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    Comme un torrent
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    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 001 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2024
    Malgré quelques séquences superflues (à l'hôpital, les redites des parties de poker) le scénario montre avec habileté le heurt entre deux univers que le protagoniste tente vainement d'unir, oscillant entre le raffinement de la littérature et des hauteurs intellectuelles, et la médiocrité de salles de jeux et de soirées entre déclassés. Présentant des personnages denses, tiraillés entre émotions, morales ou désirs contraires, qu'ils s'agissent de bourgeois étouffés ou de solitaires désemparés, ce drame s'appuie sur un flamboyant casting où se distingue une bouleversante Shirley Mac Laine (malgré la misogynie latente). Face à la sobriété de la réalisation, la mise en scène scintille de couleurs, d'une bande-son virevoltante, de séquences marquées par une âpreté verbale ou psychique jusqu'à une ultime séquence digne d'un thriller. Un mélodrame qui manifeste le poids des choix individuels, de l'appartenance à un milieu mais aussi de l'universalité du sentiment amoureux.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    137 abonnés 3 070 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    Des acteurs célèbres, un bon réalisateur mais ce film de 1958 est dans la lignée d'un certain style hollywoodien qui joue d'une part sur le romantisme et d'autre part sur le côté mauvais garçon assez convenu avec en vedette Sinatra. Cela se laisse suivre mais rien de nouveau sous le soleil d'Hollywood dans cette forme de drame relativement soporifique très formaté. Ne vaut que si l'on apprécie vraiment les acteurs en question.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Film interminable ( 2h10), scénario improbable (la scène finale de la fête foraine), des acteurs qui surjouent (Kennedy, Mc Laine). Seuls Sinatra et Martin font preuve de sobriété (dans leur jeu pas avec la bouteille). Minnelli en fait des tonnes et c'est pesant.
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    21 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2021
    Chef d'oeuvre du cinéma intellectuel Américain, une étude de moeurs passionnante qui décortique les relations hommes femmes de la bourgeoisie de Province. un panel d'actrices étonnant aux caractères particulièrement aiguisés en face des hommes qui les désirent ou pas et auxquels elle répondent ou pas, la situation Sociale étant un facteur éminent. Superbe.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2021
    Un mélodrame poignant aux couleurs flamboyantes dans lequel Minnelli, à travers le portrait d'une galerie de personnages tourmentés, remet en cause l'American Way of Life des petites bourgades américaines. Quelques longueurs au scénario compensés par un casting immense et la sublime BO de Bernstein.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 218 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2020
    Un des plus beaux films de Minnelli et du cinéma américain de la fin des années 50. Une oeuvre faulknérienne, où le drame inéluctable se noue peu à peu, au rythme de la formidable B.O. Sinatra apporte une profondeur étonnante à son personnage d'ancien militaire à la dérive, incapable de revenir à la vie civile. Dean Martin est à la hauteur, imposant sa carrure et son charisme au service d'un joueur hédoniste, au stetson toujours vissé sur la tête. Quant à Shirley McLaine, elle se hisse au niveau de ses partenaires, donnant à son personnage de fille facile et nunuche la sincérité du désespoir, celui d'une femme amoureuse qui sait qu'elle ne doit pas laisser passer sa chance.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2020
    Lorsque finalement Bama Dillert (Dean Martin) enlève son chapeau, les gorges se serrent. Dernier mouvement de caméra de « Comme un torrent » (Some Came Running), beau à hurler et conclusion simple contrastant avec d’incroyables moments flamboyants dont le kaléidoscope coloré de la fête foraine (Vincente Minnelli disait s’être inspiré de l’intérieur d’un juke-box) entrecoupé de plans rouges sang, cadençant le drame à venir. Ce dernier mouvement est emblématique des petites scènes extrêmement soignées, car jamais gratuites ou hors propos. Film difficile d’abord (le faible succès et les commentaires désobligeant quant au scénario montrent à quel point) qui traite en parallèle la perte de confiance de Dave Hirsh (Frank Sinatra), écrivain en panne, de retour de l’armée, dans une petite ville qu’il pensait connaître. Attiré par une prude professeur de lettre (Martha Hyer), bourgeoise établie qui n’accepte pas sa manière de vivre et les fréquentations qu’elle entraîne et opposé à un frère (Arthur Kennedy) parvenu, devenu Le notable de la ville, mais, au delà de ses discours moralisateur, lâche et infidèle. Finalement collé avec Ginnie (Shirley MacLaine) une « poule » follement amoureuse de lui, jusqu’à la tragédie qui s’en suivra. Personnages incandescents, interprétés par des acteurs qui ne le sont pas moins, dirigés de main de maître par le cinéaste, dominés par le couple central. Franck Sinatra (malgré des frictions avec Minnelli) prouve une fois de plus quel acteur exceptionnel il était, même si dans la vie il était peu reluisant ce qui explique le mépris des critiques qui le rangèrent dans la catégorie des chanteurs (sirupeux, comme Julio Iglesias). Mais pour la petite histoire, c’est lui qui suggéra à Minnelli spoiler: "Let the kid take the bullet; maybe she'll get an Oscar." (Laisse la petite prendre la balle ; peut-être qu’elle gagnera un Oscar », car Ginnie ne devait pas sauter devant Dave pour le sauver.
