Derniers Avis : Abyss - Page 8

Bon, je vais faire simple, j'ai été totalement conquis par les 2h30 de ce film mais extrêmement déçu par le quart d'heure de fin. Sans rigoler, les 95% du film sont parfaits, tant dans le traitement des personnages, tous excellents et bien interprétés, que dans la mise en scène de Cameron qui n'a aujourd'hui plus rien à prouver mais qui démontrait avec ce film toute l'étendue de son talent. Les séquences sous marines sont excellentes et la tension ne nous quitte plus dés la première demi heure du film passée, tant sous l'eau que dans la plateforme, le danger ne provenant pas toujours d'où on le croit. Vraiment, j'étais prêt à noter ce film de chef d'oeuvre, le suspense était là, je me demandais ce qui pouvait bien habiter ces abysses. Mais dés la révélation finale arrivée, impossible de cacher ma déception : "Sérieux James ? Tu nous construit un putain de film pendant 2h30 pour une fin digne d'un téléfilm ?" Même si la morale est belle, même si le film m'a énormément plu et je suis resté accroché à mon siège en retenant mon souffle pendant 150 minutes, j'ai pas réussi à croire au dénouement une seule seconde. J'avais l'impression de voir un autre film, un Roland Emerich quoi (sans aucune offense envers ce réalisateur que j'apprécie mais bien moins bon que Cameron). Une fin toute gentille, toute pompeuse, tellement américaine, j'arrivais pas à y croire.

Du coup j'ai eu un sentiment assez atroce de gâchis, j'étais prêt à croire
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spoiler: au peuple sous marin d'extraterrestres, à la ville sous marine digne de l'atlantide, mais dés que les aliens commencent à capter Canal Satellite et à diffuser des images de guerre et de journaux, c'en a été fini de moi. Et quand ils commencent à créer un tsunami qu'ils annulent au dernier moment, j'ai failli vérifier que je regardais toujours le film Abyss.

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Du coup, un excellent film pendant 2h30, et un film très moyen pendant le quart d'heure de fin, voilà le sentiment que j'ai après ce film, vraiment dommage. N'empêche, je le conseille à tout le monde, car il vaut clairement pour tout le reste. Même si la fin en a déçu beaucoup, le film mérite très clairement d'être vu, et si le dénouement est difficile à avaler, dites vous que la morale est plus qu'honorable !

Il est tout d'abord nécessaire de se pencher sur la version longue pour en saisir toute la portée, tant par la situation en surface que par celle qui se présente au fond des océans, et c'est ainsi qu'Abyss, faisant incontestablement partie des meilleures réalisations de James Cameron, se présente sous son meilleur jour. Sorti en 1989, ce long-métrage nous plonge dans le quotidien de véritables "routiers des océans" (et non plus de l'espace cette fois-ci, par opposition à Alien), ouvriers du pétrole, se trouvant pris eux et leur station au milieu d'un incident international, et ne sachant pas encore quelle découverte les attend. Primo, et dans le rôle titre du film, Ed Harris, incarnant le chef de la plateforme de forage DeepCore, et qui par sa bonhomie parvient à s'attirer rapidement la sympathie du public, d'autant plus que son personnage diffère beaucoup (à première vue) de celui de Marie Elizabeth Mastrantonio, fraîchement arrivée de la surface, et accompagnée d'une escouade de SEAL menés avec autorité par un visage familier, j'ai nommé l'excellent Michael Biehn. Le casting dans son ensemble est renforcé par la composition d'acteurs, certes moins connus, mais pourtant efficaces. Tout ce petit monde se retrouve alors confronté, parallèlement à une mission de sauvetage/récupération, à une série de phénomènes tous plus étranges les uns que les autres, et dont les effets spéciaux rendent d'autant plus qu'ils figuraient pour l'époque parmi les premiers CGI sérieux présentés dans un film de cinéma. On pourrait penser à une sorte de retranscription sous-marine de Rencontre Du Troisième Type, mais l'histoire est aussi bien différente car la situation géopolitique du monde à cette période, et mise en avant de l'intrigue, rajoute considérablement à l'atmosphère du film, et il y a donc une bonne part d'action, mais également une réflexion importante sur l'humanité, son devenir, ses limites face à quelque chose qui la dépasse de (très) loin, et pour un final absolument majestueux. On ne saurait passer à côté d'un point très important, la musique, composée avec brio par Alan Silvestri, via une succession de titres exprimant parfaitement l'immensité océanique, l'obscurité des fonds marins, l'isolement, mais aussi l'émotion et le merveilleux, le tout souvent accompagné de chœurs qui achèvent de rendre cette bande-originale magnifique et très prenante. Comme dit précédemment, les effets d'Abyss, considérés en partie comme révolutionnaires à l'époque, doivent non seulement aux images de synthèse très réalistes, mais aussi à des décors réussis, parfois oppressants, où l'on ressent facilement la pression colossale de l'eau qui entoure les membres de cette aventure, déconnectés de la surface, et seuls face à l'inconnu... C'est dans ce contexte que l'originalité du concept fait alors surface, encore bluffant aujourd'hui, un exemple du genre, et même une belle leçon de modestie faite à l’être humain. Excellent film, et qui traversera le temps sans encombre.

