Mon compte
    Cinema Paradiso
    Note moyenne
    4,2
    8933 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Cinema Paradiso ?

    210 critiques spectateurs

    5
    108 critiques
    4
    60 critiques
    3
    21 critiques
    2
    11 critiques
    1
    7 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Charlotte28
    Charlotte28

    127 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2021
    Véritable ode au cinéma, dont les diverses émotions sont illustrées symboliquement par les réactions des spectateurs et culminent dans une ultime séquence viscéralement bouleversante, ce drame mêle extraits et références génériques avec une dextérité remarquable, ne sombrant jamais dans le catalogue ou le superflu, tout en suivant les évolutions techniques de ce medium en parallèle de celles de la société italienne puisque la dimension sociale voire politique de l'intrigue côtoie la sentimentale. Riche récit d'apprentissage suivant l'évolution d'un enfant parfois véritablement agaçant vers l'âge adulte à travers l'épreuve sous-entendue de l'orphelinage ainsi que sa relation avec le machiniste - incarné puissamment par un pudique Philippe Noiret - et son histoire d'amour déçue, le film évoque également le poids des souvenirs ou des regrets, notamment à travers le touchant personnage maternel. Bénéficiant de la musique vibrante de Morricone, les scènes résistent au danger du pathos en instillant une touche d'humour dans la tendresse manifestée pour l'ensemble des personnages afin de nous convier au double voyage intérieur du héros, dans ses ressentis et dans ses histoires passées. Dommage que la version répandue soit tronquée de séquences utiles voire nécessaires à une pleine compréhension des enjeux thématiques et relationnels.
    Serpiko77
    Serpiko77

    60 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2023
    La mise en scène de Tornatore est sobre et le scenario du film est un tire-larmes... qui fonctionne complètement, surtout lors de sa version longue.
    L'amour, le cinéma, la mélancholie, c'est difficile de rester insensible devant ce concentré d'émotions si brillamment mis en place. Bien sûr tout est sublimé par la musique d'Ennio Morricone qui signe une des plus belle composition de l'histoire du cinéma. La dernière scène reste gravée dans la mémoire pour toujours.
    rocky6
    rocky6

    31 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2024
    Je m'attendais à beaucoup mieux au vu de la note élevée. Certes le film est une belle histoire d'amitié entre un projectionniste (Noiret) et un enfant mais c'est quand même fort longuet. Je n'ai pas été emporté par ce film, pourtant j'aime beaucoup Philippe Noiret.
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    34 abonnés 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2024
    Une ode au cinéma et en particulier aux salles obscures… là ou la magie opère, là ou des émotions de toutes sortes nous envahissent, nous submergent et nous fait oublier les aléas de la vie l'espace d'un moment. Lauréat de la palme d'or en 1988 à Cannes, rarement un film a fait autant parler de lui sur la croisette. A noter aussi qu'il remporta l' oscar du meilleur film étranger. en 1990.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    Connaitriez-vous ce metteur en scène sicilien, sans ce chef-d’œuvre réalisé en début de sa carrière pour rendre hommage au septième art ? Il fait partie de ces réalisations tournées dans un état de grâce tel que tout vous réussit. Le résultat en est un cocktail délicieux de rire, de nostalgie, de drame et d’authenticité, dans un dosage équilibré et parfait.

    Tornatore a tourné dans son village d’origine, sans forcer le trait ni son talent, il a su en retranscrire tous les côtés attachants mais aussi le cruel manque d’horizon et d’avenir si l’on ne sait pas en sortir pour aller découvrir le monde. A l’époque de l’après-guerre, le cinéma a été cette petite fenêtre pour regarder plus loin que le village d’à côté, avant que la télévision ne prenne le relais de cette fonction.