    Enfin, comme Joanne Woodward, initialement prévue, ne voulait pas travailler avec Sinatra, Shirley MacLaine obtint le rôle. Elle sera nominée pour l’Oscar de la meilleure actrice. Dans cette tension, au passage, Minnelli démolit soigneusement l’american way of life des petites villes avec leur carcan de conventions, entraînant hypocrisie et mensonges. Mais il traite aussi de la difficulté d’être un auteur, des doutes et des désarrois des personnages, certains comme Bama Dillert se réfugient dans l’alcool, le jeu et une éthique toute personnelle à base de cynisme d’égoïsme et d’un machisme affiché. Enfin, Vincente Minnelli oblige, les deux rêves se réaliserons, mais la tragédie de l’un montrera la relativité de la réussite de l’autre. Mélodrame aussi brillant que profond, maîtrisé jusque dans ses délires « Comme un torrent » reflet de l’angoisse existentielle du cinéaste, est avec « Tous en scène », le sommet de son œuvre.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2020
    Shirley MacLaine éclabousse ce film de son talent. Deux rivales au tempérament opposé se disputent le personnage incarné par Frank Sinatra, un homme instable qui doute de son talent d'écrivain. Livrant pourtant de bonnes prestations, les principaux acteurs semblent un peu insipides à côté de Shirley MacLaine, qui campe Ginnie, une prostituée délurée avec une grande justesse. Sa rivale, que joue Martha Hyer, ne cesse de se faire des nœuds au cerveau durant tout le film et finit par capituler. L'intrigue met en lumière les liens de nature différente qui existent entre individus : amitié, sentiments, désir, affinités intellectuelles... Le film a l'habileté de ne pas simplifier mais au contraire de montrer la complexité des rapports humains. Ici c'est donc Ginnie qui l'emporte. Prête à tout donner pour l'homme qu'elle aime, son vœu est assouvi au-delà de ses espérances... Dean Martin et Arthur Kennedy sont parfaits.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 février 2018
    Comme un long fleuve… plus ou moins tranquille. Les drames réalisés par Vincente Minnelli semble posséder les mêmes qualités et souffrir des mêmes défauts. Tout comme dans Home from the Hill, les personnages de Some Came Running ont des enjeux existentiels profonds et entretiennent des relations troubles; cela suffit à chaque fois à donner de la matière et de l’intérêt au film. Le principal point d’achoppement se situe dans la construction dramatique. Certaines scènes s’étirent sans raison et cela brise le rythme. Dans ce genre de cinéma, les longueurs atténuent les tensions et risquent de faire basculer momentanément le film dans une facture téléromanesque. Une fois de plus, les actrices sont celles qui tirent le mieux leurs épingles du jeu. Shirley MacLaine offre une performance spectaculaire en prostituée romantique. Même si elle frise le cabotinage par moments, cela se perd dans l’exubérance sentie du personnage. Sa scène de confidences amoureuses avec la comédienne Martha Hyer interprétant sa rivale est le plus beau morceau du film. Elle incarne l’authenticité et l’espoir de s’en sortir au milieu des forces du mal. Entre les fêtards qui s’enlisent dans la bêtise et les bourgeois qui s’embourbent dans leurs préjugés et supposées bonnes mœurs, il y a Ginnie qui brille comme une perle. L’écrivain personnifié par Frank Sinatra le réalise et force son cœur à s’ouvrir afin de la cueillir. Mais il se la fera faucher par une autre part du démon, les exploiteurs de gens vulnérables prêts à tuer pour dominer. Cela l’incitera peut-être à se remettre à l’écriture…
    Jean-Sébastien T.
    Jean-Sébastien T.

    25 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2017
    Bonne réalisation, bons acteurs, jolis couleurs. Le problème c'est que le scénario part dans tous les sens, en enfilant les clichés comme d'autres enfilent des perles. Le moralisme qu'il diffuse en est exaspérant. On a l'impression que le film n'a rien à dire. Quant on sait par ailleurs que la conclusion du film a été imposé par Sinatra, est-ce sérieux de parler de film d'auteur ?
