Le succès remporté par "Cinéma Paradiso" au moment de sa sortie en 1989 est phénoménal, malgré une critique partagée : les uns criant au chef d'oeuvre, les autres déplorant que le cinéaste ait cédé à un sentimentalisme très roman-photo et encombré son film de clichés et de lieux communs. N'en déplaise aux esprits chagrins, cet opus est une réussite, une merveille de sensibilité et de tendresse, une oeuvre attachante comme il en est peu, interprétée de façon magistrale, éblouissante, par un Philippe Noiret pour lequel le rôle d'Alfonso semble avoir été taillé sur mesure et bien davantage qu'un film sur la nostalgie à l'égard d'un type de spectacle en voie de disparition. La nostalgie n'est pas ici contre-productive, elle est au contraire infiniment créatrice, établissant entre les êtres un lien collectif irremplaçable et une étrange homogénéité entre les stars qui défilent sur l'écran et les gens d'un village qui paraîssent s'être appropriés naturellement cette forme de mémoire. Tornatore a volontairement mis l'accent sur l'aptitude du 7e Art à unir le public en une véritable communion qui leur fait partager des émotions fortes. Malgré les coupures qu'il dût subir ( sa durée initiale était de 157 minutes ), il reste heureusement une de ces oeuvres inoubliables qui subsistent comme un peu de notre vie, tant il est vrai que l'irréalité de la mémoire n'est autre que celle qui féconde la réalité du cinéma et de la littérature. Pour une analyse plus complète, voir l'analyse de ce film dans la rubrique "cinéma d'hier" de mon blog "La plume et l'image".
Alors oui, ça baigne dans le sentimentalisme. Un peu de facilité toute latine également. Mais l'élan est là avec une réelle tendresse pour ces personnages, ces lieux et pour le cinéma lui-même. C'est probablement pour cela que ce film garde encore son charme près de 20 ans après sa sortie.
Cette oeuvre décrivant l'essor du cinéma, qui était un extraordinaire moyen de partager ses émotions pour devenir ensuite dépassé par l'essor de la télévision est un fabuleux plaidoyer pour une industrie qui tente, tant bien que mal, de vivre. Noiret est super. A voir et revoir.
Beau film empreint de nostalgie, un bel hommage au cinéma. Philippe Noiret et Jacques Perrin sont excellents. Une fin touchante, pleine d'amour et d'espoir.
Cinema paradisio c'est avant tout la beauté de l'amour et de l'amitié, une histoire magnifique. Le genre de film faisant un hymne à la vie et cela à travers l'un des plus beaux arts... Le cinéma. On voit à travers
Une film magique. "Cinema Paradiso" est l'une des déclaration d'amour au cinéma les plus sinceres et touchantes qui soit ! Un conte émouvant raconté dans un cadre merveilleux, un jeune enfant qui aime aller au cinéma, un vieux projectionniste qui malgré que son metier semble ingrat il est fier de le faire car il a le sentiment de transmettre de la joie au public, un petit cinéma de quartier... Un chef d'oeuvre de la tendresse, raconté sur un ton nostalgique, avec beaucoup d'humour, des acteurs exceptionnels (l'un des meilleurs rôles pour Phillipe Noiret, et un Jacques Perrin parfait, bien que peu présent, il apporte beaucoup au film), avec une bande-originale entrainante et sublime ! Simplement magnifique... Et avec une fin qui nous arrache les larmes des yeux, un grand moment !
Une pure merveille... Surtout le version longue de 170 minutes, l'histoire d'amour revécue dans le présent avec la merveilleuse Brigitte Fossey. Un hymne à l'amour et au cinéma et à l'amour du cinéma.
Un très beau film sur les salles de cinéma d'antan, avec un grand Philippe Noiret, et un Salvatore Cascio touchant. Très certainement un dès meilleurs films Italien.
