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Votre avis sur Abyss ?
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Ti Nou
Entre une love story ratée et une morale pompeuse et prétentieuse, ce film de James Cameron évite de peu la catastrophe grâce à son aspect huis clos réussi et à la réalisation toujours aussi virtuose du maître.
Un scénario excellent (car mêlant à la fois réalisme et science-fiction) au service d'une réalisation efficace signée James Cameron ! Celui-ci évite la surenchère en effets spéciaux (qui sont d'ailleurs remarquables pour l'époque) et l'on passe un très bon moment devant cette grosse, mais efficace, machine hollywoodienne...
Avec 20 ans de retard, difficile de juger objectivement ce film car pour une bonne partie du film, cela a été pour moi, un ennuie profond… Cependant, les 2 acteurs principaux sont bons, l’histoire au final est prenante et les effets spéciaux sont réussi. On reconnaît parfaitement l’univers, le style J.Cameron. Ce qui m’a énormément plus, c’est la dernière demi-heure ! Fascinante. Une vraie réflexion s’installe au générique et le film prend d’un coup tout son sens. Dommage qu'il ne ne se révèle qu’ à la fin.
Un film assez impressionnant, beaucoup de suspens et de tension au rendez-vous. [spoil]Quoi que vers la fin on commence à comprendre que ça va bien se finir. En particulier à cause de la scène ultra tiré par les cheveux de la réanimation de Lindsey, la femme du héro.[/spoil] Les personnages ne sont pas vraiment attachants mais ce film est de qualité et le final est vraiment impressionnant.
J’ai vu Abyss dans ses deux versions. La longue porte bien son nom puisque je trouve que le rythme est trop lent et n’apporte pas grand-chose de plus sauf peut-être sur la fin... Et c’était déjà le cas dans la version en salle où il y a un instant mollasson à mi-parcours. Le film est donc beaucoup moins efficace qu’un « Rencontre du Troisième Type » dans le même genre malgré des scènes d’action supérieures.
L’histoire ne me convainc qu’à moitié. On ne comprend pas bien l’enjeu avec la tête nucléaire. Le conflit russo-américain exposé est en retard par rapport à l’époque du film et de l’action. La morale se révèle donc pompeuse et inadaptée. Mais ce sont les incohérences qui me dérangent le plus : les personnages nagent tranquilles en haute profondeur, la plongée abyssale de plusieurs centaines de mètres est sans effet notoire sur un protagoniste,... La gestion de la pression sous-marine est mal gérée. En étant passionné par l’eau, James Cameron aurait pu s’appliquer davantage.
Malgré tout, sa réalisation est saine et permet de faire abstraction des invraisemblances. Les acteurs fournissent de très bonnes prestations avec un percutant Ed Harris, et la plupart des scènes dynamiques produisent les effets attendus. La rencontre avec les créatures est visuellement magnifique.
L’histoire ne me convainc qu’à moitié. On ne comprend pas bien l’enjeu avec la tête nucléaire. Le conflit russo-américain exposé est en retard par rapport à l’époque du film et de l’action. La morale se révèle donc pompeuse et inadaptée. Mais ce sont les incohérences qui me dérangent le plus : les personnages nagent tranquilles en haute profondeur, la plongée abyssale de plusieurs centaines de mètres est sans effet notoire sur un protagoniste,... La gestion de la pression sous-marine est mal gérée. En étant passionné par l’eau, James Cameron aurait pu s’appliquer davantage.
Malgré tout, sa réalisation est saine et permet de faire abstraction des invraisemblances. Les acteurs fournissent de très bonnes prestations avec un percutant Ed Harris, et la plupart des scènes dynamiques produisent les effets attendus. La rencontre avec les créatures est visuellement magnifique.
James Cameron dans son univers favori : au fond des océans. Lent et suffocant, assez hypnotique, Abyss est une oeuvre à part, dont l'orientation finale laisse néanmoins circonspect.
Là encore une vision originale de ce que pourrait être les extra-terrestres (ou plutôt ici les "intra-terrestres"), frisant même l'excès de créativité, à tel point qu'on n'y croit que très peu -même si ça peut paraître légitime pour de la SF-.
Beaucoup de bonnes idées cependant avec un beau design, la bande son est elle aussi parfaite.
Beaucoup de bonnes idées cependant avec un beau design, la bande son est elle aussi parfaite.
Inévitable. Surtout pour la scène incroyablement mélodramatique de la noyade en caisson.
Xavi_de_Paris
"Abyss" est une oeuvre d'une beauté considérable, James Cameron cherchant dans chaque plan sous-marin à nous en mettre plein la vue. Il parvient en même temps à introduire plusieurs évènements et péripéties qui permettent de maintenir un certain intérêt au récit général. Des scènes d'une certaine intensité cotoient d'autres à tonalité plus dramatique. Les acteurs, au top, jouent leur partition à merveille. La scène finale, grandiose, est quant à elle absolument bluffante. Ce qui est gênant est peut-être la longueur du film, même si on ne s'ennuie pas. Cette longueur est plutôt due à la lenteur relative du rythme. A voir, quand on est amateur du genre évidemment. Les autres s'ennuieront sans doute.