    Jrk N
    Jrk N

    39 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2017
    Le plus beau film de tous les temps à mon avis : avec Frank Sinatra -excellent acteur; Shirley McLaine -qui va parfaitement avec la direction ferme de Minnelli alors qu'elle peut parfois être brouillonne. Dean Martin -la bride a sur le cou également, ce qui lui convient parfaitement. Martha Hyers est comme toujours impériale. Arthur Kennedy parfait dans son fameux rôle du bourgeois américain de province. Nancy Gates toujours sublime. Excusez du peu. C'est une intrigue passinnante et passionnée d'après un roman du grand écrivain James Jones -inconnu en France, mais c'est presque un signe de qualité. La belle et discrète musique d'Elmer Bernstein et photo de William Daniels : c'est à dire grosso modo les deux meilleurs de l'histoire du cinéma. C'est le film préféré de Godard, le diamant qui contredit tout ce qu'on dit d'habitude sur Hollywood et la MGM; le romanesque fait film; juste le moment où le cinéma dépasse l'opéra
    Eselce
    Eselce

    1 390 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    Très long et lourd à regarder. De vieilles romances impossibles avec des hésitations dans tous les sens et un alcoolique qui insiste lourdement pour que la femme qu'il aime l'épouse. Mais il est anciennement alcoolique et a courtisé de nombreuses femmes. Le scénario part parfois dans tous les sens, il n'y a pas de rythme et l'alcool est presque omniprésent dans les discussions, très lourdingue ! La manie de Dave à poser la question "Veux-tu m'épouser" est plus qu'agaçante et beaucoup de personnages sont niais, c'est insupportable, deux heures de souffrances !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2016
    Les années cinquante sont la période féconde de Vincente Minnelli. Il y a réalisera ses plus célèbres comédies musicales ("Un américain à Paris", "Tous en scène", "Gigi") et ses meilleurs mélodrames ("Les ensorcelés", "La vie passionnée de Vincent Van Gogh", "Comme un torrent"). Il est donc à ce moment précis où les choses commencent à être remises en cause au sein des studios, considéré comme le réalisateur porte bonheur de la MGM. Le dernier roman de James Jones, auteur de "Tant qu'il y aura des hommes" adapté au cinéma par Fred Zinneman, qui avait raflé huit oscars en 1954 a été immédiatement acheté par la MGM pour riposter à ce formidable succès de la Columbia qui avait marqué le retour en grâce de Frank Sinatra avec un Oscar du second rôle à la clef. C'est donc naturellement à Minnelli que le producteur Sol C. Siegel pense pour le porter à l'écran. Le roman de plus de 1200 pages est retravaillé par John Patrick et Arthur Sheekman pour fluidifier le récit et bien mettre en avant les tourments qui minent Dave Hirsch (Frank Sinatra), écrivain rentrant dans sa petite ville natale après s'être illustré comme soldat pendant le dernier conflit mondial et qui ne sait plus très bien où se trouve son avenir. S'insérer définitivement dans un statut de bourgeois à l'image de son frère aîné banquier (Arthur Kennedy) installé ou continuer la vie en marge qui est la sienne depuis qu'il est adulte sera le dilemme autour duquel s'articulera tout le film. Le scénario oppose sans doute de manière un peu manichéenne deux faces de la société qui cohabitent au sein de la petite ville de Parkman (qui est en réalité Madison en Illinois qui avait été désignée en 1941 par le Bureau de l'Information de la Guerre comme la commune la plus typique des Etats-Unis et avait à ce sujet fait l’objet d’un documentaire de Joseph Von Sternberg en 1944, "The Town"), mais le personnage ambivalent de Dave Hirsch équilibre le propos en montrant qu'en chacun de nous cohabitent des extrêmes qui entrent parfois en conflit irréconciliable. L'alcool que consomme Dave en grande quantité semble bien être le substitut à ce conflit également distribué dans le scénario entre deux couples de personnages masculins et féminins. D'un côté, spoiler: Frank (Arthur Kennedy) le grand frère marié à une riche héritière, modèle de conformisme moral et bourgeois dont les certitudes vont s'étioler et Gwen French (Martha Hyer) jeune professeure de littérature, admiratrice de l'écrivain et prisonnière de ses principes qui l'empêchent de se livrer sans retenue à l'amour que lui présente Dave avec ses manières un peu triviales. De l'autre Bama Dillert (Dean Martin) joueur invétéré, noceur notoire, alcoolique et machiste en diable qui symbolise la vie sans horizon préconçu ou limites à sa recherche de plaisir et Ginnie Moorehead (Shirley Mac Laine) prostituée au grand cœur, naïve et inculte, amoureuse éperdue de Dave qu'elle voit comme le prince charmant capable de la sortir de sa condition
