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titicaca120
382 abonnés
2 179 critiques
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4,0
Publiée le 5 novembre 2011
quand Fernandel joue a ce niveau tout film devient magnifique. l'histoire de la bosse est racontée avec une telle force que l'on est obligé de pleurer. quel acteur!!!!!
Un beau film humain réalisé dans la belle province française de l'époque, comme l'affectionnait Marcel Pagnol. Cela fait du bien de voir un film qui parle avec le coeur et pas avec violence gratuite ! si les gens regardaient ce genre d'anciens films de temps en temps entre deux produits de consommation hollywoodiens ça leur feraient du bien aux neurones et l'être humain serait peut-être plus humain s'il avait la même générosité que le personnage bossu interprété par Fernandel, alors on vivrait dans un monde meilleur ... mais ça n'arrivera jamais, l'être humain et pathétique y'a qu'à voir dans quelle société on vie. Heureusement que ces films d'une autre époque ne sont pas complètement oubliés, et que l'athmosphère campagnarde qui en dégage se bonifie comme un paradis perdu.
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12 397 critiques
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3,5
Publiée le 28 octobre 2019
Dèsormais, la France ne va pas tarder à se libèrer complètement de l'occupant! Pour la belle Naïs, l'amour à ses raisons que le bossu Fernandel a du mal à ignorer! L'histoire d'un bossu amoureux sans espoir d'une fille de ferme! Fernandel y fait une crèation èmouvante face à la blondeur angèlique de Jacqueline Pagnol qui se rèvèle! Raymond Leboursier avait achetè les droits de la nouvelle de Zola mais le film, qui sent bon la Provence, a ètè entièrement tournè à Cassis par Marcel Pagnol! C'est du beau cinèma mèridional, touchant et ensoleillè! Avec simplicitè, il va droit au coeur! Formidable scène dans une ruelle entre Fernandel et Blavette en dèbut de film! C'est après ce très beau classique que la future « Manon des sources » deviendra officiellement l'èpouse de Pagnol...
Ah ! La provence, la mer Méditerranée, le maquis... tout cela sent bon, et permet de donner un peu de saveur à un film somme toute bien trop pépère. Je n'ai pas été emballé par l'histoire de la belle et de la bête, enfin, de la paysanne et du bossu je veux dire. Mais bon, Fernandel est tout de même là pour donner un peu d'intérêt au film.
Une fille de la campagne séduite et fautive, un jeune citadin attrayant et cynique, un pauvre bougre dévoué à la première et ami du second, un père qui pousse les lois de l'honneur à leur paroxysme; il ne manque plus que l'enfant bâtard... Ce mélodrame des familles ne fait pas dans la dentelle. On y trouve des personnages peu nuancés -dans la mesure où ils expriment une, et une seule, idée dramatique- des scènes longues et démonstratives où la mise en scène force un peu l'émotion (notamment à travers le complexe de Toine le bossu, joué par Fernandel) et les thèmes récurrents de Pagnol (l'humilité du paysan devant les "gens de la ville", le mépris de ceux-ci pour ceux-là...). Séduisante dans bien des films, la dramaturgie de Pagnol semble ici plutôt appuyée et complaisante, et la réalisation parait bien désuète. La présence charismatique et talentueuse de Fernandel, entre fantaisie et amertume, suscite, par l'attachante nature de son personnage, le véritable intérêt du film. Les longues tirades pleine d'humanité, souvent allusives, sinon métaphoriques, de Pagnol lui vont décidément comme un gant.
Fernandel au top dans ce rôle dramatique. La Provence telle que nous l'aimons sans "maquis" mais avec sa garrigue, ses pinèdes et ses calanques. N'oublions pas Jacqueline Bouvier (future madame Pagnol), qui excellera dans le rôle de Manon des sources, ici dans son premier grand rôle. Et puis, tellement habitué qu'on en arrive à l'oublier, notre si chantant accent avec ses expressions ou mots si particuliers (escrabouillé). Nous avons ici une belle interprétation du bouquin de Pagnol, du cinéma d’antan que certains trouverons désuet, mais qui reste toujours aussi intense en émotion et qui, plus que tout, fait parti de notre patrimoine culturel. 9/10
Un scénario très invraisemblable où les ingrédients tragiques savamment mis en place s’arrangent pour se terminer en happy end difficile à avaler, au détriment de la nouvelle de Zola dont il est inspiré et d’une psychologie des personnages à géométrie variable. Il reste un émouvant numéro de Fernandel en bossu et quelques belles quoique faciles considérations sur les infirmes. Comme c’est souvent le cas à l’époque, la jeune fille – future Mme Pagnol - est trop âgée pour son rôle.
Avec Nais on mesure assez clairement que l’univers de Pagnol ne se réduit pas à ce petit théâtre provençal pittoresque et haut en couleurs, dans lequel on le circonscrit un peu trop facilement. Ici derrière la romance ou les princes épousent les servantes il est question de Classes, et peut être même de luttes de classes, du statut des femmes aussi et de la violence irruptive du patriarcat qui lui est consubstantiel. Nais en réalité sous son soleil aveuglant qui fait écho à la blondeur des son héroïne est un drame sombre qui s’ignore à peine.
Sûrement pas le meilleur film "provençal" mais les acteurs sont très bons dont Fernandel au sommet de son art. Des dialogues de qualité et un bon film peut-être avec quelques longueurs.
Fernandel par Pagnol est toujours un duo efficace même si dans celui-ci il manque de "décors" j'entends par là qu'il est dommage que le scénario et les scènes n'offrent pas plus de "regard" sur le sud de la France et ses paysages à l'époque.