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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 décembre 2011
Un des meilleurs film d'arts martiaux de tout les temps ! "Oh !? Tu connais le kung-fu !?" A voir absolument même pour les non-fans de films de kung fu. L'acteur principal Gordon Liu est mon acteur chinois préféré, c'est le meilleur, rien à voir avec Jacky Chan. En plus le doublage français est très bon, (ce qui est plutôt rare pour ce type de film) On ne s'ennuie pas devant l'histoire, les décors sont pas mal, et les combats sont extrêmement bien tournés. Que dire de plus ? rien, c'est un très très bon film qui mérite le détour.
Cependant attention aux effets secondaires après l'avoir regardé: on ne peut plus s’empêcher de pousser des cris chinois (hou ha ! tchak! ha huh yaaaa!) en faisant des gestes de kung fu, ridicule garanti^^
Tant que j'y suis: le deuxième (Return to the 36th chamber) vaut le coup au moins autant: le doublage français est encore meilleur, le jeu de Gordon Liu aussi. L'histoire et les combats sont aussi biens, et le film est plus axé humour ce qui lui donne un genre particulier et qui en fait mon film de kung fu chinois favori (et j'en ai vu quelques-uns)
Mauvais. Un scénario assez classique suivant le thème de la vengeance, des acteurs assez moyens, des effets sonores à couper le souffle par leur comique, ne parlons même pas du sang...
Sorti en 1977 et réalisé par Lu-Chia-Lang, La 36ème chambre de Shaolin est l’un des derniers grands films de la société de production Shaw Brothers, créée en 1958 à Singapour par Run Run Shaw (qui vient de mourir). On y retrouve Gordon Liu dans le rôle principal, acteur que le public oriental avait déjà remarqué dans le rôle de Wong Fei Hong (rôle plus tard repris par Jet Li dans Il était une fois en Chine de Tsui Hark) dans le Combat de maîtres (1976) de Chia-Liang-Liu. Il est aujourd’hui devenu un coordinateur de cascades de renommée et on peut le voir apparaître dans des films comme le diptyque Kill Bill de Tarantino. Prenant pour sujet la révolte d’un étudiant (Gordon Liu) au nom très compliqué contre la domination mandchoue qui oppresse son pays, le film de Lu-Chia-Lang est le premier à traiter avec autant de sérieux et avec un tel impact l’occupation mandchoue, le sujet ayant déjà été traité par-dessus la jambe dans de nombreux autres films d’arts martiaux de studios voisins de la Shaw Brothers. Hand of Death de John Woo (et avec Jackie Chan !) de chez la Golden Harvest en est un parfait exemple. En effet, dans la 36ème chambre…, le sujet donne lieu à des scènes réellement tragiques comme la mise à sac de la poissonnerie du père du héros où le suicide de l’un de ses amis pour échapper à la torture. Ces scènes, profondément dures et violentes, ont un réel impact émotionnel sur le spectateur, lequel n’était pas vraiment attendu à voir un film de ce type. Fuyant les mandchous, le héros décide de trouver refuge à Shaolin, un centre (Temple) où l’on apprend les arts-martiaux. Il y étudiera cinq ans. L’apprentissage du protagoniste principal constitué le centre du film, et en est la partie la plus longue. Mais c’est aussi l’une des plus belles. Magnifiant les techniques de combat grâce à d’amples mouvements de caméra, le film de Lu-Chia-Lang prépare le terrain des chefs d’œuvres à venir de Tsui Hark, tant et si bien qu’on pourrait croire que certaines scènes d’Il était une fois en Chine ont été photocopiées. Pour autant, La 36ème chambre de Shaolin n’est pas une œuvre au point fondateur qu’elle n’ait aune inspiration. Le triple bâton utilisé par le héros étant en effet repris du côté de La Rage du tigre, le chef d’œuvre du « one armed swordman » de Chang Cheh. Maintenant tout au long du film un rythme très solide, le film de Lang ne perd jamais son spectateur en cours de route et offre un spectacle tout à fait divertissant même si j’aurais vaguement tendance à le trouver surestimé (la distribution n’étant pas toujours à la hauteur). Ça reste du très bon boulot ! 4/6
Magnifique ! Le début est assurément quelconque voir moyen mais ensuite une fois arrivé à Shaolin le film démarre vraiment : on assiste alors à l'apprentissage du kung fu, passionnant de bout en bout. Le scénario est un peu trop classique mais les combats sont superbes et très spirituels. Un film profond qui rend hommage à un art trop dénaturé par les effets spéciaux dans les productions d'aujourd'hui.
