James Cameron est décident abonné et au Chef d’œuvre et à la Science-Fiction et nous livre ici un beau film d'angoisse sous marine avec pour une fois un être extra-terrestre poétique et loin des poncifs ridicules habituels dans ce genre de production. Mary Elisabeth Mastrantonio et ed Harris sont superbes dans cette épopée sous-marine et Michael Biehn est un méchant diablement efficace.... Un autre film que je ne me lasse pas de voir et revoir.
Presque dix ans avant la déferlante " Titanic ", James Cameron réalisait un film cristallin, à la logistique lourdingue, à l'équilibre fragile et à la beauté terrassante, SON odyssée, SON chef-d'oeuvre : " Abyss ". Fasciné par l'élément liquide, par la mine de trésors qu'il renferme et par son ambiguïté latente (à la fois menace potentielle et source de progrès pour l'Homme qui tente de le dompter), allant jusqu'à lui accorder une conscience propre (en ce sens, la version longue cite judicieusement le philosophe allemand Friedrich Nietzsche : " ...when you look long into an abyss, the abyss also look into you... "), Cameron remue ciel et terre pour mettre en boîte le film de ses rêves. Alors la Fox, satisfaite de son travail sur " Aliens ", débloque un budget pachydermique de plus de 60 millions de dollars (de 1988) ; et Jimbo de réaliser dans les vestiges d'une centrale nucléaire -en digne illusionniste qu'il est- un film divin, spectaculaire, gracieux et profondément dramatique. Le cinéma rêvé, quoi... [...] Si bien qu'on pardonne le final du genre " tout est bien qui finit bien " [...] et l'on savoure une nouvelle fois ces trois séquences enchaînées, emblématiques du cinoche du réal canadien : le pétage de plomb de Coffey (Biehn à son meilleur) et le monumental combat sous-marin qui suit ; le sacrifice aveugle de Lindsey, Budd ramenant son corps inanimé vers Deepcore (perdu dans l'immensité bleu-noir de l'océan, un plan inoubliable) ; la scène de réanimation désespérée de Lindsey, cinq minutes intenses durant lesquelles l'immense Ed Harris martèle la carcasse inerte de la pauvre Elisabeth Mastrantonio, cinq interminables minutes où l'on se refuse la venue de la Mort [...], une ode à l'espoir absolu. Ne nous y trompons pas : sous ses faux airs de blockbuster thuné comme un gagnant de l'Euromillion, " Abyss " est une oeuvre d'une délicatesse et d'une sincérité inouïes, un diamant pur du cinéma de genre.
Le chef-d'oeuvre de Cameron ! Du grand spectacle mettant en scène un Ed Harris au mieux de sa forme. Tout les ingrédients sont réunis : un scénario béton, du fantastique, du poétique, une incroyable émotion, une histoire d'amour magnifique. Un grand grand film.
Un film fabuleux,doublé d'une réflexion sur la nature meurtrière de l'homme,qui veut à tout prix détruire ce qu'il ne connait pas ou qui peut lui apporter du bien-etre. Fascinant,émouvant,féérique et somptueux. Le meilleur film de Cameron.
Confrontant les deux facettes d'une humanité face à des évenements qui la dépasse (la curiosité et l'émerveillement d'un côté, la peur et la folie de l'autre), James Cameron sign incontestablement son chef-d'oeuvre, fable humaniste et ambitieuse, à la limite parfois de la métaphysique, merveille aussi bien visuelle qu'émotionnelle, doublée d'un défi technique incroyable.
Cameron, en transposant son Aliens dans les fonds sous-marins, signe certainement avec Abyss son film le plus abouti. Action, effets spéciaux, suspense, le cinéaste assure le spectacle avec un savoir faire rare avant de rendre, dans un dernier acte, un vibrant hommage à 2001 et à Rencontre du 3ème type. Ed Harris et Mary Elizabeth Mastrantonio trouvent ici leurs rôles majeurs tandis que Michael Biehn incarne un savoureux méchant...
Action, suspens, paranoïa et haute pression, seul les effets spéciaux commencent à se faire vieux. Excellent film qui se fait assez étrangement plutôt discret dans le filmographie de Cameron.
Le meilleur film de James Cameron a ce jour, selon moi. Superbement réalisé, avec un scénario en béton, des acteurs inspirés, et des décors magnifiques, laissant place tantôt a une réelle tension, tantôt a du spectaculaire presque épique. Formidable...
Un budget titanesque pour l'époque, des decors grandioses, des effets spéciaux tout ca pour non pas faire un film d'action mais raconter une merveilleue et tres emouvante (on pleure a chaque fois) histoire d'amour. Mais pour les amateurs de sensation forte il y a quand même une formidable poursuite en mini sous marin, une tensin palpable bref un minimum d'action. Mais ce n'est pas le coeur du film qui est d'une poésie aussi bien visuel que sonore. Emaillé de scene splendide (l'apparition des extraterrstres, la scene de réanimation et celle qui la precede) cette oeuvre unique n'as pas pris une ride et reste encore a ce jour l'un des meilleurs film de S.F qui soit. Un petit mots sur la fin pour conclure qui peut parraitre simpliste mais qui donne tout de même a reflechir sur le monde dans le quel nous vivont. Un pur bohneur, un pur CHEF D'OEUVRE.
Waw ... je ne pensais pas qu'un film pourrait encore me faire voyager ou rêver comme peu de films que j'ai vu. Mais James Cameron est là, ce maitre du cinéma. Avec Abyss il nous montre ce que nous voulons voir. Au fond de l'océan, à plus de 10 000 pieds sous terre, dans l'obscurité anguoissante. La fin est magique, monstrueuse, énorme ! Les musiques sont superbes, les effets speciaux magnifiques. Que demander de plus ? Bravo et merci James Cameron.
Sans être le plus grand chef d'oeuvre que l'on ait connu, Abyss révèle un terrain d'aventures inexploité, les fonds marins (parfois l'impression de voir un space opéra en plus grandiose et sous l'eau). Abyss exploite nos peurs (en tout cas les miennes) claustrophobie, sous l'eau, montre que l'homme est la pire menace pour l'homme, avant de reveler un final psychédélique, transportant. Bref, un énorme film où Cameron fait ce qu'il sait faire de mieux (filmer des histoires d'amour sur fond de violence, d'univers psyché où les militaires, soit la guerre, est la pire menace pour l'homme)
Le meilleur film de Cameron, on y retrouve d'ailleurs les marques habituelles de cinéaste: l'omniprésence des machines, les personnages féminins de caractère. Très bonne idée que de placer une histoire de SF dans l'univers des grands fonds marins. Dans son rôle de machine de guerre qui grille un fusible, Michael Biehn est très bien. Film très maitrisé même dans ses moments d'accalmie. Il est lent, certes, mais la lenteur est un rythme, et ce rythme donne d'autant plus d'impact aux grands moments du récit.