Merveilleuse comédie dramatique empreinte de mélancolie et de nostalgie, ce chef-duvre est aussi un hymne au 7ème art. Sappuyant sur de superbes décors, la mise en scène de G.Tornatore rend parfaitement lambiance de ce petit village de Sicile qui vit au rythme des séances de cinéma, seule source de distraction et de culture de sa population pauvre et souvent désuvrée. A travers les censures cléricales, le réalisateur nous montre toute la place de lEglise, omnipotente et véritable maître à penser de ces âmes incultes, dans la vie quotidienne de lItalie du Sud dans la période de limmédiat après-guerre. Philippe Noiret, qui joue là lun de ses plus beaux rôles, est égal à lui-même et fait étalage de tout son immense talent en campant un pittoresque projectionniste tour à tour copain, complice, mentor et instructeur. Jacques Perrin est excellent dans un rôle tout en sensibilité et en émotion contenue. Les dialogues entre Alfredo et le petit Toto sont franchement savoureux et illustrent la subtile complicité entre ladulte et lenfant. De nombreuses scènes sont des morceaux danthologie, mêlant admirablement humour et intensité dramatique. Le passage du Certificat détudes ou les chamailleries continuelles dans la cabine de projection en sont les meilleurs exemples. La sublime musique dEnnio Morricone berce admirablement le spectateur en renforçant le côté mélancolique et romantique de cette délicieuse histoire qui vous prend aux tripes. Bien que très émouvante grâce aux bouleversantes scènes de retrouvailles entre Salvatore et Elena bien des années après, la version longue napporte pas de véritable plus-value à cette uvre exceptionnelle. « Cinema Paradiso » est lun de mes dix films préférés.
Giuseppe Tornatore signe une fresque sublime à partir d'une histoire magnifique et très touchante. En fait j'ai été comme avec La légende du pianiste sur l'océan, je ne voulais pas que le film s'arrête. J'aimais tout dedans, l'histoire, les personnages, la musique exceptionnelle de Morricone, une fois de plus... J'ai tout de même un reproche à faire, les acteurs surjouent parfois mais ça reste assez léger. Philippe Noiret a un rôle excellent et il l'incarne à la perfection. Il est à fois le père, le frère et l'ami de Salvatore. Cinema paradisio est un hommage sublime au cinéma où l'on voit l'évolution des pellicules et des caméras... J'ai suivi avec intérêt et passion l'histoire du héros et je ne voulais pas que le film s'arrête!
Salvatore di Vita (Jacques PERRIN), qui vit à Rome, est prévenu par sa mère, qui vit en Sicile (où il n’est pas retourné depuis 30 ans), de la mort d’Alfredo (Philippe NOIRET), l’ancien projectionniste du cinéma Paradiso de son village. Un long flash-back montre sa jeunesse spoiler: (surnommé Toto, il partageait son temps entre l’église où il était enfant de chœur et la cabine de projection où Alfredo lui a appris le métier) et son adolescence (premier baiser le 31 décembre 1954 dans la cabine de projection et service militaire) . Très beau film sur l’amitié et la complicité entre un adulte (sans enfants) et un jeune (spoiler: qui lui sauvera la vie ) dont le père est mort à la guerre et mal compris par sa mère, sur le temps qui passe (obsèques d’Alfredo très émouvantes) et les transformations qu’ont subies l’Italie et la Sicile (île natale du réalisateur) depuis la seconde guerre mondiale, sans oublier l’hommage au cinéma, notamment américain, français et italien. On y voit, notamment, des extraits des « Bas-fonds » (1936) de Jean Renoir avec Jean Gabin et Louis Jouvet, de « La chevauchée fantastique » (« Stagecoach ») (1939) de John Ford avec John Wayne et Claire Trevor, de « La terre tremble » (« La terra trema ») (1948) de Luchino Visconti, du « mensonge d’une mère » (« Catene ») (1949) de Rafaello Matarazzo, et d’ « Ulysse » (1954) de Mario Camerini avec Kirk Douglas dans le rôle-titre. .
Un vibrant hommage au cinéma, mais au-delà, une histoire simp^le contée avec bonheur, justesse et émotion. Philippe Noiret est tout simplement formidable, guidé d'une main de maître par un Giuseppe Tornatore visiblement inspiré. Mais le moteur du film pèse sur les épaules du petit Toto qui donne là l'un des plus beaux exemples de rôle d'enfant. Un film émouvant, drôle et jamais larmoyant. Du bonheur !
Véritable hommage au "Cinéma" et au temps qui passe. Philippe Noiret, montre encore une fois qu'il sera devant l'éternel, non seulement l'un des plus grands acteurs français, mais aussi l'un des plus grands acteurs de tous les temps.