    Les acteurs sont également les grands artisans de cette réussite, particulièrement les protagonistes d’un face-à-face improbable. Qui peut résister au duo de choc, entre un gamin acteur débutant aux mimiques irrésistibles et un vieux briscard comme Philipe Noiret, ébloui de pouvoir éduquer à la magie du cinéma le jeune Toto. Ce dernier a perdu son père à la guerre, Alberto n’a pas eu d’enfant. La mayonnaise ne va pas être longue à prendre, malgré l’opposition molle de la mère et du curé, propriétaire de la salle de projection paroissiale. Alberto, devenu son tuteur de fait, remplace l’éducation qu’il n’a pas eue par du bon sens, alimenté en citations extraites des films projetés toute les semaines sur son écran. Il avertit Toto cependant que « le cinéma, c’est du rêve, pas la vraie vie, ne suit pas mon chemin de petit projectionniste sans avenir… »

    Le départ du village est brutal, mais les racines sont là, pour toujours. Salvatore (Toto adulte), joué par Jacques Perrin, le projectionniste précoce devenu célèbre a cru pouvoir les oublier, jusqu’au jour de son retour chez sa mère, laquelle a conservé religieusement les objets de son enfance dans une chambre musée. Pleine de sagesse, elle lui dira sa vérité sur le grand amour perdu de sa jeunesse. Un beau portrait d’une mère italienne authentique, bien que pas possessive pour un poil !

    Le spectacle est bien sûr autant dans la salle qu’à l’écran, les scènes les plus chaudes ayant été coupées sous la houlette de la censure du curé local ! Il faut avoir vu un film en Afrique ou en Asie pour savoir que ce type de représentation publique existe encore de par le monde, et n’est pas seulement une reconstitution passéiste du cinéma d’antan en Italie.

    Cinéma Paradiso est intemporel, les temps changent, mais sa magie opère toujours. Le cinéma renait de ses cendres même avoir été moribond. Il accompagne la jeunesse de ses fanatiques, abrite leurs premiers émois, leurs premières amours, leur apprentissage de la vie sociale aussi. En le regardant, je revoyais ainsi une place de Syracuse –normal c’est en Sicile- tout autant que celle de Beni-Isguen en Algérie, bref des lieux d’exception, inscrits dans le fonds de ma mémoire. Laissez-vous porter par l’ambiance que vous distille le Paradiso pour faire remonter la trace des meilleures séquences que vous ayez vues ou vécues.

    Enfin cerise sur le gâteau, Ennio Morricone nous propose une lancinante mélodie dont il a le secret, qui vous reste accrochée en tête pour la soirée. Jacques Perrin, dans un rôle bref mais essentiel, peut se mettre les mains derrière la tête et ne pas en revenir : la magie du cinéma fonctionne là, sous nos yeux.

    Août 2015

    PS: Revu pour la cinquième fois en décembre 2022, je n'enlève pas une ligne au commentaire précédent alors que je fais découvrir à un préado de 12 ans cet incontournable monument du grand écran, et le dernières stats de cette année nous confirment que le cinéma en salle peine à retrouver sa fréquentation d'avant covid. On continue, comme disait Bertarnd Tavernier....
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    283 abonnés 2 888 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2021
    Superbe hommage à la force d'évocation du septième art, assorti d'une merveilleuse relation "père-fils" qui se noue lentement avec une formidable tendresse. Baigné par la partition puissamment nostalgique d'Ennio Morricone, ce film de Giuseppe Tornatore est un hymne à l'amour et à la transmission du savoir, appuyé par des comédiens impeccables d'un bout à l'autre, une mise en scène qui sait convoquer l'émotion par de subtiles trouvailles pleines de poésie, sans oublier les pointes d'humour et de drame, jouant avec justesse des mots comme des silences pour figurer les joies et les peines. Une merveille de "cinéma total".
    bladgik
    bladgik

    92 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2021
    Une merveille pour les amoureux du cinéma comme moi . Je me retrouve complètement. Ce film est aussi une leçon de vie. A voir et revoir. Émouvant touchant passionnant. L'amitié entre les deux personnages est touchante
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    Joli hommage aux salles obscures et à l'impacte féerique qu'à eux le septième art sur la population des villages. Une scène notamment magnifique où l'image se déplace et s'installe sur une bâtisse en plein milieu d'une place de village sous l'œil émerveillé des habitants. Noiret comme d'hab délicieux en projectionniste bougon au grand cœur. Dommage sur la dernière partie du film ne soit pas à la hauteur du début. Finalement on s'en fout un peu des premiers émois amoureux de Toto... mais ça reste très charmant.
    Olivier Gallais
    Olivier Gallais

