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Sid Nitrik
58 abonnés
416 critiques
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4,5
Publiée le 21 novembre 2013
Ce film, gros coup de cœur de Tarantino, est parfois un brin caricatural et pas toujours bien joué dans les situations hors combats/entraînements mais force est de constater que l'on s'en tamponne pas mal le coquillard étant donné une chorégraphie époustouflante des combats pour un film datant quand même de 1977. La coordination des mouvements, les enchaînements et les bruitages métalliques relèvent presque de l'art, à en reléguer des brutes comme Steven Seagal ou Chuck Norris au rang de sous-merdes des arts martiaux. La longue phase d'initiation au sein de Shaolin est tout bonnement géniale à tel point que si Liu Chia-Liang avait décidé d'en faire 3h, en nous présentant chacune des 35 chambres une par une, n'aurait pas été dérangeant. Et ces vieux bonzes qui vous tâtent les côtes à la moindre erreur... Aucun temps morts, un film d'arts-martiaux ES-SEN-TIEL.
Bon film qui nous présente quelques aspects du kung-fu shaolin. Ces démonstrations et chorégraphies sont d'ailleurs ce que l'on doit retenir de ce long métrage à défaut d'un solide scénario. Cette initiation demeure toutefois passionnante et la durée du long métrage passe à une vitesse folle. Du bon boulot mais non exempt de défauts.
En prenant le film pour ce qu'il est, c'est à dire un film Chinois de 1977, j'arrive à comprendre pourquoi il est devenu un classique pour tous les fans d'arts martiaux. Il y a une naïveté très attachante et un réel intérêt quand à l'accomplissement des différentes chambres. Gordon Liu est très impliqué, certes, mais le film aurait mérité une bonne heure de plus afin d'en saisir tous les préceptes. C'est étrange que personne ne se soit lancé dans un remake, car le sujet possède un énorme potentiel...
Je n'ai pas vu un grand nombre de films Shaw Brothers mais je ne vois pas comment "La 36ème chambre de Shaolin" pourrait ne pas être considéré comme un classique de la firme. Déjà une chose qui ne peut décevoir personne, ce sont les séquences d'action (avec leurs bruitages qui ont l'air de venir d'une autre planète !!!), remarquablement bien diversifiées car le réalisateur a su utiliser habilement le prétexte de son scénario dans ce sens, superbement chorégraphiées et où on sent bien que les acteurs se donnent à fond. Ensuite, le scénario, qui est divisé en trois parties et dont la meilleure est sans conteste celle du milieu se déroulant dans le temple de Shaolin, est suffisamment solide pour constituer une bonne base. Et pour finir, Gordon Liu a un putain de charisme. Résultat, une oeuvre qui n'a pas du tout usurpé son statut de film culte.
Pas mal du tout ce 36ème Chambre de Shaolin, l’histoire est simple mais le récit est entraînant et son héros bien sympathique (c'est le rôle le plus célèbre de Gordon Liu dont je viens d'apprendre qu'il est le frère du réalisateur, son père l'a adopté) de plus les scènes de combats sont spectaculaires et la quête initiatique dans le monastère Shaolin nous offre plusieurs séquences qui nous montrent un bel exemple des arts martiaux (même si par moment on peut trouver ses séquences un peu longues) ; avec beaucoup d’adresse et d‘habilité notre héros va assouvir sa vengeance contre un gouverneur joué par Lo Lieh (vedette entre autres du très bon La Main de fer). Le film est en fait composé de 3 parties un peu inégales mais nécessaire à l’histoire, le final aurait pu être plus fabuleux mais ce film de kung-fu nous fait passer un bon moment et il est reconnu comme l'un des meilleurs de la firme Shaw Brothers et c'est clair que dans son genre c'est une réussite même si à titre personnel je préfère des films tels que Le Sabre infernal ou La rage du tigre. La 36ème Chambre de Shaolin a connu 2 suites qui sont aussi agréables à suivre mais dont le ton plus dramatique du premier cède la place à un ton plus humoristique.
C’est toujours un bon petit plaisir que de visionner cette "36ème chambre de Shaolin", en grande partie grâce à la réelle qualité de ses séquences de combats et pour l’excellente prestation de Gordon Liu qui campe avec une grande fougue le personnage de Liu Yu-Te qui décide d’intégrer le temple de Shaolin afin de combattre par la suite les Mandchous. Par contre, les trente premières minutes ne sont pas forcément très prenantes, car il faut clairement attendre que l’action se situe dans le Temple Shaolin pour que l’histoire soit véritablement passionnante. Mais à partir de ce moment-là, on est vraiment happé par ce film d’arts-martiaux qui devrait clairement plaire à tous les aficionados du genre.
