Mon compte
    Lenny
    Note moyenne
    3,9
    329 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Lenny ?

    35 critiques spectateurs

    5
    5 critiques
    4
    20 critiques
    3
    7 critiques
    2
    3 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2023
    Un biopic stylé et intéressant sur le destin tragique d’un célèbre comique anticonformiste et son combat pour le liberté d’expression dans l’Amérique puritaine des années 50, filmé dans un sublime N&B, et incarné par un Dustin Hoffman magistral.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2021
    Attention grand film des 70's avec de l'humour corrosif, de la gloire et beaucoup de dèboires! L'histoire retrace les dernières annèes du comique satirique le plus controversè des Etats-Unis! Dustin Hoffman, qui avait ètè le forçat faussaire de "Papillon" l'annèe prècèdente, devint ici Lenny Bruce, improvisateur hors norme, devant la camèra très inspirèe de Bob Fosse! Hoffman s'investit comme jamais dans ce personnage difficile, riche et particulièrement complexe! Lenny Bruce dènonce, connait le succès, avant de connaitre l'hèroïne, les nombreux procès et la dèchèance! Le travail est impressionnant, Hoffman ne faisant qu'un avec le cèlèbre fantaisiste amèricain à la verve truculente et agressive! Tragique et inoubliable comme sa partenaire, Valerie Perrine, qui tient la dragèe haute au pathètique Hoffman, obtenant au passage le Prix d'interprètation fèminine pour sa crèation extraordinaire de strip-teaseuse! Sans doute le chef d'oeuvre de Bob Fosse, clairement à son apogèe...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    687 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2021
    Lenny constitue certainement l’un des meilleurs biopics réalisés, tant il parvient à convertir l’approche documentaire exigée par son postulat en une démarche esthétique virevoltante qui procède par échos, sauts dans les âges et les lieux, ellipses nombreuses afin d’incarner par le mouvement à la fois le rythme effréné du show et la vitesse incontrôlable d’une vie menée dans l’outrance. Bob Fosse signe une œuvre dont la vélocité et la confusion apparente miment à merveille les prestations de Lenny Bruce sur scène : son film épouse l’improvisation de l’artiste – en réalité savamment construite par l’écriture du scénario et le montage – et évite ainsi les écueils d’un parcours biographique linéaire. Ici, la trajectoire suivie n’est pas celle d’un individu depuis sa naissance jusqu’à son décès mais bien celle d’un génie à l’œuvre, en représentation devant un public et lancé en privé dans une (re)construction permanente de son personnage. Le long métrage montre très bien comment l’intimité nourrit l’extimité, soit le désir de révéler à autrui des aspects de sa personne jusqu’alors gardés cachés, le désir de s’exhiber, de nourrir le spectacle de sa propre histoire. Là réside le scandale véritable : non pas tant transgresser des tabous en recourant à des mots, à des expressions ou à des thématiques jugés vulgaires, mais se saisir de l’actualité comme d’une matière à explorer par le prisme du burlesque et du trivial. Les tabous sont brisés pour construire du sens et donner le réel à penser au spectateur ; il ne s’agit pas de choquer pour choquer. Lenny Bruce apparaît aussitôt tel un prophète accusé de corrompre les autres alors qu’il démasque l’hypocrisie environnante. Le film brosse en creux le portrait bouleversant d’un amour fou qui ne semble pouvoir s’épanouir que dans la redécouverte perpétuelle de l’autre ; son ennemi juré est la routine qui détruit tout et conduit aux paradis artificiels. Par le biais d’un destin singulier, Bob Fosse représente une époque de l’histoire de l’Amérique et une génération marquée par la libération des mœurs. Une œuvre immense au noir et blanc sublime et magistralement interprété par Dustin Hoffmann et Valerie Perrine.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 546 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2021
    Il y avait un tas de grands comiques de standup actifs à l'époque dont chacun aurait fait un meilleur choix comme Frank Gorshin qui était un grand imitateur et terriblement drôle aussi. Hoffman a donné une performance sèche comme de la poussière qui m'a complètement déçu de plus il était trop petit pour le rôle. À l'époque l'industrie cinématographique avait abandonné son approche éprouvée et avait déplacé son siège social à l'est d'Hollywood et produisait une série de films prétentieux et souvent de mauvais goût influencés par l'industrie européenne du cinéma d'art et d'essai. Dans une tentative malavisée de marquer des points auprès des cinéphiles ayant fait des études supérieures l'école de New York a ignoré le goût populaire avéré du public en faveur d'une tentative bidon de légitimer culturellement les films américains en les rendant moins commerciaux et plus semblables à leurs homologues européens de ce genre généralement moins populaires et moins bien faits...
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2020
    Après Cabaret je continue mon cycle Bob Fosse. Radicalement différent, ce Lenny est pour autant tout aussi réussi. A la fois ludique, drôle et sombre, tel un documentaire on part à la recherche de Lenny (comique américain des années 50/60 à l'origine du stand-up) en suivant des interviews de personnes l'ayant connu (femme, mère, agent...). Une nouvelle nomination à l'Oscar pour Dustin Hoffman, une aussi pour Valérie, formidable. Rôle qui lui valut le prix d'interprétation à Cannes en 1975. Un biopic très réussi pour un grand film.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    529 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2020
    Quand on s'attaque à un biopic, il faut choisir. Ouvrage de taxidermiste, pour refiler du lustre à son icône disparue, déchue ou méconnue ? Ou proposition de mise en scène (et de réflexion) autour d'un personnage replacé au centre d'un microcosme qu'il a bouleversé ?
    Bob Fosse est notoirement célébré pour ses comédies musicales (Cabaret, Que le spectacle commence). Il change peut-être de registre avec Lenny, mais son expérience sur un cinéma de l'image en mouvement ne sera pas en veilleuse. Le film ne dépareillera pas aux côtés de monstres comme Citizen Kane ou The Social Network. À l'inverse d'une convention qui induirait une structure hagiographique et à une certaine lenteur, la vie du comique Lenny Bruce se fractionne en entretiens, flash-backs, points de vue qui se succèdent ou s'alternent, se répondent ou se contredisent. Un exercice de montage brillant puisqu'il condense sans éluder, en plus d'embarquer son spectateur pour un amusant puzzle qui s'assemble à vitesse grand V. Devant la caméra, Dustin Hoffman livre une de ses compositions les plus endiablées. La belle galerie de seconds-rôles (Valerie Perrine, Jan Miner) offrent de jolis rebonds à ces morceaux choisis.
    Impossible de ne pas parler de ce noir et blanc expressionniste, qui joue à merveille des dualités claires-obscures du personnage, de ses proches ou de l'Amérique. À l'instar des travers que Lenny s'employait de railler, le film de Bob Fosse passe le pays de la liberté aux détecteurs de mensonges. Notamment dans son rapport hypocrite à ces tabous qu'il taxe d'obscènes ou d'antipatriotisme en public alors qu'en privé...Lenny Bruce fut autant un résistant à la censure bienpensante qu'une victime tragique des rafles anti-subversives.
    Son destin et le film qui lui est consacré rappellent que même les plus petits combats ont eu besoin des plus grand esprits. Si la victoire à le goût d'un triomphe à la Pyrrhus, Lenny est le plus beau mausolée qu'on pouvait accorder à celui qui y a consacré l'essentiel de sa vie.
    sebvde
    sebvde

