La Reine Vierge, 1953, de Georges Sidney, avec Jean Simmons, Stewart Granger, Charles Laughton et Deborah Kerr. Film historique, très « daté », ce qui n’est pas bien grave, puisque l’histoire de « Young Bess » (titre original) est celle, très romancée, de la Reine Elizabeth 1ère, en plein XVIè siècle. Lorsqu’elle accède au trône, qui ne lui était pas du tout destiné, à 25 ans, en 1558, sa gouvernante et l’intendant, revoient le passé, depuis la petite enfance de Bess, avec les différents mariages de son père, le terrible roi Henri VIII d’Angleterre (qui faisaient régulièrement exécuter ses épouses, dont Anne de Boleyn, la mère d’Elizabeth), les intrigues de cours et la passion de l’adolescente pour Thomas Seymour, amiral de la flotte. Ce dernier est envoyé à l’échafaud par son propre frère, qui dirige le conseil de régence du jeune roi Edouard, fils de Catherine Parr. La légende veut que, parce qu’elle ne put sauver son grand amour, Elizabeth lui resta fidèle, d’où, la virginité. Passionnant, en grande partie grâce aux qualités de l’interprétation.