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    Cinema Paradiso
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    4,2
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    210 critiques spectateurs

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    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Rome : fin des années 1980. Salvatore Di Vita apprend indirectement de sa mère la mort d'un certain Alfredo. Incapable de dormir, il se remémore quarante ans plus tôt son enfance et sa rencontre avec Alfredo, beaucoup plus vieux que lui alors projectionniste au cinema "Paradiso".

    Passé un rapide début du film où l'on apprend la mort d'Alfredo, Giuseppe Tornatore nous emmène littéralement dans un petit village de Sicile suivre l'enfance de Salvatore alors surnommé "Toto", gamin débrouillard, malin et indiscipliné qui jongle entre sa famille pauvre, l'absence de son père qui est "à la guerre" puis sa rencontre avec Alfredo et le début de sa passion pour le 7ème art.

    Un cinéma omniprésent et échappatoire d'une réalité pas toujours heureuse, lieu où les gens du village découvrent toute sorte du film et ressentent des émotions, du rire aux frissons ensemble, comme si la salle ne faisait qu'un. Un cinéma passionnant pour les uns et fascinant pour les autres, à l'image de "Toto" qui collectionne les bouts de pellicule mais aussi un cinéma interdit à travers la censure du prêtre, parfois pour une simple scène de baiser, pour le malheur des spectateurs !

    Giuseppe Tornatore dresse un portrait tendre, touchant et mélancolique de cette relation entre ce gamin et le projectionniste, sachant faire ressortir la profondeur et l'émotion de leurs relations sans pour autant tomber dans la facilité, l'excès ou le sentimentalisme mal venu. Il braque sa caméra sur Tornatore et donc sur une quarantaine d'années de sa vie, tout en offrant une réflexion sur le temps qui passe, l'amour et les aléas de la vie.

    Derrière la caméra, Tornatore maîtrise son film de bout en bout, gérant à merveille et parfois de belles manières les ellipses et remplissant ses cadres de plusieurs idées souvent bien trouvées. Le film est visuellement réussi, nous emmenant à travers l'Italie entre la Sicile (surtout) et Rome avec de superbes paysages. Les acteurs interprétant Toto et ce à tout âge sont impeccables, à l'image de Jacques Perrin pour le final magnifique où d'un simple regard il est capable de retranscrire toute l'émotion de son personnage, tout comme un grand Phillipe Noiret, qui lui aussi fait ressortir les émotions, la profondeur et l'évolution d'Alfredo. La vie de Toto est aussi accompagnée par la magnifique partition d'Ennio Morricone.

    Une belle fresque sur quarante années de la vie d'un jeune gamin pauvre qui va voir sa vie transformée par sa rencontre avec un projectionniste, une vie passionnante, touchante, belle et mélancolique.
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2016
    Amour, amitié et cinéma sont au cœur du film de Guiseppe Tornatore. En résulte une œuvre pleine d'émotion, en forme d'hymne au 7éme Art.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 juin 2012
    Cinema Paradiso est un film qui se veut rendre hommage au cinéma , à sa magie , aux cinéastes , bouleverser comme le montre son titre symbolique mettant en valeur ( voire élever au paroxysme ) le septième art . Malheureusement , Giuseppe Tornatore semble plus accumuler ses références avec des extraits de chefs-d'oeuvre qui semblent et de classiques qu'il apprécie , que de travailler son film en lui-même . Là où la société italienne un peu déjantée faisait rêver dans Amarcord de Federico Fellini , ici , cela ne marche pas du tout . On peut être également déçu de l'absence de mise en scène qui apparaît comme assez évidente dans ce film plein de sentimentalisme , quelque peu niais par moment . Cela en est dommage et regrettable . Ce n'est vraiment que dans les cinq dernières minutes , en revanche , que le film finit peut-être par toucher et cela très certainement grâce à la sublime musique d'Ennio Morricone .
    Akamaru
    Akamaru