Certainement l'un des plus grands films jamais réalisé sur les arts martiaux Shaolin. Après une première demi-heure somme toute très classique où l'on nous présente les méchants Mandchous et les événements qui vont pousser le protagoniste principal à vouloir se venger, le film prend une nouvelle dimension avec l'arrivée de notre héros au temple Shaolin. L'apprentissage des arts martiaux auquel est confronté le personnage interprété par Gordon Liu est tout bonnement colossal et les différents stades de l'entrainement, symbolisés par les différentes chambres de Shaolin, sont tous plus surprenants et ingénieux les uns que les autres. Alors que les scènes d'entraînement ne sont souvent qu'une étape obligée du film de kung-fu, elles constituent ici ni plus ni moins que le cœur même du film! Jamais jusqu'alors, la puissance des arts martiaux de Shaolin n'aura été autant magnifié au cinéma. L'excellente performance de Gordon Liu (aussi bien comme comédien que comme combattant) et la techniques des combats d'arts martiaux, qui varient les armes et les styles avec brio, achèvent de faire de ce film l'un des plus cultes de la Shaw Brother et du cinéma d'art martiaux hong-kongais.
« The 36th Chamber of Shaolin » est un film de Kung Fu classique des Shaw Brothers, souvent considéré comme l'un des meilleurs du genre. Ce film des années fin 70 se distingue par une réalisation colorée et des scènes d'action impressionnantes, tout en offrant une immersion fascinante dans l'apprentissage des arts martiaux au temple Shaolin. Contrairement à d'autres films de kung-fu, celui-ci met vraiment l'accent sur le processus d'entraînement rigoureux et prolongé, rendant la victoire finale du héros plus crédible et satisfaisante. Bien que le début soit un peu lent et que l'intrigue politique soit parfois compliquée, le film brille dans ses séquences d'entraînement innovantes et philosophiques. Gordon Liu incarne parfaitement ce parcours de transformation, et malgré quelques longueurs, « The 36th Chamber of Shaolin » reste une œuvre incontournable pour les amateurs de kung-fu. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
On ne prete pas attention aux perruques style premiers prix et au faux sang orange sanguine, pour se concentrer sur un des films asiatique les plus influents. Pour les amateurs de rap, on retrouve évidemment l'univers qu'a repris le Wu Tang 10 ans plus tard dans ses premiers sons. L'histoire satisfera également les néophytes de l'univers du Kung Fu, car la trame de fond reste le dépassement de soi, la vegeance encore la réussite. A voir au moins une fois pour un moment agréable assuré
Bien que mes points de comparaisons soient assez réduits pour ce genre de cinéma, pas besoin de références pour savoir que ce film est une pépite. Le scénario sous couvert de révolte sociale est très bien ficelé et se concentre majoritairement sur l'évolution du personnage principal au travers de sa quête initiatique auprès des moines shaolin. Si j'avais pu voir des personnages secondaires aux relents de comiques lourdingues dans d'autres films du même genre, ici la sobriété est plutôt de mise et les touches humoristiques sont discrètes mais efficaces et servent habilement le scénario et l'évolution du personnage. Bien que le film ne soit pas tout jeune, la réal est vraiment bien faite, les combats sont visuellement bien foutus et j'ai pu remarquer un très joli travail sur les couleurs (mis à part pour le sang, mais on pardonne) et les costumes. Le seul petit bémol réside dans le bruitage des combat à l'épée, tout comme dans "la rage du tigre", il n'est constitué que d'un seul et unique son lorsque les lames se touchent... Mais bon, en soit ce n'est pas grave et ça ne gâche en rien les deux heures d'un film ou l'ennui ne pointe son nez à aucun moment. Belle réussite à mon goût.