    6 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2020
    Réalisé en noir et blanc sous de forme fiction-documentaire, "Lenny" est une évocation de la vie de l'humoriste Lenny Bruce entrecoupé de sketches et de témoignages.
    Grosse performance de Dustin Hoffman majestueux dans son rôle dont il gagnera l'Oscar du meilleur acteur.
    Grand coup de coeur aussi pour l'actrice Valérie Perrine dans un rôle à la fois émouvant, provoquant et charnel.
    Un film percutant totalement atypique tant pour sa réalisation que pour son montage, c'est un film intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 janvier 2018
    A part quelques scènes inutiles à passer en accéléré, ce film retient l'attention grâce aux dialogues anti-puritain.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2017
    Un film en hommage à un autre de ces comiques dont le public se partageait entre les admirateurs et les détracteurs, à la manière d'Andy Kaufman, sauf que Lenny Bruce n'était pas adepte des canulars mais plutôt de l'obscenité. Mais qu'est-ce que l'obscenité ? Le film en noir et blanc de Bob Fosse amène parfaitement cette réflexion, ou plutôt la ramène de l'époque de "Lenny" qui l'a initialement formulée avec une subtilité provocante, à tel point qu'il fut souvent emprisonné. Malheureusement, l'humour est très mal transmis, et le choix d'entrecouper l'histoire de fausses interviews non seulement casse le rythme, mais fait passer l'oeuvre plus pour un documentaire que pour un biopic romancé. Résultat : une heure quarante minutes d'une soupe inintéressante qui se balade entre les deux, une durée qu'on aurait pu amputer des deux tiers si cela ne signifiait pas couper le sifflet à Dustin Hoffman dans son interprétation malgré tout convaincante d'un comique philosophe.