Mettant en oeuvre, pour la première fois de l'histoire du cinéma, des nouvelles technologies pour les besoins du tournage en milieu sous-marin, Cameron réalise ici un film avec un double aspect : un thriller "en profondeur" et un aspect fantastique/SF.
Pendant 2h30, Cameron nous plonge dans l'eau et dans son histoire sans jamais nous faire remonter la tête à la surface, nous tenant en l'haleine grâce à une mise en scène soigné et un scénario rythmé. Et même si on a quelques petits défauts de-ci delà, on en fait tout de suite abstraction. Il est donc impossible de s'ennuyer pendant ce film. Film culte à voir.
Pendant 2h30, Cameron nous plonge dans l'eau et dans son histoire sans jamais nous faire remonter la tête à la surface, nous tenant en l'haleine grâce à une mise en scène soigné et un scénario rythmé. Et même si on a quelques petits défauts de-ci delà, on en fait tout de suite abstraction. Il est donc impossible de s'ennuyer pendant ce film. Film culte à voir.
Un tres bon film de James Cameron. Une histoire tres intéressante racontée avec passion, en effet le scenario semble avoir été écrit avec un grand intérêt de la part du cinéaste, c'est une des qualités essentielles de ce film... Le film est cependant assez inégal : Il y a une première partie, regardable, mais pas passionnante, avec des personnages lourds et pleins de clichés, et une seconde partie magistrale ! D'une grande beauté, c'est fascinant et émouvant ! Au final, il y a de quoi être ravi..
Si Abyss n'évite pas certains écueils du cinéma à grand spectacle américain (excès de sentimentalisme, personnages caricaturaux,
spoiler:
happy end
...) le film – 2h50 dans sa version longue – est très divertissant et nous offre de nombreuses séquences ultra-spectaculaires dans les grandes profondeurs. spoiler: Et ici, comme dans E.T., les extra-terrestres sont porteurs d'un message pacifiste alors que l'ennemi est intérieur.
Avis aux claustrophobes : passez-vous de ce long-métrage.
...) le film – 2h50 dans sa version longue – est très divertissant et nous offre de nombreuses séquences ultra-spectaculaires dans les grandes profondeurs. spoiler: Et ici, comme dans E.T., les extra-terrestres sont porteurs d'un message pacifiste alors que l'ennemi est intérieur.
Avis aux claustrophobes : passez-vous de ce long-métrage.
James Cameron a toujours eu la chance de bénéficier d'un budget lui permettant une grande marge de manoeuvre sur ses films. Abyss ne fait pas exception. Se déroulant presque dans son integralité sous l'eau, l'ambiance oppressante est bien au rendez-vous. Le casting est excellent et contribue à abuser de notre crédulité ; et c'est un vrai plaisir. La dernière partie est peut-être la moins intéressante... (à commencer par le sauvetage de l'héroïne, abusément looooong !) puis le message moralisateur de la détresse de l'être humain (tien ? Nous n'étions pas au courant pour la bombe !) Néanmoins, la descente de Ed Harris reste vraiment prenante ! Pour les effets spéciaux, c'était épatant à l'époque ; et ça a pas trop mal vieilli aujourd'hui. Enfin, un gros pour le travail technique que ce film à dû demander ! James Cameron a vraiment du talent !
Très bon film, pour une fois qu'Ed Harris ne campe pas un "méchant" ou un brigand, ça fait plaisir à voir. Le film s'oublie assez vite après son visionnage, mais on se souvient tout de même qu'on a apprécié et qu'on serait prêt à le revoir sans hésiter. De bons acteurs et surtout un très bon scénario qui nous plongent dans une histoire intéressante.
Abyss : un brillant film noir. Presque un film dans l’espace, étant donné que les conditions spatiales sont les mêmes que sous la surface de l’océan.
Cette oeuvre est remplie de moments forts. La scène spoiler: où Lindsey est quasiment ressuscitée
peut pertinemment être qualifiée d’exagérée, spoiler: et je reconnais moi-même qu’il est bizarre, pour ne pas dire frustrant, que Lindsey annonce un quart d’heure d’efforts pour la ranimer alors que l’équipe abandonne au bout de trois ou quatre minutes réelles
. Mais sa longueur est tout sauf ennuyeuse. On a beau avoir vu le film plusieurs fois, on en oublie qu’on connaît le dénouement.
Mais plus généralement, alors ? Dans le premier quart du film, on trouvera les répliques un peu mal placées, soit trop vives, soit trop fougueuses. Mais cela se règle bien vite.
Au fond de l’eau, les personnalités s’opposent et les ennuis s’accumulent, poussant tout le monde au bord du gouffre (aussi bien au sens figuré qu’au sens propre, d’ailleurs). Les soldats tiennent lieu du plus gros stéréotype du cinéma américain dans ce spécimen : spoiler: deux d’entre eux survivent pour montrer que la Terre se repent, mais celui qui est le plus méchant, on s’en débarrasse
. Comme ce dernier est atteint de la folie des profondeurs, on aurait d’ailleurs pu s’attendre à ce que sa méchanceté soit un peu plus élaborée. Un peu à l’instar de la fin, du reste. C’est trop simple : spoiler: les aliens s’auto-proclament juges de notre planète et voilà que nous, puissant peuple humain, devons nous réduire en humilité devant leur menace ?
