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    La 36ème chambre de Shaolin
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    DO 61
    DO 61

    127 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2024
    « The 36th Chamber of Shaolin » est un film de Kung Fu classique des Shaw Brothers, souvent considéré comme l'un des meilleurs du genre. Ce film des années fin 70 se distingue par une réalisation colorée et des scènes d'action impressionnantes, tout en offrant une immersion fascinante dans l'apprentissage des arts martiaux au temple Shaolin. Contrairement à d'autres films de kung-fu, celui-ci met vraiment l'accent sur le processus d'entraînement rigoureux et prolongé, rendant la victoire finale du héros plus crédible et satisfaisante. Bien que le début soit un peu lent et que l'intrigue politique soit parfois compliquée, le film brille dans ses séquences d'entraînement innovantes et philosophiques. Gordon Liu incarne parfaitement ce parcours de transformation, et malgré quelques longueurs, « The 36th Chamber of Shaolin » reste une œuvre incontournable pour les amateurs de kung-fu. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    Romain Saint-prix
    Romain Saint-prix

    30 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juillet 2024
    Ce film est une belle démonstration des arts martiaux. Les chorégraphies sont bien mises en scène et, pour l'époque, c'est bien tourné. Mais, à part cela, rien d'exceptionnel. Je n'ai pas été ébahi par les scènes d'action. Ça reste tout de même un film précurseur de nombreux films d'arts martiaux qu'il faut voir au moins une fois.
    Ritchie B.
    Ritchie B.

    3 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2019
    Atterri ici car je m'intéresse à l'univers des moines de Shaolin on l'a conseillé de voir ce film.
    Je comprends pas un tel engouement pour ce film.
    D'une banalité certaine peut-être faut-il être un fan de ce genre de film pour vraiment l'apprécier.
    Pour ma part ce fut un bon divertissement au sang à la sauce ketchup...
    L'histoire est assez lisse avec en fond de scénario des "chambres" à valider pour vraiment être un expert en kung-fu et venger la mort de son père.
    Y'à du bon et du moins bon mais de là à l'élever au rang de chef d’œuvre incontournable du genre... Je n'irais pas jusque là.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Super film d’art martial racontant les prémices des moines du temple de Shaolin ayant combattus les mandchous Qing et restés loyaux au Ming bien après leur effondrement, les derniers bastions furent organisés, l’histoire se déroulant vers la moitié du 17ème, débutant dans la vengeance puis la remise en question, la philosophie est magnifique, l’enseignement se fait avec le temps, étape par étape que représente les 36 chambres d’entraînement, avec persévérance, patience, courage, abnégation et humilité.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2018
    Sommet du film de kung-fu, classique indémodable du genre, "La 36ème chambre de Shaolin" est un vrai régal, une œuvre qi se redécouvre aujourd'hui avec la puissance de sa mise en scène intacte. L'histoire, mettant en scène une province de la Chine sous le joug des Mandchous, nous narre le périple de San Te pour échapper à l'oppresseur. Il se réfugie alors dans un monastère shaolin et y passe plusieurs années à apprendre le kung-fu avant de pouvoir se venger de ceux qui ont tué ses camarades. C'est donc un récit d'apprentissage tout ce qu'il y a de plus classique, mettant un peu de temps avant de démarrer pour finalement passionner totalement. A partir du moment où San Te met les pieds dans le monastère, son apprentissage est véritablement passionnant, même plus que les combats (pourtant de haute voltige) venant clore le film. En effet, chaque moment d'apprentissage est un vrai régal de mise en scène, permettant une empathie totale pour le personnage principal (impérial Gordon Liu) et offrant de véritables morceaux de bravoure rendant la vision du film tout à fait passionnante en dépit de son scénario prétexte.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2017
    Depuis que je me suis lancé dans une exploration du cinéma de Hong-Kong, j'ai souvent eu droit à des films de vengeance, et La 36ème Chambre de Shaolin ne déroge pas à cette règle. Néanmoins, c'est ici sous une forme plus spirituelle, où il est question d'un jeune homme se faisant moine pour mieux apprendre les divers enseignements du Kung-Fu.