    . Dave navigue entre ces deux pôles bien définis aux allures quelquefois caricaturales comme souvent chez un Minnelli à la recherche jamais réellement contrôlée d'un lyrisme échevelé. La valse hésitation de Dave, spoiler: notamment vis-à-vis de Gwen, présage dès le départ comme le laisse entendre la très belle partition musicale d'Elmer Bernstein, d'une fin tragique qui sera bien au rendez-vous mais différente de celle du roman
    . Frank Sinatra magnanime avait en effet souhaité mettre en avant la toute jeune Shirley Mac Laine qui avait rejoint le fameux Rat Pack dont il venait de prendre le leadership à la suite d'Humphrey Bogart tout récemment décédé (le 14 janvier 1957). En dépit de ses quelques défauts de réalisme qui datent forcément le film, "Comme un torrent" distille de très belles scènes où Minnelli montre sa sensibilité et son sens du rythme notamment lors d'un finale très attendu qui ne déçoit pas, repris en grande partie et étiré par Brian De Palma en conclusion de "Blow out" (1981). Frank Sinatra et Dean Martin complices dans la vie sont bien sûr très à l'aise dans leurs rôles respectifs qui sont tout sauf de composition, notamment celui de Bama, le plus cohérent du film, assumant toutes les conséquences de son choix de vie notamment face à la maladie. Mais c'est bien, Shirley Mac Laine encore débutante, remarquée trois ans avant chez Hitchcock dans ""Mais qui a tué Harry ?" qui malgré un rôle assez succinct crève l'écran en quelques scènes par le mélange délicat de détresse et de naïveté mutine qu'elle imprime à son personnage. Excellent tour de chauffe pour son rôle phare deux ans plus tard dans "la garçonnière" de Billy Wilder. Une très belle réussite donc à porter au crédit de Vincente Minnelli qui a su malgré son penchant à l'emphase exprimer les fêlures intimes de chacun de ses personnages.
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2016
    Une direction d'acteurs sans fautes, (on oublie souvent le rôle magistral de Martha Hyer), une réalisation efficace (l'avant dernière scène spoiler: dans la fête foraine
    est assez fabuleuse) Là où ça va beaucoup moins bien, c'est au niveau du scénario, très faible et non maîtrisé, qu'est-ce qu'on a voulu nous montrer, que la vie de province aux Etats-Unis c'est pas la joie ? Tu parles d'un sujet (par ailleurs plutôt bien traité dans "Les plaisirs de l'enfer" de Mark Robson) . Si tout gravite autour du personnage de Sinatra, le reste va dans tous les sens sans jamais aboutir, et certaines situations manquent de crédibilité. Et puis il y a ce côté moral qui est traité de façon agaçante, spoiler: Sinatra jouant les gros redresseurs de tort avec sa nièce qu'il ne connait à peine, c'est tout simplement ridicule, et quand il va chez son frère lui reprocher son adultère c'est n'importe quoi. Trop de questions restent sans réponses : (le changement d'attitude de la femme de Kennedy au début, l'évolution de la santé de Martin…)
    . Le personnage de Shirley McLaine (très bien interprétée) avait-il besoin d'être à ce point caricatural (comme si une fille de mœurs légères se devait d'être forcément idiote ?). Les rapports entre Sinatra et Martha Hyer sont en revanche plutôt bien vus. On ne le dira jamais assez un scénario médiocre ou moyen ne peut aboutir à un bon film quel que soit la savoir faire des acteurs et du réalisateur.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2015
    S'il y a bien une chose que l'on doit saluer chez Minnelli, c'est son incroyable ambition narrative, qui passe dans "Some came running" par une étonnante circulation de points de vue, brouillant ainsi les différences d’ordinaire marquées entre personnages principaux et personnages secondaires. Reste que Dave Hirsh, incarné par un superbe Frank Sinatra, demeure le point central de ce film qui raconte une pluralité de relations (amoureuses ou d'amitié). Instable sentimentalement et limite alcoolique (Sinatra et Martin tournent essentiellement au whisky), Dave est donc dans une période de sa vie où rien n'est fixé et rien ne semble le réconforter : il témoigne de l'affection pour une jeune femme qui l'aime vraiment, sa relation amicale avec Bama Dillert (Dean Martin et son inséparable chapeau) ne repose presque que sur des parties de carte et ses sentiments qu'il éprouve pour une prof de littérature ne sont pas partagés. Il est d'ailleurs dommage que l'histoire d'amour, qui reste le segment le plus important du film, soit en fin de compte le plus décevant car trop statique dans son parcours. "Some came running", dynamique et remarquablement équilibré dans ses différents registres, manque pourtant de bouleverser dans un final un rien mécanique dans sa construction, lequel n’entache en rien un ensemble d'une belle originalité formelle.
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