Ce sera le seul paragraphe fielleux que je rédigerai dans cette critique, car le reste a de quoi transporter. Le côté oppressant y est très bien reconstitué et on vibre pour l’équipe de choc que forment les foreurs sous-marins, pas du tout destinés à un travail plus palpitant et plus tentaculaire dans ses implications.
En parlant d’implications, il a fallut que j’attende le…quatrième ou cinquième visionnage, je n’en suis plus tout à fait sûr, pour réaliser que les implications politiques de ce film sont plus grandes encore que les suppositions de science-fiction qu’il contient : elles sont monstrueuses. Un véritable remake cinématographique de la crise des missiles de Cuba, où un petit groupe de personnes est forcé à faire partie de l’Histoire, avec un grand H. Certaines ne tiennent d’ailleurs pas le coup.
Ce qui est aussi intéressant dans les films d’une longueur certaine comme Abyss, c’est la récurrence des répercussions du comportement des personnages, et de voir leurs convictions les plus profondes s’effilocher lentement. Un film long présente également l’avantage de permettre de mettre plus de personnages dedans, et donc plus de densité et d’intérêt. Ne pas tomber dans le travers de personnages corrompus du point de vue de la critique est ainsi une prouesse, d’une certaine manière.
Rares sont les films qui échappent aux règles immortelles et stéréotypiques du septième art du point de vue américain, et Abyss n’échappe pas à la règle. Néanmoins, accordons-lui la vertu de la puissance et de la bonne retranscription du sentiment oppressant que peut susciter un milieu sous-marin. Il utilise sa longueur avec avantage et si le méchant est un peu simple, on n’a pas le temps de se remettre de nos émotions que la fête recommence.
Cette oeuvre est remplie de moments forts. La scène spoiler: où Lindsey est quasiment ressuscitée
peut pertinemment être qualifiée d’exagérée, spoiler: et je reconnais moi-même qu’il est bizarre, pour ne pas dire frustrant, que Lindsey annonce un quart d’heure d’efforts pour la ranimer alors que l’équipe abandonne au bout de trois ou quatre minutes réelles
. Mais sa longueur est tout sauf ennuyeuse. On a beau avoir vu le film plusieurs fois, on en oublie qu’on connaît le dénouement.
Mais plus généralement, alors ? Dans le premier quart du film, on trouvera les répliques un peu mal placées, soit trop vives, soit trop fougueuses. Mais cela se règle bien vite.
Au fond de l’eau, les personnalités s’opposent et les ennuis s’accumulent, poussant tout le monde au bord du gouffre (aussi bien au sens figuré qu’au sens propre, d’ailleurs). Les soldats tiennent lieu du plus gros stéréotype du cinéma américain dans ce spécimen : spoiler: deux d’entre eux survivent pour montrer que la Terre se repent, mais celui qui est le plus méchant, on s’en débarrasse
. Comme ce dernier est atteint de la folie des profondeurs, on aurait d’ailleurs pu s’attendre à ce que sa méchanceté soit un peu plus élaborée. Un peu à l’instar de la fin, du reste. C’est trop simple : spoiler: les aliens s’auto-proclament juges de notre planète et voilà que nous, puissant peuple humain, devons nous réduire en humilité devant leur menace ?
Ce sera le seul paragraphe fielleux que je rédigerai dans cette critique, car le reste a de quoi transporter. Le côté oppressant y est très bien reconstitué et on vibre pour l’équipe de choc que forment les foreurs sous-marins, pas du tout destinés à un travail plus palpitant et plus tentaculaire dans ses implications.
En parlant d’implications, il a fallut que j’attende le…quatrième ou cinquième visionnage, je n’en suis plus tout à fait sûr, pour réaliser que les implications politiques de ce film sont plus grandes encore que les suppositions de science-fiction qu’il contient : elles sont monstrueuses. Un véritable remake cinématographique de la crise des missiles de Cuba, où un petit groupe de personnes est forcé à faire partie de l’Histoire, avec un grand H. Certaines ne tiennent d’ailleurs pas le coup.
Ce qui est aussi intéressant dans les films d’une longueur certaine comme Abyss, c’est la récurrence des répercussions du comportement des personnages, et de voir leurs convictions les plus profondes s’effilocher lentement. Un film long présente également l’avantage de permettre de mettre plus de personnages dedans, et donc plus de densité et d’intérêt. Ne pas tomber dans le travers de personnages corrompus du point de vue de la critique est ainsi une prouesse, d’une certaine manière.
Rares sont les films qui échappent aux règles immortelles et stéréotypiques du septième art du point de vue américain, et Abyss n’échappe pas à la règle. Néanmoins, accordons-lui la vertu de la puissance et de la bonne retranscription du sentiment oppressant que peut susciter un milieu sous-marin. Il utilise sa longueur avec avantage et si le méchant est un peu simple, on n’a pas le temps de se remettre de nos émotions que la fête recommence.
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