Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 24 mars 2010
Une merveille du cinéma, avec la plus belle scène finale qui existe sur une musique magnifique d'Ennio Morricone. Les personnages sont touchants et attachants et Philippe Noiret, grand acteur, est fabuleux. Ce film nous rend nostalgique des petites salles de cinéma. Un vrai déclaration d'amour au 7ème art!
Un film magnifique, très émouvant, inoubliable !! Une musique magnifique, un cinéma où on aimerait voir les plus grands acteurs et les plus grands réalisateurs nous offrir les plus grands films !! Philippe Noiret est plus que magistral, Jacques Perrain est excellent, la musique (d'Ennio Morricone !!!) est formidable, jamais je n'oublierai la scène où Philippe Noiret raconte l'histoire du soldat amoureux(à découvrir en même temps que ce fabuleux hommage au cinéma !!!!) ! C'est un film trop triste, mais c'est un trop grand bonheur que de le voir !!!!!!! Bravo à Giuseppe Tornatore !!!
Très beau film, porté par le regretté Philippe Noiret, et surtout accompagné d'une composition magistrale d'Ennio Morricone. Un film sur l'amitié, la transmission du savoir, la nostalgie. Le rythme est un peu trop lent à mon goût (d'où 3 étoiles et pas 4), mais Cinema Paradiso m'a laissé un excellent souvenir.
1988, de Giuseppe Tornatore, avec Jacques Perrin et Philippe Noiret. Délicieux et émouvant voyage au pays de la nostalgie, en suivant l’itinéraire mélancolique et drôle de l’histoire du cinéma. De bout en bout, l’émotion est au rendez-vous dans ce petit village du sud de l’Italie qui ne dispose, comme loisir, que du petit cinéma paroissial, le Paradiso avec son projectionniste Alfredo, qui manipule des films encore inflammables, soigneusement censurés (les baisers !) par le curé. Son charmant petit collaborateur, également enfant de chœur,Toto, fera toute sa formation professionnelle, et surtout humaine à partir des phrases citations des films cultes, américains, français, italiens, mais aussi grâce à la tendre amitié qui le lie au projectionniste pour la vie. Musique de Morricone.
Un bon film dans la tradition du cinéma italien pour nous décrire son agonie. Touchant et juste. C’est la version longue – trop – que je viens de voir avec toujours le même plaisir: un hymne au Cinéma, à l’impact qu’il a pu avoir sur les foules. Tout y est expliqué, de la technique de projection, son évolution, ses dangers, à la passion populaire pour les grands films - hollywoodiens ou non -, la tenue et la non-retenue des spectateurs (comme dans le Roma de Fellini), les entractes avec passage des paniers à friandises, les resquilleurs, les baisers mémorables comme au Cinéma de Minuit, les grands acteurs, le communisme avec don Camillo… Là-dessus se greffe une belle histoire d’amitié entre un gamin et le vieux projectionniste puis une histoire d’amour au mélo-dramatisme appuyé, le tout dans des sites pittoresques de Sicile… et la musique d’Ennio Moriconne ! Avec un montage plus rigoureux, on serait proche du chef-d’œuvre. A voir absolument.
J'étais allé le voir lors de sa sortie et j'avais alors été enthousiasmé par l'histoire, les personnages et les somptueuses images de Sicile. Ce film m'a tant plu, qu'il a été le premier que j'ai repiqué d'une VHS en DVD. C'est pour dire que je le vois et revois continuellement avec toujouts autant de plaisir. Les acteurs sont remarquables notamment Philippe NOIRET très émouvant dans le rôle d'Alfredo. Jacques PERRIN joue là aussi une belle prestation mais celui qui a crevé l'écran, c'est Salvatore CASCIO dans le rôle de Toto. On craque et on pleure quand on le voit avec sa gentille petite bouille ronde et brune. Il a été le moteur du grand succès de ce film même si ensuite, malheureusement, il a relativement peu tourné. D'ailleurs, c'est bien dommage compte tenu de son immense talent contrastant avec sa petite taille mais on ne refait pas l'histoire du cinéma. Quoi qu'il en soit, il nous donne dans ce film comme dans les autres qu'il a tourné après beacoup de plaisir et d'émotion et je crois que beaucoup de gens auraient voulu l'avoir comme enfant. Si vous n'avez pas le DVD, qu'attendez-vous pour l'acheter ? Vous êtes sûrs de passer un grand moment de cinéma, d'émotion et de plaisir à l'état pur. Ensuite, sincèrement, vous n'arrêterez pas ! Vous passerez vôtre temps à le revoir et à le montrer à vôtre famille et à vos amis.