    L'oeuvre est franchement passionnante, on y suit un voyage initiatique assez simple mais vraiment bien et efficacement construit, d'ailleurs adapté de la vie du moine San Te. Liu Chia Liang démontre une vraie maîtrise du rythme et de la gestion des rebondissements, sachant en plus rendre le protagoniste intéressant voire même passionnant tant il rend sa quête vivante et prenante, tout en y incluant une dimension philosophique jamais lourde.

    On y suit l'apprentissage du Kung-Fu mais surtout de la patiente et d'une certaine idéologie, alors que les épreuves sont aussi passionnantes qu'émotionnellement prenantes. La structure assez classique est sublimée, avec trois actes distincts où la violence entoure le long apprentissage. D'ailleurs, Liu Chia Liang n'hésite pas à remarquablement nous prendre à la gorge avec une série de combats épiques, à l'image de la première partie de l'oeuvre, et cette alternance est totalement maîtrisée.

    La 36ème Chambre de Shaolin comporte tout un lot de séquences mémorables, à commencer par les entraînements où parfois un simple geste ou expression en dit bien plus que n'importe quel mot, notamment lorsqu'il arrive enfin à bout de certaines épreuves, alors qu'il arrive à créer une certaine empathie pour ce personnage. la reconstitution est assez efficace et bien mise en valeur, tandis qu'on ne peut qu'apprécier la prestation Gordon Liu, frère par adoption du réalisateur, et faisant preuve ici d'autant de force que d'émotion.