    Un film en hommage à un autre de ces comiques dont le public se partageait entre les admirateurs et les détracteurs, à la manière d'Andy Kaufman, sauf que Lenny Bruce n'était pas adepte des canulars mais plutôt de l'obscenité. Mais qu'est-ce que l'obscenité ? Le film en noir et blanc de Bob Fosse amène parfaitement cette réflexion, ou plutôt la ramène de l'époque de "Lenny" qui l'a initialement formulée avec une subtilité provocante, à tel point qu'il fut souvent emprisonné. Malheureusement, l'humour est très mal transmis, et le choix d'entrecouper l'histoire de fausses interviews non seulement casse le rythme, mais fait passer l'oeuvre plus pour un documentaire que pour un biopic romancé. Résultat : une heure quarante minutes d'une soupe inintéressante qui se balade entre les deux, une durée qu'on aurait pu amputer des deux tiers si cela ne signifiait pas couper le sifflet à Dustin Hoffman dans son interprétation malgré tout convaincante d'un comique philosophe.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2016
    Un film assez formidable sur un personnage provocateur et presque sans limite. Il me fait penser un peu à Gainsbourg en version comique. L'humour n'est certes pas grand public et plutôt corrosif et agressif mais le film en lui-même est franchement incroyable. Hoffmann excellent et la narration prenante.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2016
    De la mise en scène à l'interprétation ce film n'a pas vieilli et la liberté d'expression demeure bien évidemment toujours en alerte. Avis bonus Le point de vue d'un grand directeur de la photo Darius Khondi , plus qu'intéressant
    Pour en savoir plus
    felix-cobb
    felix-cobb

    18 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Dustin Hoffman brille dans la peau de Lenny Bruce, artiste méconnu dans lequel on reconnaîtra sans trop de mal les origines controversées du stand-up. Et, outre la performance de son acteur principal, il est important de souligner que le film de Bob Fosse présente une maturité de corps et d'esprit saisissante, à l'image de Lenny, cet amoureux de l'ironie qui, comme un Socrate en son propre lieu de vie et en son propre temps, fut mené malgré lui à la mort par les tenants d'une société irréfléchie refusant d'entendre à travers son discours la véritable valeur des mots et des choses auxquelles ils renvoient.
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Connu notamment pour son génialissime "Que le Spectacle Commence", Bob Fosse aura pourtant bien fait un tour à Cannes cinq ans plus tôt avec "Lenny", biopic de Lenny Bruce, humoriste peu connu en France qui se battit corps et âmes contre l'injustice et l'hypocrisie et pour la liberté d'expression dans les années 60, provocateur de génie qui aura subit tous les excès.

    Aussi peu connu que que son héros, "Lenny" est donc un biopic qui traverse une Amérique désenchantée dans l'atmosphère agréable, humide et contagieuse des cabarets, du jazz, des femmes, de la drogue, tout en suivant un personnage attachant et majestueusement reflété à l'écran par un Dustin Hoffman absolument sidérant, maitrisant à la quasi perfection ses regards, les tics du personnage, le tout pour voler dans l'ombre. Et loin d'être classique, la film se place dans une structure narrative quasi documentaire, loin d'être incongrue, le procédé du flash back trouve sa place pour assister à ce show sans couleurs, si ce n'est celle de la lumière. Interviews des proches de Lenny, réflexion sur son passé déconstruite, magistrale satire de la bien pensance, de l'injustice, de la guerre du viet-nam et de la fermeture d'esprit, du mode de vie américain. Filmant dans une grande mélancolie la fumée et cette semi descente aux enfers d'un réalisme absurde, filmant pratiquement la vie derrière un masque totalement ironique.

    Finalement boudé par le jury de Cannes qui lui accordera uniquement le prix de la meilleure interprétation féminine, "Lenny" figure déjà parmi ses biopics marquants qui ne se limitent pas qu'à résumer le destin tragique de leur protagoniste. Une véritable science du cinéma totalement sublime... Un sketch chaud, hypnotique, et un Hoffman qui aurait bien mérité un Lenny.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 août 2014
    Un biopic qui propose quelques très belles scènes mais l'ensemble manque de consistance. il ne rencontrait personne à part sa femme, sa tante et son producteur?
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2014
    "Lenny" est un film de Bob Fosse sorti en 1974 racontant le parcours de l'humoriste satyrique Lenny Bruce dans les années 50-60, son combat pour défendre la liberté de parole face à la justice américaine. Le film est monté en partie comme un documentaire fait de témoignages fictifs ainsi que des passages de sa vie faite d'excès, de complication d'ordre sentimental et familial, et surtout de ses spectacles ayant un regard vivement critique sur l'existentialisme et la société de l'époque. Dustin Hoffman interprète le rôle de Lenny et il est juste exceptionnel, ce qui lui vaudra une nomination aux Oscars en 1975, une vraie composition qui prouve une fois de plus son immense talent. Valerie Perrine est également excellente dans le rôle de la compagne de Bruce avec un jeu tout en nuance avec beaucoup de subtilité. La réalisation de Bob Fosse est vraiment excellente, filmant les cabarets fumants avec un côté intimiste très intéressant, je garde aussi en mémoire le passage du trip de drogue, sans aucun son pendant plusieurs minutes, très original et scotchant. Le parcours du comique est assez atypique et attachant, ça m'a donné envie de me documenter après avoir vu le film pour en savoir plus sur le vrai Lenny Bruce. Ce long métrage est vraiment a voir pour découvrir son histoire, l'interprétation fantastique de Hoffman et son ambiance particulière. Brillant !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top