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FaRem
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1,5
Publiée le 3 juillet 2023
Tom O'Toole, un détective privé, accepte d'enquêter sur un meurtre à la demande d'Angela Crispini, une femme qui semble cacher quelque chose. C'est en tout cas ce que laisse croire chacune des scènes qu'ils partagent ensemble. "Everybody Wins" est un film à énigme avec aucun suspens et une enquête, si on peut appeler ça ainsi, qui se résout tout seul au fur et à mesure que les langues se délient. Entre des personnages aussi ennuyeux les uns que les autres et un récit poussif pas une seule seconde palpitant, "Everybody Wins" est un film terrible qui n'a pas grand-chose à offrir.
Massacré par la critique américaine à cause de son scénario, cette œuvre de Karel Reisz est pourtant un très bon film, mais il a le malheur d'être complètement hors code. spoiler: Une prostituée impliquée dans un meurtre manipule un privé, afin de faire sortir de prison un innocent condamné injustement. Le détective découvre en enquêtant que cette affaire cache un réseau de corruption allant jusqu'au sommet de l'administration. Le privé veut alors dénoncer toutes ces magouilles, mais la femme fera en sorte que le juge refuse d'aller plus loin, son but était uniquement de ne pas faire condamner un innocent. La prestation de Debra Winger, très sexy est remarquable et Nick Nolte lui donne efficacement la réplique, Et en plus on a une jolie musiquette. Un bon film.
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3,0
Publiée le 14 août 2019
Le monde est gouvernè par l'autosuggestion! La vie elle-même est toujours à mi-chemin du rêve! Quelque fois c'est vrai que ça y ressemble! Nick Nolte en dètective privè dèsargentè et Debra Winger en femme introvertie qui cherche à le charmer dans un polar très estimable de l'engagè Karel Reisz! Une affaire de meurtre (celui d'un docteur) dont Winger connaît le coupable! Cela amène un certain nombre de question de la part de Nolte! Le personnage de Fèlix Daniels, neveu de la victime, n'ètant que la partie èmmergée de l'iceberg! Heureusement Dieu a placè dans ce monde des êtres vouès à se battre pour la vèritè et la justice! Tom & Angela en font partis même si cette sèductrice ne s'ouvre pas facilement à ce dètective dans cette affaire qui empeste [...] Disons-le tout net : "Everybody Wins" souffre de ne pas être assez connu malgrè son casting! Le personnage de Winger est difficile à cerner, donnant l'impression d'attraper une plume dans une tornade! De la possession psychique! Ce qui dèstabilise Nolte et le spectateur! Belles prises de vue dans cette ville minière de Norwich au Connecticut et excellents morceaux choisis du chanteur et guitariste Leon Redbone...
Réalisateur anglais d'origine tchécoslovaque, Karel Reisz a fait ses débuts de réalisateur en devenant aux côtés de Tony Richardson, Lindsay Anderson et John Schlesinger l'un des principaux animateurs du Free cinéma, sorte de Nouvelle Vague néo-réaliste qui bouscula les codes du cinéma anglais au début des années 1960. En trente ans de carrière, il ne réalisera que neuf longs métrages entre Hollywood et l'Angleterre de ses débuts. "Chacun sa chance" où il retrouve Nick Nolte après l'avoir dirigé dans le très beau et méconnu "Les guerriers de l'enfer", est son dernier film avant qu'il ne se consacre définitivement au théâtre jusqu'à sa mort à Londres en 2002. "Chacun sa chance" ("Everybody wins") est adapté d'un scénario original du grand dramaturge new yorkais Arthur Miller. Tom O'Toole (Nick Nolte), un détective privé réputé pour sa pugnacité est sollicité par Angela Crispini (Debra Winger), une jeune femme au statut indéfini, pour l'aider à obtenir la libération d'un adolescent emprisonné pour le meurtre de son oncle dont elle est persuadée qu'il est innocent car victime d'un complot destiné à masquer une vérité qui mise à jour impliquerait moult notables locaux. Le détective tout d'abord étonné par l'intense entreprise de séduction déployée par sa commanditaire pour lui faire accepter l'affaire, tombe rapidement amoureux. La personnalité très tourmentée et aux multiples facettes de Miss Crispini va grandement compliquer une enquête qui par des chemins détournés lève le voile sur les turpitudes des édiles locaux. Pris dans la mélasse que lui concocte la troublante Angela Crispini, O'Toole va finalement comprendre qu'il n'a été que le dé d'un jeu de l'oie qui se joue sans lui . Le film a été plutôt fraîchement reçu par la critique américaine hormis Pauline Kael l'influente critique du « New Yorker », l'une des seuls à avoir apprécié les arabesques finement ciselées par Arthur Miller dont Karel Reisz s'est habilement servi pour mettre en valeur le jeu de Debra Winger alors au sommet de sa courte gloire qui exprime encore une fois cette manière si particulière d'habiter ses rôles qui en fait une actrice à part. Le portrait acerbe des mœurs de la bourgeoisie de province américaine, prête à user de tous les stratagèmes pour préserver sa tranquillité et ses intérêts est gravé du sceau de la dérision grâce à la performance tout en finesse d'un Nick Nolte dont on ne dira jamais assez qu'il a été l'un des plus grands acteurs de sa génération. La musique enjouée de Mark Isham finit de donner le ton. Souvent à contre-courant mais aussi perspicace, Pauline Kael avait bien raison. Ce dernier film de Karel Reisz n'a rien d'infamant bien au contraire, concluant d'une manière fort réjouissante une filmographie certes très resserrée mais sans aucun compromis. On notera enfin, outre la présence de l'indispensable Jack Warden, la prestation complètement hallucinée de Will Patton en loubard déjanté aux envolées christiques.
D'entrée l' histoire ne colle pas et malheureusement plus on avance dans le film moins les réactions des personnages sont crédibles. Bref le film ne tient pas debout et cela devient assez énervant de voir Debra Winger et Nick Nolte jouer dans le vide.
Un bien bon film apparemment incompris si l'on en juge par les avis postées en ces lieux, parce que mal vendu d'une part (le film n'est pas le thriller sulfureux que sa BA d'époque essayait de promouvoir) et non-conventionnel d'autre part. Si on le prend juste par son versant thriller, on en sera pour ses frais en plus de passer à coté de précieuses choses. Car c'est un film de personnages, K.Reisz est bien plus intéressé par eux que par son intrigue principale, quelque peu confuse et (volontairement) embrouillée. Dans ce film les enjeux affichés ne sont pas les enjeux essentiels. Et Reisz a une façon de raconter son histoire à la fois simple et rafraichissante, ou le porpos passe en intra, de manière naturelle. Les acteurs sont parfaits. De Nick Nolte, imposant, incertain, humain, à Will Patton, intrigant et inquiètant, en passant par Debra Winger, dans un rôle pourtant ô combien casse-gueule et plus méritant que celui d'enquêtrice qu'elle avait dans Veuve noire. Le Rafelson ne joue pas d'ailleurs dans la même cour, lui racole et se pose en utilisateur d'une formule quant Reisz trouve sa voie en s'écartant des sentiers balisés. Belle photo, belle histoire, belle œuvre modeste. Et c'est aussi, qu'on le veuille ou non, un vrai film de privé comme on en fait plus.