    Alliant philosophie et art martial, La 36ème Chambre de Shaolin surprend malgré une trame plutôt classique, et Liu Chia Liang arrive à en faire ressortir une vraie force, ainsi qu'une de l'émotion, de la tension ou encore de la spiritualité.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 399 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2017
    Bon, ce film a peut-être un côté fondateur dans le genre, et indéniablement il a l’esprit kung-fu, qu’il montre sous un jour plus « terre-à-terre », mais je ne crois pas qu’il y ait de quoi crier à l’enthousiasme fou comme certains le font.
    Pour être franc, l’histoire ne casse pas des briques. Une première partie très quelconque avec un méchant qui fait régner la terreur. Pour moi c’est la plus faible du lot avec une narration chaotique et un côté caricatural, vite expédié, qui reste gênant. Ensuite on a une deuxième partie, celle dans le temple Shaolin où le héros fait ses classes. Bon, c’est une suite de séquences d’entrainements. Certaines sont spectaculaires, d’autres amusantes, reste qu’il n’y a pas vraiment de propos, c’est une sorte de documentaire sur le kung-fu, avec quelques pensées philosophiques appréciables. Pourquoi pas, mais même si c’est la partie la plus réussie c’est une succession de séquences toute à la gloire du kung-fu qui manque de fluidité. Il faut dire que traiter de cinq années de formation en 1 heure et quelques, et cela en ne dégrossissant que son entrainement physique, sans jamais s’appesantir sur la vengeance qu’il rumine par exemple, c’est pas terrible. Et puis il y a la partie vengeance, tellement mise de côté pendant 5 ans (1 heure et quelques donc !), qu’elle nous revient de façon assez incongrue. On retrouve les travers du début, en moins prononcés certes, mais tout de même. Le héros recrute, élimine les méchants et rentre triomphant au temple. Voilà, affaire réglée.
    L’histoire est tout de même très moyenne, et le sens du récit reste faible. En dépit, de cela, il y a un acteur principal très charismatique. Gordon Liu a de l’allure, et il faut avouer qu’il porte solidement son personnage, ne surjouant pas et parvenant à lui donner, malgré un scénario qui ne l’aide guère, une certaine profondeur. Il est entouré d’acteurs corrects eux aussi, malgré des méchants caricaturaux et assez cabotins et des acolytes dans la dernière partie assez typiques de l’humour « balourd » asiatique. Lorsque je parle d’acteurs corrects je pense surtout aux moines, tous très bien campés, et qui ne sont pas pour rien dans la qualité supérieure de la partie centrale du film.
    Reste la forme. Pour ma part, le film est un peu inégal. Si le film possède des scènes d’action lisibles grâce à un réalisateur convaincant qui offre une mise en scène fluide, sans effet de style intempestif, et toujours à parfaite distance des acteurs, elles ne sont pas aussi énormissimes que je le supposais à la lecture de certaines critiques. Ok les chorégraphies sont bonnes, quoique clairement trop « jouées », avec une dimension démonstratif, mais il y a des choses assez gênantes. Je pense à certaines armes, qui font vraiment carton-pâte (la hache au début !), au sang orange, et à des scènes frôlant le ridicule (le type qui reçoit une dizaine de coups d’épée dans le ventre et qui continue de faire arghhhh avant de mourir brutalement !). En clair, c’est assez frustrant, et de la même manière les séquences d’entrainements ne sont pas toutes égales. Certaines tirent en longueur pour ce qu’elles montrent tout de même. Après, il y a des décors de belle facture, la photographie est assez belle, ce n’est pas un film ridicule.
    Néanmoins, je ne vois pas trop en quoi La 36e chambre de shaolin est un film mémorable. C’est un film de kung-fu, qui a cela de bien de nous montrer finalement plus la phase entrainement que la phase combat, mais en dehors de cela une histoire bien faible et une interprétation inégale plombent assez un métrage qui possède aussi des aspérités formelles. 2.5
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 mars 2016
    Bien que mes points de comparaisons soient assez réduits pour ce genre de cinéma, pas besoin de références pour savoir que ce film est une pépite.
    Le scénario sous couvert de révolte sociale est très bien ficelé et se concentre majoritairement sur l'évolution du personnage principal au travers de sa quête initiatique auprès des moines shaolin.
    Si j'avais pu voir des personnages secondaires aux relents de comiques lourdingues dans d'autres films du même genre, ici la sobriété est plutôt de mise et les touches humoristiques sont discrètes mais efficaces et servent habilement le scénario et l'évolution du personnage.
    Bien que le film ne soit pas tout jeune, la réal est vraiment bien faite, les combats sont visuellement bien foutus et j'ai pu remarquer un très joli travail sur les couleurs (mis à part pour le sang, mais on pardonne) et les costumes. Le seul petit bémol réside dans le bruitage des combat à l'épée, tout comme dans "la rage du tigre", il n'est constitué que d'un seul et unique son lorsque les lames se touchent... Mais bon, en soit ce n'est pas grave et ça ne gâche en rien les deux heures d'un film ou l'ennui ne pointe son nez à aucun moment. Belle réussite à mon goût.
    Roub E.
    Roub E.

    952 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2018
    Pas grand chose à dire. La 36e chambre de Shaolin est un film de Kung Fu brillant, porté par les performances athlétiques de Gordon Liu il est passionnant à suivre pendant toute la période d’entraînement dans le monastère qui occupe les trois quarts du film. Même s’il a par moment un côté kitsch c’est dans l’ensemble une réussite et un bon moyen pour un néophyte comme moi de découvrir le monde du Kung-fu.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2015
    La 36ème Chambre de Shaolin est un film que j'ai depuis un paquet de temps mais je préfère les Wu Wia Pian aux Kung Fu Pian de manière générale. Cependant ce film est assez exceptionnel. Il s'ouvre sur un des générique les plus classe qui soit, on voit le héros qui s'entraîne avec des anneaux autour des bras, ça fait du bruit, il enchaîne les chorégraphies, c'est vraiment impressionnant... tout est fait pour nous mettre l'eau à la bouche.