James Cameron et le cinéma, une longue histoire, mais ce cher James est aussi passionné par les océans. Il a donc décidé de faire un film sur sa passion. Et on sent qu'ils les aiment, les océans : j'aime la couleur bleuté qu'il y a tout au long du film, c'est beau et intéressant. Par contre, l'ambiance oppressante ne se ressent pas vraiment. C'est un peu le défaut de Cameron, il fait des films visuellement impeccables mais il n'est pas doué pour la tension, parce que d'une certaine manière on peut deviner la fin. Abyss se suit bien, ce n'est pas ennuyeux et les personnages sont plutôt bons (même si les personnages plus secondaires auraient mérité d'être plus exploités. J'aime beaucoup le choix des acteurs : Ed Harris est toujours excellent et c'est bien de l'avoir fait sortir de ses rôles habituels de méchants sadiques (même s'il s'y réfugie encore trop), Mary Élizabeth Mastrantonio, je ne la connaissais pas, mais elle s'en sort bien (même si son personnage est quelquefois un peu casse-bonbons) et Michael Biehn est toujours excellent avec son rôle à contre-emploi (un acteur beaucoup trop rare). J'aime aussi beaucoup le design des extra-terrestres, coloré et lumineux, et les effets spéciaux qui ont très peu vieillis. Par contre, un autre reproche que j'ai à faire au film, c'est sa fin je crois que je préfère celle de la version courte, qui même si elle n'est pas très originale, n'est pas moralisatrice et hollywoodienne comme celle de la version longue.
Un film intéressant qui s'inscrit bien dans la filmographie de son réalisateur. A voir.

James Cameron dans ses pires travers. Je ne sais pas ce qui anime le bonhomme, mais il faut croire que, périodiquement, lui prend l'envie (ou le besoin, allez savoir) de sortir un film qui s'avèrera être une tartine moralisatrice reposant sur des ressorts usés, frisant le ridicule dans son exposé. Ainsi, pour les années 80, il y aura eu Abyss: ou comment réaliser une espèce de faux suspense agrémenté de tout ce que l'on peut imaginer comme "rebondissement" pour un huis-clos en pleine mer, nous amenant à un final dont la naïveté consternante m'aura séché à jamais et déçu comme rarement. Sérieusement, sans cette fin cousue avec du gros fil de bons sentiments, j'aurais pu me montrer plus indulgent vu les moyens déployés et le rythme assez correctement tenu, en dépit d'une intrigue basique comme je l'ai dit, et d'une qualité d'interprétation qui laisse à désirer par moments. Mais là... ce n'était juste pas possible de voir la fin foutre en l'air tout le reste du film, qui n'était déjà pas subtil en soi mais aurait quand même mérité autre chose qu'une fin planplan troussée à l’arrache et sans idées réelles. A croire que Cameron prenait (déjà) un peu le spectateur pour un demeuré... En résumé, Abyss est un spectacle tout juste correct, mais dont la fin ruine tout l'intérêt qu'on aurait pu y trouver. Décevant.

Un film assez impressionnant, beaucoup de suspens et de tension au rendez-vous. [spoil]Quoi que vers la fin on commence à comprendre que ça va bien se finir. En particulier à cause de la scène ultra tiré par les cheveux de la réanimation de Lindsey, la femme du héro.[/spoil] Les personnages ne sont pas vraiment attachants mais ce film est de qualité et le final est vraiment impressionnant.

