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    Abyss
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    4,1
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    508 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 février 2021
    Encore un film de James Cameron. Pour moi, James Cameron est un excellent réalisateur. Très beau film, très beau effets spéciaux.
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    2 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2020
    En 1986, l'onde de choc Aliens est telle que, succédant au carton Terminator, elle propulse James Cameron au rang des nouveaux cinéastes les plus bankables d'Hollywood. A cette époque, Iron Jim peut donc presque tout se permettre et opte alors pour la mise en chantier d'un projet SF plus original agglomérant à lui-seul toutes ses obsessions. Passionné de plongée depuis sa jeunesse, le réalisateur a alors l'ambition de réaliser quelque-chose d'inédit à l'écran : un film de SF prenant pour cadre les grands fonds océaniques. Son modèle avoué : Stanley Kubrick, sa référence : 2001, l'odyssée de l'espace. Il envisage ainsi Abyss comme son film le plus personnel et s'autorise donc les plus grandes ambitions : tourné presque entièrement dans la flotte (dans l'immense bassin d'une centrale nucléaire désaffectée), Abyss sera le film le plus représentatif des marottes de l'auteur, une fable écolo et pacifiste portant un regard extrêmement critique sur une humanité lancée sur le chemin de son propre effondrement. Cela parlera de fascination pour le monde du silence, de couple qui s'effrite, de femme forte, de militaires fous de guerre, de connerie humaine, des dangers de la technologie et d'aliens pacificateurs, soit une agglomération des thématiques de prédilection du cinéaste (seule sa fascination pour les armes à feu sera ici un peu mise de côté).

    Déterminé à faire de ce quatrième long-métrage le chef d'oeuvre de sa filmographie, Cameron prépare consciencieusement la pré-production... et se casse les dents sur le tournage : dépassements de budgets, succession de problèmes techniques, caprices de la météo, acteurs frôlant plusieurs fois la mort. Abyss illustre à merveille la théorie selon laquelle les projets les mieux préparés peuvent aussi être mis à mal par une succession d'imprévus. Cerise sur le gâteau, le film sort ensuite en salles de la même manière qu'Aliens, dans une version incomplète passant sous silence plusieurs éléments narratifs essentiels du scénario, dont ici les motivations pacifistes des aliens des profondeurs (baptisés NTI pour Non Terrestrial Intelligence). Une injustice que Cameron s'empressera de rectifier quatre ans après la sortie du film en salles en supervisant personnellement la version longue à l'occasion de sa réédition en laserdisc. Il y intégre quelques séquences explicatives et l'essentiel du dernier acte du film tel qu'il l'avait toujours pensé, avec ce troisième conflit mondial qui se profile durant l'intrigue et cette menace planétaire pesant sur l'ensemble de l'humanité via les formidables images de ce gigantesque tsunami s'approchant puis s'immobilisant à quelques centaines de mètres du rivage.

    Abyss est à la fois la critique de la propension de l'humanité à s'autodétruire et une formidable déclaration d'amour à notre planète et aux mystères insondables des océans qui la recouvrent. L'idée de Cameron, bien que largement inspirée de 2001, est alors tout de même assez originale en cela que le cinéaste propose cette fois le mystère d'une espèce alien à chercher moins dans le ciel que dans les fonds inexplorés de l'océan Atlantique. Sur la présence de ces êtres fantastiques dans les abysses, Cameron ne s'expliquera que partiellement à travers quelques répliques suggérant tantôt que cette espèce vient de l'espace, tantôt qu'elle vit dans les océans depuis des temps immémoriaux. Une part de mystère héritée du modèle kubrickien et qui permet d'ailleurs à Cameron de décupler l'aura messianique de ses extra-terrestres via leurs apparitions aussi angoissantes qu'enchanteresses, points de mire de tous les enjeux du film. Car il devient peu à peu évident que le crash du sous-marin nucléaire dans le prologue a été provoqué sciemment par les aliens au vu de la menace nucléaire qu'il représentait et que cette même menace se retrouve ensuite au centre du film via la mission militaire menée par le lieutenant Coffey, archétype du bidasse "aux ordres" cédant progressivement à la paranoïa et à "la peur rouge" à mesure que se manifestent les extra-terrestres et que s'enveniment les relations entre les protagonistes. Victime du mal des hautes pressions sous-marines, Coffey (magistralement interprété par Michael Biehn, alors acteur fétiche du cinéaste), deviendra la personnification d'une humanité irresponsable déterminée à s'auto-détruire ainsi que le principal antagoniste du film.