    3 129 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Il y a visiblement une fracture au niveau des spectateurs.Soit le film est considéré profondément émouvant.Soit on s'y ennuie ferme."Cinema Paradiso" mérite plutôt d'être nuancé.La sensibilité à fleur de peau émanant de cette histoire tient pour beaucoup à la composition éblouissante d'Ennio Morricone,une de ses meilleures,ce qui n'est pas assez souligné.Giuseppe Tornatore parle de son propre vécu,lui projectionniste à 16 ans d'un petit village provincial de Sicile,où toute l'animation tournait autour de ce cinéma diffusant des classiques impérissables.La censure des religieux autour des scènes de baisers donne lieu à des moments cocasses.Mais ce qui est le plus réussi,c'est encore la relation touchante entre le petit Toto,farceur et éveillé,et Alfredo(Philippe Noiret,génial),projectionniste fatigué ayant mille anecdotes à raconter.Malgré tous ces atouts,ce mélodrame léger n'est jamais parvenu à m'accrocher.La nostalgie baignante de la Sicile des années 50 et de l'enfance heureuse tombe dans la béatitude,et tout cela est bien trop réducteur d'une période où s'entrechoquent de multiples sentiments.C'est souvent empesé et cérémonieux,et il semble juste de dire que l'unanimité autour de cette fable à la Spielberg aurait du mal à percer aujourd'hui.Non,je ne suis pas cynique.Juste pas dupe.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    Parfois il est bon de ne pas revenir sur ses pas. J’avais un très bon souvenir de ce film que je trouve aujourd’hui pesant et surjoué par des acteurs qui ne sont d’ailleurs pas dirigés. L’hommage que Tornatore rend au cinéma est une accumulation de poncifs réunis dans des citations et des extraits de film. Philippe Noiret est méritant. Sur le même thème , il nous reste " Splendor" de Scola
    Les bonus
    ★★★☆☆
    Différents éclairages et commentaires sur le film, qui ne manquent pas d'intérêt
    Pour en savoir plus
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 131 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2011
    Un film culte que l'on regarde encore et toujours avec des yeux émerveillés et une âme d'enfant ravivée pur l'occasion.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 août 2010
    Un hymne du cinéma !
    Présenté par un rythme lent mais qui en impose, Giuseppe Tornatore (Marchand de rêves) va de scènes cultes en scènes culte en interposant du cinéma dans le cinéma, en montrant John Wayne, Humphrey Bogart, Jean Gabin ou même Charlie Chaplin.
    L'interprétation est aux petits oignons, le duo formé par Alfredo et Toto sonne magnifiquement juste, au fur et à mesure que Toto grandit. L'enfant (Salvatore Cascio) nous montre déjà du grand talent ; l'ado en mal d'amour (Marco Leonardi) se pousse à la rêverie ; et l'adulte (Jacques Perrin) a l'art de toujours nous émerveiller.
    Philippe Noiret, lui, reste sobre et l'on ressent qu'il se retient : d'habitude, il "frappe" plus (comme dans Les ripoux et Le juge et l'assassin notamment).
    On sent d'ailleurs dans le film une impression de stylisme, ce qui fait ressortir l'aspect italien de Cinema Paradiso.
    Cinema Paradiso nous propose une autre vision du cinéma de par des plans cultes propres à Gabin, Wayne... alternés une fois par Noiret, une autre fois par Toto : ce qui reflète bien une certaine mesure du cinéma italien.
    La musique de Morricone (Mission, Le marginal et autres Leone) ne fait que renforcer cet aspect.
    Un chef d'oeuvre incontestable qui ne plaira qu'aux amateurs de films italiens. Spectateurs, direction le cinéma. Oui, mais lequel ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 septembre 2013
    Un conte humaniste et philosophique qui rend un très bel hommage au cinéma
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2013
    Est-ce un film sur la vie, l’amour du cinéma, les transformations de la société, les changements technologiques et l’obsolescence de tous nos repères ?
    Tout cela, oui, dans un flot magnifique d’émotions !
    Et bien plus !

    « Cinema Paradiso » est le film que tout le monde a vu !
    Que tout cinéphile se doit (se devrait) d’avoir vu !

    Car Giuseppe Tornatore, dont c’est le deuxième long métrage, signe ici son chef d’œuvre…

    Un chef d’œuvre d’authenticité puisque le scénario trouve sa source dans les souvenirs du réalisateur (qui fut projectionniste) lequel est revenu sur les lieux même de son enfance pour tourner son film!

    « Cinema paradisio » est servi par un Philippe Noiret au coeur d'or, éblouissant comme toujours.
    Le petit Salvatore Cascio, campe un gamin vif, naturel et riche de naïveté tendre.
    Jacques Perrin est « Toto » devenu adulte. Il adopte, pour dessiner son personnage, un jeu très lent empli d’émotion… Bravo!

    Et la musique magnifique d’Ennio Morricone souligne la trame dramatique du scénario sans emphase et sans redondance…

    Cet hommage au septième art est d’autant plus réussi qu’il fait ressortir sa profonde signification collective…
    Il amplifie notre nostalgie et notre regret des salles de cinéma où tous se retrouvaient, parlaient, criaient, réagissaient, riaient et pleuraient… Car la salle de cinéma était un lieu social et le public communiait en partageant ses émotions.
    Ainsi se créait un lien, une collectivité riche de souvenirs communs…

    La télévision, l'ordinateur, les I-pod, les tablettes ont balayées tout cela...
    On reste seul avec nos émotions...

