acharnée. Après, cela reste un peu longuet.
Le duo Hepburn/Tracy fonctionne à merveille. Un affrontement amoureux sur fond de guerre des sexes, le tout avec humour et sans tomber dans un sexisme en faveur de l'un des camps. Un film en avance sur son temps qui vieillit bien!
Une jeune femme tire sur son mari alors quelle le surprend avec sa maîtresse. Au cours du procès, notre extraordinaire couple de juristes va saffronter, lun à laccusation, lautre à la défense, autour du thème féministe de légalité des sexe, très bien traité pour lépoque. Dans la première partie, les deux comédiens vedettes sont drôles, les réparties fusent, leur complicité est un régal. Dans la deuxième partie, le film sessouffle nettement, et ils doivent en faire des tonnes pour tenter, en vain, de maintenir le rythme. Jai beaucoup aimé la chanson « Amanda », de Cole Porter. Pour mémoire, cest lamante stupide, qui interprétait cette chanteuse épouvantable à la voix insupportable dans Chantons sous la pluie.
Et pourquoi la femme ne serait-elle pas l'égale de l'homme? Alors bien sur, quand ils sont tous 2 avocats, avec le meme niveau d'etude, de revenu... la bataille est plus facile. C'est meme tentant d'inverser les roles, et Cukor a bien raison de le faire. Un film important.
Au lieu d'aller voir Mr & Mrs Smith, j'ai opté pour le couple Adam & Amanda, et c'est que du Bonner! On s'amuse de voir comment est traité en 1949 le sujet de l'égalité hommes-femmes devant la loi (à l'époque, ça ne faisait que 4 ans que les françaises pouvaient voter). Le jeu authentique des acteurs nous fait chavirer entre scènes burlesques au tribunal et scènes intimes (élégamment pudiques, époque oblige) chez les Bonner.
Bien qu'un peu vieilli, ce film reste révolutionnaire pour l'époque. L'humour fin, engagé et intelligent du génial Cukor atteint son paroxysme. Comme toujours, le jeu et la présence de la magnifique Katharine Hepburn bluffe tout un chacun. Un chef d'oeuvre à ne manquer sous aucun prétexte.
"Madame porte la culotte" a un gros défaut : toute sa dernière partie. "Madame porte la culotte" a une énorme qualité : tout ce qui précède sa dernière partie. Le duo Amanda / Adam Bonner permet un exemple formidable de complicité au Cinéma. Katharine Hepburn et Spencer Tracy sen donnent à cur joie, grimaçant, se taquinant et se chamaillant à qui mieux mieux. Féministe convaincue, madame est avocate. Traditionaliste, monsieur est procureur général. Sur une idée simple et enthousiasmante pour le spectateur mais au grand dam dAdam, ils vont se confronter durant le procès de Doris Attinger (Judy Holliday). Cette dernière a ouvert le feu sur son mari volage alors quil était dans les bras de sa maîtresse. Le jury populaire verra t-il en elle une hystérique ou une mère au foyer dont le geste est explicable ? Amanda Bonner fait du procès de sa cliente le procès de légalité des femmes avec les hommes devant la Justice. Les hommes étant ce quils sont, cette idée na malheureusement pas toujours été vue dun bon il La scène de sélection des jurés en témoigne. George Cukor nen était pas à son premier brûlot féministe, une nouvelle fois il véhicule avec efficacité sa bonne parole. Son discours moderne est appréciable au plus haut point et Katharine Hepburn sempare avec délectation du rôle de sémillante femme libérée quil lui a offert. Il met également en évidence deux conceptions radicalement opposées du mariage. Ce long-métrage plein de charme et dintelligence sembourbe brusquement une fois le verdict rendu, nous laissant quelques regrets quil se prolonge ainsi. Ça avait pourtant si bien commencé Le reste de la distribution sillustre, en particulier David Wayne (Kip Lurie, leur voisin et ami chanteur), parfait lorsquil entonne le "Farewell Amanda" de Cole Porter. Dans le rôle de la méprisante amante Beryl Caighn, on découvre Jean Hagen. En 1952, cest elle qui interprètera Lina Lamont, lhilarante actrice à la voix insupportable de "Chantons sous la pluie".
Une bonne comédie où on suit avec plaisir l'influence réciproque de la vie professionnelle sur la vie privée d'un couple d'avocat/procureur. George Cukor adopte un style théâtral qui n'a rien d'artificiel et de pesant : plan-séquences fixes et panneaux "Ce soir-là" façon scène de théâtre. Drôle et gratifié de ce qu'il faut comme rebondissements pour maintenir l'intérêt, le film s'achève vers la fin sur un très beau pied de nez où la vraie personnalité de l'avocate ressort.