    Plus encore que cette critique anti-militariste, c'est aussi d'amour que parlera Abyss, à travers la relation conflictuelle du couple Briggman. Un type d'antagonisme conjugal très loin des clichés romantiques hollywoodiens et directement inspiré du couple McClane dans le Die Hard de John McTiernan, sorti un an plus tôt. De même que chez les McClane, Mr Briggman n'a pas supporté que sa femme privilégie sa carrière à son couple et Madame Briggman est très loin du cliché de la femme-trophée et passive popularisé par Hollywood. Leur couple est en instance de divorce et rien ne semble plus pouvoir les mettre d'accord. Bien entendu, le déroulement de l'intrigue se chargera de les rapprocher tout au long de l'intrigue jusqu'à cette scène-clé, et particulièrement poignante, de la noyade puis de la réanimation de Lindsey. Cette séquence, véritable point d'orgue du film, démontrait à qui en doutait alors que Cameron était tout autant doué pour élaborer de véritables enjeux émotionnels que pour trousser des séquences d'action inédites (la formidable course-poursuite en navettes submersibles, véritable tour de force technique, reste le grand morceau de bravoure du film). Un savoir-faire qui atteindra son paroxysme lors du second climax du film, lorsque Bud, promis à une mort certaine au fin fond des abysses, se verra secouru par une créature qui n'aura rien à envier aux E.T. messianiques de Spielberg.

    Bourré de séquences cultes, Abyss se sera aussi fait grandement remarquer à sa sortie pour la qualité révolutionnaire de ses effets spéciaux et surtout pour la séquence du pseudopode liquide dont la gestion en CGI initia pour de bon, deux ans après le chevalier en vitraux du Secret de la pyramide, l'avènement des effets numériques à l'écran. En véritable précurseur, Cameron réitérera dans le domaine de l'infographie numérique en confiant deux ans plus tard à ILM, la création digitale de l'antagoniste en métal-liquide de son génial T2, véritable résurgence du pseudopode aquatique d'Abyss. Il est juste dommage que le cinéaste ait consacré plus de temps au fil des années au développement de nouveaux outils numériques, forcément périssables au fil des décennies (Avatar se réduit aujourd'hui plus à un simple film d'animation au script paresseux), qu'à la réalisation de nouvelles oeuvres cinématographiques (un seul long-métrage en plus de vingt ans).

    Très loin de la prétention d'Avatar, James Cameron réalisait avec Abyss une oeuvre innovante et sincère, bourrée de séquences cultes qui en fichent toujours plein les yeux plus de trente ans après sa sortie. Pourtant récompensée d'un semi-échec au box-office en 1989, cette fable écolo-pacifiste reste à ce jour le seul véritable plantage financier de son réalisateur lequel considère d'ailleurs, d'un point de vue purement artistique, avoir quelque peu échoué à faire le film qu'il avait en tête lors de son écriture. Toujours ambitieux, Cameron voulait en effet qu'Abyss ait une portée philosophique et cinématographique similaire au monumental 2001 de Kubrick. Mais de son propre aveu, Abyss est un un peu trop naïf dans son propos pour s'y comparer. A titre d'équivalence, le quatrième long de Cameron se rapproche plus de la naïveté toute relative et du sensationnalisme d'un Rencontres du troisième type, autre parangon de la SF cinématographique s'il en est. Et Cameron a beau se dire toujours insatisfait de son film, il ne le dévalorise pas trop pour autant, preuve en est, la longue restauration en 4K, qu'il tient à superviser personnellement pour la sortie du film en Blu-Ray. Une sortie longtemps repoussée et qui fait aujourd'hui figure d'arlésienne tant l'attente est compréhensible. Car s'il y a bien un film qui mérite tant de travail et de patience pour rendre justice à la splendeur de ses images, c'est bien ce joyau qu'est Abyss.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 octobre 2020
    Les films de James Cameron sont toujours des productions à grand spectacle. C'est ici encore le cas. Malgré les gros moyens mis en œuvre le film n'a pas eu le succès escompte à sa sortie, et cela malgré les bonnes critiques de la presse spécialisée. Au vu de toutes ces bonnes critiques, je m'attendais donc à passer un super moment. Eh bien c'est loupé, j'ai été très déçu et je me suis même endormi à un moment, ce qui est le ponpon pour un film d'action. En plus moi qui suis un peu clostrophobe, c'est très oppressant d'être toujours au fond de l'eau dans des situations stressantes permanentes. J'ai retrouvé le malaise que j'avais eu en regardant "Das boat U. 96". J'ai trouvé aussi l'histoire d'Abbys, trop tarabiscotee avec par moment des longueurs qui alourdissent le film et n'apportent rien d'interessant. Le seul bon moment vraiment sympa, c'est le quart d'heure de fin avec son lot de rêve et d'imaginaire, un peu dans le même esprit que "rencontre du 3eme type".
    Ce que je regrette enfin c'est que le film soit essentiellement tourné vers l'action et aborde peu le message à tirer de cette rencontre avec des êtres venus d'ailleurs. C'est toujours pareil dans la plupart des films américains actuels, on prefere nous gaver d'action et d'emotion larmoyante, plutôt que nous faire rêver et réfléchir. Ce film est donc decevant par rapport à ce que James Cameron a produit par ailleurs.
    Thibault G.
    Thibault G.