    VOICI DONC UN FILM MAGNIFIQUEMENT NOSTALGIQUE A VOIR ET REVOIR !
    ABSOLUMENT !

    Souvenirs ! Souvenirs !

    Les pellicules en acétate de cellulose qui prenaient feu, explosaient devrais-je dire…
    Mes premiers films de Chaplin achetés rue d’Amsterdam à Paris… Et la magie du visionnage de ces petits films image par image…
    Mon premier projecteur bricolé avec une loupe et une boîte en bois sous le conseil de mon grand père (qui travailla pour les Frères Lumière).
    Le cinéma « égyptien » de Barbès Rochechouart et l’impression de confort des sièges de velours rouge…

    « J'allais rue des solitaires
    A l'école de mon quartier
    A cinq heures j'étais sorti
    Mon père venait me chercher
    On voyait Gary Cooper
    Qui défendait l'opprimé
    C'était vraiment bien l'enfance
    Mais c'est la dernière séquence
    Et le rideau sur l'écran est tombé » (Eddy Mitchell)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 février 2013
    Aaaah, un film qui fait du bien, qui nous fait aimer le cinéma, cet art qui était sujet à beaucoup de censure. On y suit Salvatore, surnommé Toto, un gamin qui se fait une passion pour le métier de projectionniste grâce notamment à Alfredo (ce qui est assez incroyable c'est qu'après une première projection d'un film, je n'arrive jamais à retenir les noms, mais ic oui, coïncidence?). C'est touchant, mignon, triste mais un peu kitsch, il faut l'avouer, et c'est qui m'empêche de mettre une meilleur note. Certes les acteurs sont bons, il y a la nostalgie des vieux films, un mini critique du cinéma, mais ce n'est pas assez pour en faire un chef-d'oeuvre. J'espère juste ne pas l'oublier dans quelques années.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 février 2010
    Un film émouvant, est rare celui qui l'est plus, Philippe Noiret est parfait.
    Robin M
    Robin M

    73 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2010
    Pour son deuxième film Giuseppe Tornatore nous livre un film beau, sincère et touchant. Ce film raconte l'apprentissage de la vie de Salvator (Salvatore Cascio:enfant;Marco Leonardi:adolescent; Jacques Perrin: Adulte) par Alfredo (Phillipe Noiret)qui la lui apprend à travers les films qu'il projète.
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juillet 2010
    Le mélo dans toute sa splendeur avec pas mal de niaiseries, un jeu théâtral, le tout sur un rythme méditerranéen c'est-à-dire extrêmement lent. L'arrière-plan politique, trop léger, ne donne pas plus d'intérêt au film. La bande-son, ultra redondante, ne marquera pas l'histoire de la musique, c'est clair. Un film destiné aux amoureux du cinéma ? Mouais, et mon cul c'est du poulet ? Pas pour moi donc.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 janvier 2014
    Ah Cannes et ses films tire-larmes ! Il n'y a rien à faire, il faut toujours qu'un opus de cet acabit soit récompensé à chaque cérémonie. Ce fut donc le cas de "Cinema Paradiso" réalisé par Giuseppe Tornatore en 1988. A l'image de dizaine d'autres de ses congénères, le film se présente comme un énième hommage au cinéma, à l'ambiance particulière de ses salles, ainsi qu'à la chambre secrète occupée par le projectionniste. Sur ce point, autant dire que l'hommage en question est proprement raté, ne parvenant jamais à restituer l'ambiance en question, faite de surprises et de rêves. Ici, forcé, poussif et non-maîtrisé, celui-ci manque donc complètement le coche, confondant constamment amour et sobriété. "Cinema Paradiso" est en effet un condensé bruyant de clichés larmoyants, ne manquant jamais une occasion d'en dévoiler un, plongeant définitivement le film . Cet état d'esprit ne se trouve à aucun moment rehaussé par l'interprétation des acteurs, pitoyable de bout en bout, placés eux aussi sous le signe inquiétant du forçage. Seuls Philippe Noiret et Jacques Perrin s'en sortent honorablement. Déception.
    TanTylash
    TanTylash

    15 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Le clin d'oeil à la censure, les camaraderies d'un Noiret excellent et d'un petit gavroche sicilien, puis ses trop rares conseils une fois ados ne sauvent pas un film piégé par sa lenteur pompeuse quasi cérémoniale.
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