Ce film est tout simplement "Magnifique". Les acteurs jouent merveilleusement bien leur rôle, et les musiques sont en parfaite harmonie avec l'histoire dès plus romantique.PS : La version originale est bien meilleur que la 2ieme version francaise avec Brigitte Fossey à la fin. Conclusion: J ai adoré ce film.
Un vieil homme, projectionniste dans un village sicilien qui sans doute ambitionnait une autre carrière se laisse conquérir par l'espiègle Toto, gamin avec qui se noue une relation pleine tendre complice. Cette trame, Giuseppe Tornatore l'utilise pour nous conter une petite tranche d'histoire, pas si lointaine, où le cinéma était encore pionnier.Un lent mouvement de respiration nous permet de nous remplir les poumons d'une fraîche bouffée d'oxygène d'une atmosphère pourtant si proche, encore presque palpable, mais que le "progrès" éloigne vitesse-lumière et renvoie cet épisode au sentiment qu'il appartient aux calendes grecques.Giuseppe Tornatore nous partage au travers ce scénario qui doit avoir quelques résonances autobiographiques, son amour du cinéma ou peut-être d'un certain cinéma. S'il est empreint d'une certaine nostalgie, la comédie, présente donne au film cet équilibre qui lui permet de ne jamais bascule dans le larmoyant!
Quand on se tourne pour porter un regard nostalgique vers le cinéma de son enfance, c'est la preuve qu'on a pu grand-chose à raconter. Tornatore réalise une de ces énièmes "lettres d'amour au cinéma", ou, autrement appelée, la soupe réconfortante que les spectateurs adultes, autrefois enfants émerveillés par les images, attendent qu'on leur serve.
C'est oublier le manque d'esprit critique, de clairvoyance et d'expérience qui altérait notre perception des films étant enfants. Est-il pertinent de regretter l'époque où l'on était pas à même de définir ce qu'on appréciait dans une œuvre ? L'époque où une intrigue mal écrite et deux scènes vaguement impressionnantes suffisaient à nous divertir ? La joie qui nous animait autrefois ne s'est pas volatilisée avec le cynisme des âges. Seulement, pour la retrouver, encore faut-il arrêter de fétichiser son plaisir régressif.
Une fois ces réserves émises, que reste-t-il de Cinema Paradiso ? Une histoire étirée sur plusieurs époques, prévisible, sentimentaliste, centrée sur les facéties du futé des cours de récré. Avec un duo, bien connu, entre le petit tapageur et le vieux bougon, auquel on accole des personnages clicheteux de la campagne italienne.
Un film pour les moins jeunes, il faut un certains âge pour apprécier ce film, ou avoir une connaissance de l’art cinématographique. C’est sur qu’adolescent je n’aurai pas apprécier ce film. Parce que le premier personnage de l’histoire, il n’est pas humain, c’est le Cinéma. Ce film raconte son histoire. Il a un lieu, la place du village. Il a trois temps : la naissance, la vie, la mort. Mais jamais l’un prend le pas sur l’autre. Le 1er rôle est tenu par le cinéma lui-même, les seconds rôles sont magnifiques : on ne pourra que se rappeler de Toto et d’Alfredo. S’il est parfois caricatural, le film tente de représenter la société du village au cinéma, je ne lui en tient pas rigueur, car il est délicat comme la relation entre Alfredo et Toto et le Cinéma. C’est ce trio qui fait tenir le film, jusqu'à cette élégante conclusion. Un film d'amour sur et pour le cinéma. C’est un film qui me marquera longtemps car c’est le premier que je vois en salle depuis leur réouverture. Et cette musique d’Ennio Morricone, légère, insouciante et nostalgique, résonne en moi bien après la fin du film.
Un bon casting. Un sujet pour réalisateur amoureux fou du Cinema et de l'histoire ancestrale de ses salles de projections. Mais à l'arrivée, un film de "vieux", saupoudrée de quelques trop rares bons moments saisis au vol dans les attitudes de ces néo-spectateurs, irrévérencieux ou au contraire en pleine dévotion... Mais bien trop peu pour en faire la référence, primée à Cannes 1989 de surcrôît. J'imagine sans peine le bijou qu'en aurait tiré un Claude BERRI dans la veine de ses comédies familiales (Sex Shop, le Pistoné...)
Avec les films italiens c'est toujours les mêmes conneries de faciès exagérées indigestes à la mise en scene lourde et personnage tete à claque et le pire la Vf oh putain le doublage typé les bidasses en folies
C'est simple: le nombre de fois où j'ai pleuré pendant ce film pendant le 1er visionnage dépasse l'entendement... Film fleuve d'amour sur le cinéma et sur l'envers du décor, tous les cinéphiles seront touchés par cette histoire magnifique et par le petit Toto. Philippe Noiret y est magnifique, très touchant !