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2020
    Un film très efficace, dont les effets spéciaux ont plutôt bien vieillis. Seul bémol au tableau : des longueurs à certains moments et un message final un peu simpliste.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    165 abonnés 2 387 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2020
    Abyss, du bon gros film de SF et d'action des année 80/90 façon James Cameron. Comme d'habitude le film ne s’embarrasse pas trop du respect des lois de la physique, mais peu importe, c'est le spectacle qui compte.
    Une durée généreuse, une bonne musique, un environnement original, de la SF et de l'action.
    Un bon duo Ed Harris / Mary Elizabeth Mastrantonio.
    Des inspirations multiples à d'autres films de SF, clin d’œil à rencontre du troisième type, la guerre des mondes et aussi Das Boot (avec les légumes qui flottent dans le sous-marin).
    Du bon spectacle.
    JustinSvn
    JustinSvn

    7 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2020
    Passionné d'expéditions sous-marines, James Cameron délivre un film abyssal dont les effets spéciaux sont excellents pour l'époque du tournage. Le travail fourni est magistral et rigoureux.
    Le film est à conseiller, sauf aux aquaphobes.
    Vador Mir
    Vador Mir

    264 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2020
    LE chef d'oeuvre de James Cameron, son meilleur film, bien au dessus d'Avatar et du reste de sa filmographie. Absolument révolutionnaire pour l'époque, un scénario géniale et des acteurs convaincants.
    Des effets spéciaux incroyables qui ont mis une claque pendant longtemps. De la magie, du suspens. Bref du très grand cinéma.
    bobbyfun
    bobbyfun

    43 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2020
    Film pionnier en matière d’effet spéciaux qui transcendent le récit subaquatique en un semi-classique de la SF.
    RealPrime
    RealPrime

    89 abonnés 1 773 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2019
    Nouvelle grande oeuvre du maître Cameron, cette odyssée aquatique très profonde est certes un huit clos, mais lorsque ce genre est très bien jouer, que les instants de stress, instants musicaux et passages plus calmes sont maîtrisés, plus rien n'importe sur les possibles longueurs que l'on fini par oublier. Ed Harris est ici à son aise la plus totale et nous offre une prestation magistrale. Première scène que j'aurai adoré et pourtant, elle fut courte, spoiler: celle ou il répond à un appel alarment en hurlant : "QUOI ?". Une simple intonation parfaite sachant qu'il était d'un calme olympien juste avant. Puis notre actrice principale livrant à son tour de très bon moments de jeu et de colère au moment ou elle découvre la présence d'un engin atomique à son bord.
    Un immense décors de sous-marin extra aux détails merveilleux et avec son lot de scène en extérieur géniales. Toutes scènes de paniques générales ou plutôt d'alertes générales furent superbement jouées et manœuvrées. Les effets visuel montrant le crash marin du bâtiment étaient géniaux et montre qu'une production Cameron ne nous laissera pas nous lasser. Puis lorsque l'on rencontre pour la première fois, cet être inconnu et fluorescent tel un Alien, le film devient presque un long-métrage par Spielberg. Poétique, calme et serin, des effets magiques au service d'une rencontre complémentent dingue. spoiler: Ce que j'aurai à coup sûr remarqué dan ce film, c'est à quel point Cameron aura rendu et sans le vouloir, des clins d’œil à ses futures productions monumentales. A commencer par "Titanic" avec ces scènes de naufrages et de paniques aquatique et les scènes extérieures, puis "Avatar" avec ces créatures venues d'ailleurs mais superbement filmées. Puis à la fin, référence involontaires à "Aquaman" avec cette cité engloutie digne de l'Atlantide avec ses couleurs fluo magnifiques, jusqu'à la remontée en surface de cette même cité. De la sidération pour les humains qui voulaient au départ, pour la plupart, les expédier en enfer. Des plans mêlant le réel au numérique mais qui sont magique.
    Après tous, il aurait été tâche de nommé cette oeuvre "Abyss" sans jamais avoir l'occasion de les voir, n'est-ce pas ? Une belle aventure aussi tendue à son départ, calme et poétique au milieu, pour finir en petite apothéose écologiste à son thermes. Cameron aura réussi à nous montrer sa grande fascination des fonds marins, pour leurs préservation et leur durabilités. Le seul film du maître qu'il me restait à voir, et à admirer.
    Stormtrooper62
    Stormtrooper62