Un peu comme pour Spielberg ou Scott, Cameron est un des rares réalisateurs à avoir fait des blockbusters intemporel et plutôt bien foutu (Titanic, quel chef d'oeuvre, Terminator 2) mais a aussi fait pas mal de films moyens, qui n'arrivent pas à se sortir du manichéisme de ce type d'oeuvre (Avatar). Abyss fait malheureusement partie de ces films qui restent trop formatés pour prétendre à une bonne note. C'est dommage parce que le film est franchement bon, cette claustrophobie (encore que c'est un peu trop éclairé à mon goût), cette tension, le mystère autour du naufrage, tout ça est super bien rendu. Le film garde une grande part de mystère, propose des séquences d'anthologie. Mais à côté de ça il y a un trop plein de remplissage, avec, je trouve, beaucoup trop de personnages et trop se scènes à l'intérieur de la plateforme. La meilleure séquence reste celle de l'exploration du sous-marin, car on sent l'isolement, on sent l'hostilité des lieux, mais c'est trop court. De même, les personnages sont tous des archétypes au service des 2 personnages principaux, on se fiche de leur sort et c'est dommage. J'ai trouvé le film trop avare en explication à la fin. C'est dû au fait que je l'ai vu en version courte mais a priori la version longue propose des explications bien moralisatrices... Du coup je suis resté un peu sur ma faim, on touche du doigt le mystère final mais tout est un peu trop simple. Un bon divertissement, mais qui pêche parfois au niveau de son écriture...

Si Abyss n'évite pas certains écueils du cinéma à grand spectacle américain (excès de sentimentalisme, personnages caricaturaux, spoiler: happy end
...) le film – 2h50 dans sa version longue – est très divertissant et nous offre de nombreuses séquences ultra-spectaculaires dans les grandes profondeurs. spoiler: Et ici, comme dans E.T., les extra-terrestres sont porteurs d'un message pacifiste alors que l'ennemi est intérieur.
Avis aux claustrophobes : passez-vous de ce long-métrage.

J'ai vu le première fois ce film quand j'étais assez jeune et j'en avais gardé un bon souvenir. Finalement je l'ai revu il n'y à pas très longtemps à la télé et il m'a fait nettement moins d'effet. Le scénario (même si c'est l'un des plus originaux de Cameron que j'ai vu) n'est pas si folichon quand on y regarde bien. Et la fin moralisatrice m'a laissé perplexe... Cela ne vient pas tellement de la morale en soie, mais plutôt de la façon dont elle est amenée et expédiée. En fait j'ai un problème avec les films de Cameron que je trouve trop "niai". Je trouve qu'il fait des films "pour enfants" ce qui expliquerai pourquoi j'avais bien accroché à Abyss lors de ma première vision.

James Cameron nous pond un véritable chef d'oeuvre du genre. Tout est là : le huis-clos abyssal stressant à souhait, l'interprétation exemplaire, les effets spéciaux qui n'ont pas tant vieilli que ça malgré les 25 années qui nous séparent de la sortie du film, la réalisation soignée qui n'est pas sans rappeler Alien... Une superbe réussite dont je n'arrive pas à m'expliquer le flop au box-office. C'est clairement à placer parmi les meilleurs films de tous les temps!

Bon film de SF avec la particularité de se passer au fond de l'océan, quelques longueurs dans le scénario mais globalement on ne s'ennuie pas. Ed Harris toujours très bon dans son rôle.

Un film de James Cameron qui nous embarque dans les grands fonds de l’Océan Atlantique. Un huit-clos sous-marin lent, suffocant, glacial, ténébreux et hostile qui mélange habilement drame, suspense et science-fiction. Une réalisation immersive et bien rythmée, aux bons effets spéciaux, qui s’achève malheureusement de façon peu convaincante, ne constituant ainsi pas le meilleur film des années 1980 du réalisateur ; préférez "Aliens le Retour" ou "Terminator" !

Je fais moi même de la plongée, même si cela tourne en eau de boudin pour nos acteurs, je trouve la luminosité et la manière dont c'est tournée juste magnifique et me fait rêver a chaque fois que je regarde ce film. Le bleu sombre, pas de vie ni de végétation, oppressant mais incroyable , pour moi cela inspire la tranquillité, plus rien ne semble avoir d'importance. bref, en gros j'adore, j'adule et admire le spectacle que nous offre ce film que tant peu d'autres ont pu réaliser.

En résumé, de l'action, du thriller, de l'angoisse, de la beautés, tranquillité, impressionnant et bien d'autre qualité que ce film rassemble.

Avis mitigé pour « Abyss » de James Cameron. L'aspect catastrophe est plutôt efficace avec cette impression de claustrophobie liée au confinement des protagonistes à l'intérieur d'un bâtiment sous-marin, loin des secours. Le côté science fiction me laisse en revanche dubitatif et s'incorpore assez mal au reste de l'histoire. Une histoire d'ailleurs remplie de clichés en tout genre avec tout un tas de personnages plus caricaturaux les uns que les autres. Cela en devient presque ridicule par moment et dans tous les cas d'une prévisibilité incroyable. Pas assez de prises de risque dans ce blockbuster conventionnel mais néanmoins divertissant.