    44 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2021
    Très joli film où j'ai préféré la seconde partie. Bons acteurs, belle musique de Morricone et reconstitution remarquable. Viva le cinéma !!!
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 523 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2024
    Ce film de F. Tornatore est probablement son plus connu, en tout cas du côté français si j'ose dire. Son Oscar y est surement pour quelque chose. C'est un film émouvant, sur la vie et la transmission. On est au cœur d'un village sillicien dont la principale attraction est le cinéma. Le vieux Alfredo, joué par P. Noiret, va apprendre au jeune Toto le metier de projectionniste mais à contrecoeur. On revit la vie de Toto par un long flash-back. Ce dernier interprété par J. Perrin revit sa vie de jeune Sicilien pays où il n'a pas remis les pieds depuis des années.
    kingbee49
    kingbee49

    39 abonnés 609 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2020
    Un long mélo avec du cinéma dedans. J'ai beaucoup aimé la première heure avec ce Toto enfant malicieux et le vieux projectionniste Alfredo qui lui passe le relais.. Quelques effets de mise en scène un peu too much parfois mais rien de méchant. Le caractère parfois un peu outré des personnages secondaires évoquent tout ces films italiens comme Don Camillo ou Armarcord avec cette foule éclectique, ces gueules cassés, ces ruraux qui viennent se détendre au cinéma de quartier. Dommage que l'arrière plan social et politique ne soit pas plus explicite dans cette Sicile des années 40 /50. Après, deux trois choses m'ont paru un peu ridicule comme la séquence du certificat d'étude ou Toto est beaucoup trop jeune pour le passer et Alfredo beaucoup trop vieux, il y avait surement d'autre façon d'illustrer leur complicité ... Mais le film à son charme même si la deuxième heure est plus convenue et se focalise sur l'émancipation amoureuse et sociale de Toto... "Cinema Paradiso" est une belle idée de cinéma auquel il manque peut-être un petit quelque chose de plus décalé, de plus poétique.
    Alolfer
    Alolfer

    134 abonnés 1 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2024
    Rarement un film m'aura autant ému. Cinema Paradiso est absolument le chef d'oeuvre comme il est décrit. C est bouleversant, rempli d'une beauté infinie ainsi qu'une mélancolie unique. On ressort de ce film complètement bouche bée par le niveau proposé. (Ps : j ai vu la version longue) 3h de bonheur, de joie mais surtout de pleurs intensifs... Tout cela est amplifié par la musique somptueuse de Ennio Morricone. La dernière partie du film est juste symbolique ce que nous procure le 7e art : Une émotion unique en son genre
    Bernard D.
    Bernard D.

    113 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2021
    Pour moi « Cinema Paradiso » de Giuseppe Tornatore (1989) est au cinéma italien ce que « La nuit Américaine » de François Truffaut (1973) est au cinéma français à savoir un hymne d’amour au Cinéma !
    Les acteurs sont inoubliables que ce soit Philippe Noiret en projectionniste ou Jacques Perrin devenu un grand cinéaste alors qu’enfant - surnommé Toto (Salvatore Cascio) – il passait son temps dans la cabine de projection d’Alfredo au cinéma Paradiso maintenant à l’abandon.
    Impossible d’oublier la scène où le projectionniste laisse voir un film à de nombreuses personnes dans la rue, celle où la pellicule prend feu ou encore la précieuse boite où Alfredo a conservé toutes les scènes censurées par l’église !
    C’est un grand cri d’amour au Cinéma !
    Le D.
    Le D.

    209 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    "Cinema Paradiso" est un excellent film avec une histoire qui est original et très intéressant. Les personnages sont très sympas et les acteurs jouent très bien. Un film qui a des scènes drôles mais aussi des scènes émouvantes et la durée du film n'est ni trop long et ni trop court.
    No B
    No B

    30 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2024
    Cinéma Paradiso, un film comme on n'en fait plus de nos jours. Je découvre ce classique oublié produit par les Français et les Italiens lors d'une séance de cinéma en plein air.

    C'est l'histoire d'une belle amitié inattendue entre un jeune garçon qui découvre sa passion pour le cinéma et ce quinquagénaire qui re-découvre les joies de la vie. Des décors et une belle photographie. De l'émotion. Des personnages inoubliables que sont Alfredo et Salvatore.

    Film qui reste en plus intemporel, avec des thèmes universels comme la recherche du bonheur, les joies de l'amour, la famille de cœur. C'est beau et simple. J'ai adoré.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top