    L'histoire ensuite est simple et universelle, un type qui veut apprendre le kung fu pour repousser l'envahisseur qui a tué son père... Il est nul au début et puis il fait preuve d'aptitudes exceptionnelles au fur et à mesure qu'il s'entraîne. J'aime beaucoup cette phase d'entraînement, c'est la majeure partie du film et c'est vraiment impressionnant alors qu'en pratique c'est pas forcément grand chose (la mise en scène et l'empathie pour le personnage font beaucoup), il porte des sceaux ou donne des coups de tête à des sacs de sable...

    C'est très gratifiant de voir le maître sourire lorsqu'il arrive enfin à accomplir la tâche qui lui a été allouée.
    D'habitude les phases d'entrainement me saoulent un peu, j'attends le combat final, que ça explose... Mais vu qu'ici il est dynamique, bien rythmé, il n'a rien à envier au combat final...

    Si ce ne sont pas les chorégraphies les plus impressionnantes que j'ai pu voir, elles restent vraiment réalistes et assez viscérales par moments...

    J'aime également le parcours du personnage qui commence avec du ressentiment et qui finalement acquiert malgré tout une certaine sagesse sans pour autant perdre de vue son objectif.

    Les méthodes d'apprentissage sont très intéressantes, j'aime cette façon où pour apprendre il faut en chier, on n'a rien sans rien et ça ne tombe pas du ciel. Et même s'il est doué, s'il s'entraîne ça lui prend un laps de temps assez conséquent et il souffre pas mal. Il doit tout faire pour ignorer cette douleur, la maîtriser.