Abyss : un brillant film noir. Presque un film dans l’espace, étant donné que les conditions spatiales sont les mêmes que sous la surface de l’océan.

Cette oeuvre est remplie de moments forts. La scène spoiler: où Lindsey est quasiment ressuscitée
peut pertinemment être qualifiée d’exagérée, spoiler: et je reconnais moi-même qu’il est bizarre, pour ne pas dire frustrant, que Lindsey annonce un quart d’heure d’efforts pour la ranimer alors que l’équipe abandonne au bout de trois ou quatre minutes réelles
. Mais sa longueur est tout sauf ennuyeuse. On a beau avoir vu le film plusieurs fois, on en oublie qu’on connaît le dénouement.

Mais plus généralement, alors ? Dans le premier quart du film, on trouvera les répliques un peu mal placées, soit trop vives, soit trop fougueuses. Mais cela se règle bien vite.

Au fond de l’eau, les personnalités s’opposent et les ennuis s’accumulent, poussant tout le monde au bord du gouffre (aussi bien au sens figuré qu’au sens propre, d’ailleurs). Les soldats tiennent lieu du plus gros stéréotype du cinéma américain dans ce spécimen : spoiler: deux d’entre eux survivent pour montrer que la Terre se repent, mais celui qui est le plus méchant, on s’en débarrasse
. Comme ce dernier est atteint de la folie des profondeurs, on aurait d’ailleurs pu s’attendre à ce que sa méchanceté soit un peu plus élaborée. Un peu à l’instar de la fin, du reste. C’est trop simple : spoiler: les aliens s’auto-proclament juges de notre planète et voilà que nous, puissant peuple humain, devons nous réduire en humilité devant leur menace ?


Ce sera le seul paragraphe fielleux que je rédigerai dans cette critique, car le reste a de quoi transporter. Le côté oppressant y est très bien reconstitué et on vibre pour l’équipe de choc que forment les foreurs sous-marins, pas du tout destinés à un travail plus palpitant et plus tentaculaire dans ses implications.

En parlant d’implications, il a fallut que j’attende le…quatrième ou cinquième visionnage, je n’en suis plus tout à fait sûr, pour réaliser que les implications politiques de ce film sont plus grandes encore que les suppositions de science-fiction qu’il contient : elles sont monstrueuses. Un véritable remake cinématographique de la crise des missiles de Cuba, où un petit groupe de personnes est forcé à faire partie de l’Histoire, avec un grand H. Certaines ne tiennent d’ailleurs pas le coup.

Ce qui est aussi intéressant dans les films d’une longueur certaine comme Abyss, c’est la récurrence des répercussions du comportement des personnages, et de voir leurs convictions les plus profondes s’effilocher lentement. Un film long présente également l’avantage de permettre de mettre plus de personnages dedans, et donc plus de densité et d’intérêt. Ne pas tomber dans le travers de personnages corrompus du point de vue de la critique est ainsi une prouesse, d’une certaine manière.

Rares sont les films qui échappent aux règles immortelles et stéréotypiques du septième art du point de vue américain, et Abyss n’échappe pas à la règle. Néanmoins, accordons-lui la vertu de la puissance et de la bonne retranscription du sentiment oppressant que peut susciter un milieu sous-marin. Il utilise sa longueur avec avantage et si le méchant est un peu simple, on n’a pas le temps de se remettre de nos émotions que la fête recommence.

Pour être franc étant gosse je n'aimais absolument pas Abyss, mais après re-visionnage et re-visionnage il se trouve que ce film est tout a fait correct et intéressant à regarder à condition de le remettre dans son contexte et de le prendre pour ce qu'il est ...un divertissement a grand spectacle des années 80...certes il y a u mieux mais y a u aussi vraiment pire (cf léviathan sortie la même année...). par-contre la ou je ne suis pas d'accord c'est quand je vois certain qui critique le fait qu'il n'y ai pas d'originalité dans le scénario...qu'il est rempli de cliché ...ou d'idées farfelues... c'est normale qu'il paraisse plein de cliché vu que c'est ce genre de films qui ont contribué à les créer en étant repris et repris et repris au file du temps...et pour ceux qui ne le savent pas les liquides respiratoire existait et existe belle et bien pour les plongées en eau profonde et d'autres applications comme en médecine, je vous laisserai vous renseigner sur le sujet. Et qui a dis qu'un film devais bien vieillir sinon il est nul ? un film est ce qu'il est point.