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Estonius
3 305 abonnés
5 452 critiques
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5,0
Publiée le 4 mai 2013
Un film italien de Pasquale Festa-Campanile (1968) injustement méconnu. Mini (Catherine Spaak), jeune veuve ne connaissant rien au sexe décide de rattraper son retard, spoiler: on a alors droit à un véritable catalogue de fantaisies sexuelles, exhibition, voyeurisme, sadomasochisme, flagellation, fessée, fantasme du docteur, fantasme de la prostituée, fantasme du viol, formicophilie, et l'equus eroticus (qui deviendra "son truc") le tout dans une ambiance plutôt décontractée et non outrancière qui lui fera "mener la barque" jusqu'au bout. Ça se déguste et c'est délicieux. Catherine Spaak est véritablement craquante dans ce rôle et Jean-Louis Trintignant étonnant. Une excellente comédie italienne à redécouvrir d'urgence dont le titre original italien "La Matriarca" était à ce sujet beaucoup plus adapté au propos.
C'est à la mort de son mari qu'une femme va découvrir l’existence d'un appartement dont elle ignore tout. Allant le visiter, elle découvrira alors la vie parallèle qu'avait son mari dans cet appartement. Il y réalisait ces fantasmes. Par le biais de cette femme découvrant un monde qu'elle ne connait pas Pasquale Festa Campanile va explorer la relation de l'humain avec ses pulsions, pas toujours avouable. Ce qui donne lieu à des situations souvent ridicules. Si Pasquale Festa Campanile fait sentir le ridicule de ses scènes celles ci ne sont pas franchement drôles. Les situations se répètes un peu trop,rendant le tout trop mécanique ce qui fini par faire perdre l’intérêt du film qui aurait gagné à être plus piquant.
13 657 abonnés
12 397 critiques
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3,0
Publiée le 12 décembre 2012
Le rèalisateur italien Pasquale Festa Campanile disait à propos de ses films que ce sont des comèdies paradoxales qui ne sont pas le miroir des moeurs mais leur dèpassement. "La matriarca" ne dèroge pas vraiment à la règle, c'est une comèdie drôle et plutôt fascinante dont le charme essentiel est de nous montrer un personnage fèminin sous toutes ses coutures entre nouveaux plaisirs et sadomasochisme! Si la belle Catherine Spaak porte le film à bout de bras, Jean-Louis Trintignant fait toujours preuve d'un solide mètier, et ce même dans un second rôle! Car, combien d'acteurs sont capables de marcher à quatre pattes sans que ça soit ridicule ? Pas beaucoup! Bref, tout est là pour ravir les yeux (le corps dènudè de Catherine Spaak), charmer l'oreille (la B.O et sa chanson "L'amore dice ciao" d'Andee Silver) et même flatter l'esprit! Qui aime l'univers de Festa Campanile aimera ce film! Les autres pourront s'abstenir! A quand une rèhabilitation de Catherine Spaak dont on aimerait voir ses films ?
Charles Spaak n'avait pas fait que réussir à co-écrire d'excellents scénarios avec Jean Renoir ou encore Julien Duvivier, sa fille Catherine en est une belle preuve. Autrement on pouvait craindre que le sujet du sado-masochisme donne lieu à quelque chose qui se veut exagérément scabreux mais pas du tout ; au contraire le traitement est assez subtil en choisissant de jouer judicieusement sur la légèreté et le ridicule des situations que ça peut engendrer. Le scénario n'est pas totalement à la hauteur se montrant parfois un peut répétitif mais il trouve un second souffle, alors qu'il commençait sérieusement à s'épuiser, avec l'apparition (un petit peu trop tardive !!!) du personnage interprété par Jean-Louis Trintignant. Assez drôle et agréable d'autant plus que le couple principal fonctionne très bien.