    En gros j'ai pris mon pied comme rarement devant ce film qui dure 1h50, qui ne possède aucun temps mort et qui, il faut bien le dire transpire la classe sans être poseur pour autant. Un beau et grand film !
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2015
    La 36ème Chambre De Shaolin est un des plus célèbres films de kung-fu produit par les Shaw Brothers, célèbre studio hongkongais des années 60 et 70 qui popularisa les arts martiaux à travers le monde. Il met en scène l'acteur Gordon Liu qui incarne un fils de poissonnier (sans doute du XVIIe ou XVIIIe siècle) qui cherche à apprendre le kung-fu dans le temple bouddhiste de Shaolin afin de venger sa famille massacrée par les Mandchous. La phase d'entraînement du jeune apprenti est décrite avec précision à travers les 35 chambres du temple ce qui en fait l'intérêt principal du film. Les scènes de combat sont également un des points forts de Shaolin Master Killer. Le début du film est assez anecdotique. À ne pas manquer si vous êtes fan d'arts martiaux ou de culture asiatique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 octobre 2014
    On ne prete pas attention aux perruques style premiers prix et au faux sang orange sanguine, pour se concentrer sur un des films asiatique les plus influents.
    Pour les amateurs de rap, on retrouve évidemment l'univers qu'a repris le Wu Tang 10 ans plus tard dans ses premiers sons.
    L'histoire satisfera également les néophytes de l'univers du Kung Fu, car la trame de fond reste le dépassement de soi, la vegeance encore la réussite.
    A voir au moins une fois pour un moment agréable assuré
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2014
    Certainement l'un des plus grands films jamais réalisé sur les arts martiaux Shaolin. Après une première demi-heure somme toute très classique où l'on nous présente les méchants Mandchous et les événements qui vont pousser le protagoniste principal à vouloir se venger, le film prend une nouvelle dimension avec l'arrivée de notre héros au temple Shaolin. L'apprentissage des arts martiaux auquel est confronté le personnage interprété par Gordon Liu est tout bonnement colossal et les différents stades de l'entrainement, symbolisés par les différentes chambres de Shaolin, sont tous plus surprenants et ingénieux les uns que les autres. Alors que les scènes d'entraînement ne sont souvent qu'une étape obligée du film de kung-fu, elles constituent ici ni plus ni moins que le cœur même du film! Jamais jusqu'alors, la puissance des arts martiaux de Shaolin n'aura été autant magnifié au cinéma. L'excellente performance de Gordon Liu (aussi bien comme comédien que comme combattant) et la techniques des combats d'arts martiaux, qui varient les armes et les styles avec brio, achèvent de faire de ce film l'un des plus cultes de la Shaw Brother et du cinéma d'art martiaux hong-kongais.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 juillet 2014
    Sorti en 1977 et réalisé par Lu-Chia-Lang, La 36ème chambre de Shaolin est l’un des derniers grands films de la société de production Shaw Brothers, créée en 1958 à Singapour par Run Run Shaw (qui vient de mourir). On y retrouve Gordon Liu dans le rôle principal, acteur que le public oriental avait déjà remarqué dans le rôle de Wong Fei Hong (rôle plus tard repris par Jet Li dans Il était une fois en Chine de Tsui Hark) dans le Combat de maîtres (1976) de Chia-Liang-Liu. Il est aujourd’hui devenu un coordinateur de cascades de renommée et on peut le voir apparaître dans des films comme le diptyque Kill Bill de Tarantino.
    Prenant pour sujet la révolte d’un étudiant (Gordon Liu) au nom très compliqué contre la domination mandchoue qui oppresse son pays, le film de Lu-Chia-Lang est le premier à traiter avec autant de sérieux et avec un tel impact l’occupation mandchoue, le sujet ayant déjà été traité par-dessus la jambe dans de nombreux autres films d’arts martiaux de studios voisins de la Shaw Brothers. Hand of Death de John Woo (et avec Jackie Chan !) de chez la Golden Harvest en est un parfait exemple.
    En effet, dans la 36ème chambre…, le sujet donne lieu à des scènes réellement tragiques comme la mise à sac de la poissonnerie du père du héros où le suicide de l’un de ses amis pour échapper à la torture. Ces scènes, profondément dures et violentes, ont un réel impact émotionnel sur le spectateur, lequel n’était pas vraiment attendu à voir un film de ce type.
    Fuyant les mandchous, le héros décide de trouver refuge à Shaolin, un centre (Temple) où l’on apprend les arts-martiaux. Il y étudiera cinq ans.
    L’apprentissage du protagoniste principal constitué le centre du film, et en est la partie la plus longue. Mais c’est aussi l’une des plus belles. Magnifiant les techniques de combat grâce à d’amples mouvements de caméra, le film de Lu-Chia-Lang prépare le terrain des chefs d’œuvres à venir de Tsui Hark, tant et si bien qu’on pourrait croire que certaines scènes d’Il était une fois en Chine ont été photocopiées.
    Pour autant, La 36ème chambre de Shaolin n’est pas une œuvre au point fondateur qu’elle n’ait aune inspiration. Le triple bâton utilisé par le héros étant en effet repris du côté de La Rage du tigre, le chef d’œuvre du « one armed swordman » de Chang Cheh.
    Maintenant tout au long du film un rythme très solide, le film de Lang ne perd jamais son spectateur en cours de route et offre un spectacle tout à fait divertissant même si j’aurais vaguement tendance à le trouver surestimé (la distribution n’étant pas toujours à la hauteur). Ça reste du très bon boulot !
    4/6
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2014
    J'ai vu un film... d'une autre époque... Et il affiche vraiment son âge, tant tout est plat, ridicule et pesant, dès qu'il s'agit de jeu, de comédiens et de dialogues... Le premier tiers du film est lourd, lent, et joué avec la subtilité d'un fer à repasser lancer avec force contre un magasin de porcelaine... Evidemment, certaines scènes de kung fu sont assez intéressantes, car là, on sent une sorte de transcendance dans le jeu des comédiens qui se livrent à fond... Toutes les scènes d'entraînement au Temple Shaolin sont assez bien foutues... Dans l'ensemble, ce film fait tellement daté que les aspects négatifs prennent le pas sur les avantages... Depuis qq années, tant de progrès ont été accomplis dans le genre que ce film est bien pesant et parfois insupportable..
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