    46 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2019
    Le film a pas très bien vieillit et bien que le casting n'est pas mauvais,on commence au fur et à mesure à trouver le temps long.Il ne s'y passe pas grand chose,mais la dernière demi-heure est assez sympa,bien que trop "joyeuse" à mon gout.Cela dit l'utilisation des effets spéciaux n'est pas excessifs et c'est une bonne chose au vu du lieu où se déroule l'histoire.Une BO digne de ce nom manque aussi à l'appel et n'aurait pas été de trop pour amener un peu plus cette sensation de "petitesse" de l'Homme dans la noirceur inexplorée des abysses.
    Stephenballade
    Stephenballade

    406 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 avril 2019
    Quand on découvre ou redécouvre "Abyss", il est étonnant de constater que ce film n’était rien d’autre que le précurseur de deux autres super-productions de James Cameron, à savoir "Titanic" et "Avatar". D’abord parce que la plupart du temps, le spectateur se trouve en plein océan (comme pour "Titanic"), d’autant qu'ici près de 40% du long métrage ont été filmés sous la surface de l’eau. Ensuite parce quand on voit l’esthétique visuelle des entités extra-terrestres et plus en particulier les couleurs choisies, eh bien ça donne immanquablement un petit avant-goût d'"Avatar". A la différence près que pas mal de progrès sont passés par là entre temps dans le domaine des effets visuels. Si vous voulez vérifier par vous-mêmes, alors il ne vous reste plus qu’à découvrir ou redécouvrir le cinquième long métrage du réalisateur, auquel cas je ne saurai que trop vous conseiller la version longue, enrichie de 32 minutes. Pourquoi ? Tout simplement parce que les séquences supplémentaires développent davantage les rôles secondaires, ainsi que ce qui unit les personnages joués par Mary Elizabeth Mastrantonio et Ed Harris. On gagne donc en fluidité du récit, avec une meilleure compréhension. Seule ombre au tableau, la scène du tsunami, pour moi pas franchement utile si ce n’est pour signifier les représailles encourues si on ne sait pas faire preuve d’humanisme, de pacifisme, d’humilité, vertus prônées à travers le message du cinéaste qui appelle visiblement à la paix, message encore plus explicite quand on nous met des images se passant de tout commentaire par écran interposé. Au-delà de ça, peu importe si vous voyez ou revoyez ce film dans sa version courte ou longue. Oui, peu importe dans le sens que les différences notables figurent dans ce dont je viens de vous parler. Car le contexte est rapidement planté par un contact non identifié et une manœuvre des plus hasardeuses. A quelques milles de là, opère une équipe unie au sein de laquelle règne une bonne ambiance que rien ne semble pouvoir atteindre. C’est ce qui va d’ailleurs attirer toute la sympathie du public. Pensez-donc : après tout, ce sont des gens comme vous et moi, avec leurs forces et leurs faiblesses, avec leurs doutes quand bien même ils baignent dans leur élément et plus particulièrement dans leur connaissance du milieu et de leur matériel. Entre « Coup d’bol », Lisa « Une nuit », De Vries et son poing dit « Le marteau », Alan Hippy Carnes accompagné de sa précieuse souris blanche (attention, ne dites surtout pas « il » à propos de son animal !), sans oublier bien sûr Virgil dit « Bud » et Lindsey dite « l’emmerdeuse », il faut avouer qu’ils nous sont rapidement très sympathiques par leurs psychologies très différentes et néanmoins très complémentaires, sans même parler de leurs compétences qui leurs sont propres. Leurs interprètes sont d’ailleurs tout bonnement parfaits, tant ils sont parvenus à retranscrire une équipe unie et soudée quelles que soient les circonstances. Evidemment, cet équilibre va être mis à mal devant le spectacle de désolation auquel l’équipe va être confrontée, un spectacle devant lequel il y a de quoi perdre les pédales quand il est juché de cadavres figés en pantins immobiles, spectacle auquel on peut s’attendre quand on est dépêché sur un lieu de naufrage. Cet équilibre va être aussi mis à rude épreuve par l’intervention des militaires, dont l’arrivée a été soulignée par une musique militaire qui ne laisse rien présager de bon. Ni la musique, ni la sale tronche prêtée au lieutenant Hiram Coffey par l’intermédiaire de Michael Biehn, au jeu très juste par ailleurs dans le rôle du bad guy. A travers "Abyss", on appréciera cet esprit de cohésion, lui-même secoué au gré des creux et des vagues représentés par une succession de moments merveilleux, dramatiques et de tension au cours desquels on ressentira même parfois l’urgence de la situation et même toute l’importance quant aux conséquences des choix qui seront faits. Cerise sur le gâteau, le spectateur se verra même gratifié d’une scène de course-poursuite à bord de modules submersibles, chose peu courante dans le cinéma. Certes cela reste un film de science-fiction, mais le propos n’est-il pas des plus réalistes ? Il est vrai qu’on semblait se diriger vers quelque chose de merveilleux, mais en y réfléchissant bien, pouvait-il en être autrement de la fin ? A mon sens non, et de mon point de vue, c’est un film qui a été parfaitement maîtrisé. De plus, malgré des effets visuels quelques peu vieillissants (notamment en ce qui concerne les entités extra-terrestres à l’exception de la colonne d’eau absolument formidable), le sujet est hélas toujours d’actualité. Toujours est-il qu'en invitant le spectateur à découvrir ce qu'il en est en même temps que les principaux protagonistes, l'intrigue se révèle prenante.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 février 2019
    Des personnages caricaturaux, un message gnan-gnan, une fin interminable et dégoulinante de bons sentiments, ridicule et grandiloquente (le vaisseau spatial et les navires), des extra-terrestres qui veulent de l'amour mais qui sont prêts à détruire l'humanité n'importe quoi, bref un vrai supplice.
    MC81
    MC81