Excellent film; vous voulez de l'action ? vous en aurez du début du film jusqu'à sa fin. On passe un très bon moment en regardant ce film même excellent moment. A voir Absolument si vous aimez bien les arts martiaux car dans ce film, ça rigole pas :P
L'intrigue, fondée sur une histoire de vengeance et de lutte contre l'envahisseur mandchou, sert en fait d'argument pour présenter les préceptes de l'initiation au kung-fu. Gordon Liu incarne le novice qui va gravir tous les échelons de l'apprentissage du temple de Shaolin et devenir un grand maître à son tour. L'apprentissage de l'élève indiscipliné est traité avec réalisme mais aussi avec humour. Vigueur, équilibre, vitesse sont les lois de la réussite du combattant, Le courage, la volonté, la ténacité en sont les éléments moteurs. Le spectateur est plongé dans l'univers de l'entraînement intensif et s'imprègne lui-même de l'opiniâtreté de l'élève, tellement Gordon Liu incarne son personnage avec authenticité. La philosophie de l'enseignement des arts martiaux est transposée à l'écran avec une maîtrise remarquable. Liu Chia Liang fait preuve d'une imagination débordante pour les différents exercices. On retiendra par exemple celui de la cloche ou de la bougie^. La scène du maître avec les sacs et sa férule en forme de main est assez cocasse. Les duels d'entraînement avec le maître de la discipline sont particulièrement convaincants. Lo Lieh campe le général Tien, responsable de la répression mandchoue. Ce rôle de méchant, qu'il tiendra d'ailleurs dans d'autres films, le rend singulièrement odieux contrairement à son personnage de héros dans "La main de fer" en 1972. Le duel final avec Gordon Liu est intense. Ce film est devenu une référence dans le monde des films d'arts martiaux et certainement l'un des meilleurs du genre.
Un des plus fameux films de kung-fu produit par la Shaw Brothers. Si sur le plan scénaristique le film n’est pas d’une originalité ébouriffante (le héros se fait tabasser par des méchants pas beaux, part au sommet de la montagne apprendre le Kung-fu auprès d’un vieux sage et revient foutre une raclée à ses ennemis), son influence sur le genre reste majeure. Le metteur en scène prend en revanche beaucoup de temps pour décrire l’entrainement a proprement parlé, ce qui démarque assez la 36e chambre d’autres films du même genre. Mais surtout Liu Chia-liang sait filmer avec brio ses séquences de combats. Il sait quand saisir en plans larges les performances physiques de ses acteurs et quand user de gros plans, d’inserts ou de ralentis pour mettre en lumière leur vitesse et leur précision.
Film culte de kung fu, surement le plus symbolique, avec un excellent Gordon Liu, des cascades et des combats spectaculaires, un parcours passionant dans les chambres du kung fu. Un des meilleurs films de la firme Shaw Brothers.
Magnifique ! Le début est assurément quelconque voir moyen mais ensuite une fois arrivé à Shaolin le film démarre vraiment : on assiste alors à l'apprentissage du kung fu, passionnant de bout en bout. Le scénario est un peu trop classique mais les combats sont superbes et très spirituels. Un film profond qui rend hommage à un art trop dénaturé par les effets spéciaux dans les productions d'aujourd'hui.
Sans doute le film de kung fu le plus connu de la shaw brothers, de la planète et vénéré par Quentin Tarantino, "La 36ème chambre de shaolin" n'usurpe pas à sa réputation. Ce ne sont pas les combats superbement choégraphiés et découpé qui font sa principale force mais son scénario, assez classique dans sa forme, on suit la quête de vengeance d'un étudiant lambda face à l'oppression mandchou. C'est donc une quête initiatique, mais une quête dans la plus pure tradition philosophique du kung fu, ( parfaite maitrise du corps et de l'esprit ) c'est une autre culture pour nous petits occidentaux, mais il apporte une certaine fraîcheur, un renouveau. Ne vous arrêtez pas à ses décors kitsch, ses acteurs qui surjouent naivement, aux doublage français catastrophiquement honteux et comique ou à ses bruitages incroyables parfois digne d'une super nintendo, tous les vieux films de kung fu sont comme ça, faut faire l'effort d'aller plus loin. Son scénario est en béton armé, sa mise en scène originale ( il y a pas beaucoup de travelling mais le zoom est beaucoup utilisé ). En bref un must du genre.