    14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2018
    Dans ce film, Cameron arrive a nous submerger dans son univers et à nous communiquer sa fascination pour les profondeurs...
    Cette profondeur des océans est bien mise en valeur et on ressent une sensation d'immensité à travers les différentes scènes filmés sous l'eau. Du bon travail.
    Il est vrai que le film n'est pas parfait (quelques scènes "à l'américaine" avec des affrontements gentil contre méchant), une fin qui peu paraitre curieuse il faut le reconnaitre mais le film finit par une bonne morale et il nous fait réfléchir.
    Bon film dans l'ensemble qui mérite d'être vu.
    LoveFear
    LoveFear

    14 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    Franchement, je ne comprend pas que ce film ai eut d'aussi bonne critique. Au début, en regardant les notes sur divers sites dont allociné, je me suis dit"ce film à l'air génial! Je m'en vais le regarder de ce pas!". Et ça me fait mal de le dire, mais j'ai un peu gâcher mon argent. Non, parce que le film a mal vieillit, vraiment mal vieillit. spoiler: Les extraterrestre sont...issu du monde barbie ou des bisounours, je sais pas. Ils sont roses et bienveillants, chaleureux et amicales, je crois.
    Moi qui m'attendais à une espèce alien mystérieuse et intrigante. Bon, je suis de mauvaise fois, l'espèce alien intrigante, on l'a mais pas de la bonne manière. Et puis, le scénario de base est là, mais tout s'enchaine à tel point que tu as, au final du mal à tout comprendre. Et la fin? me demanderez-vous. Et bien la fin est simpliste et sans aucune explication. spoiler: Tout le monde est sauver, ils auraient du crever à cause de la pression mais non et comble de scénario hollywoodien, Abyss finit par un baiser.
    Nicothrash
    Nicothrash

    383 abonnés 3 051 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    Trente ans après sa sortie je me demande encore comment j'ai pu passer à côté de ce classique de James Cameron. Finalement ce n'est peut être pas plus mal puisque j'ai maintenant le recul nécessaire pour l'apprécier à sa juste valeur. Ce Rencontre du 3ème Type sous-marin avait sorti la grosse artillerie de l'époque pour nous abreuver d'effets spéciaux de qualité et d'excellents plans sous-marins, le casting de qualité, Ed Harris en tête, ne gâte rien et l'intrigue s'avère passionnante. Même la mise en place, pourtant longue, est accrocheuse et cette intrigue en action et SF pure n'aura de cesse de relancer l'intérêt du métrage de près de trois heures tout de même ! Trente ans après, quelques effets s'avèrent un peu kitsch mais l'intérêt n'est pas vraiment là mais plutôt dans ce scénario, catastrophe au début, puis SF métaphysique à la 2001 par la suite. Le tout est de grande qualité et le message, quoique simpliste, tape dans le mille, il n'est pas sans rappeler le fond propre d' Avatar du même réalisateur au passage. Un très bon moment de cinéma, toujours des plus efficace trente ans plus tard.
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