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chrischambers86
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3,0
Publiée le 28 juin 2013
Ah, l'Ouest, terre de promesses et de libertè ègalement pour les Noirs! Western dèdiè aux hommes, aux femmes et aux enfants èpris de libertè, "Buck and the Preacher" est le premier long-mètrage de l'acteur Sidney Poitier qui passe ici derrière la camèra! Poitier (monolithique et v.f de Burt Reynolds), Harry Belafonte (une dentition à faire peur)...et un groupe d'esclaves, libèrès après la guerre de Sècession, partant à la recherche d'une nouvelle vie à l'Ouest! Mais des obstacles les attendent avec des rebondissements, plusieurs coups de rèvolver et un final, dans les rochers, qui ressemble parfois au final de "Butch Cassidy and the Sundance Kid"...mais sans l’armèe bolivienne! Poitier n'est pas Peckinpah (et encore moins Roy Hill) mais sait exploiter une situation jusqu'à la corde! De plus, son western est loin d'être dèshonorant! Guimbarde, harmonica ou prètendus tels, les fans de ce genre d'instrument risquent fort d'apprècier la bande son! On aimerait dècouvrir les autres rèalisations de Poitier...
Un blaxploitation au temps du western qui montre la vie après l'esclavage,une fois la guerre de sécession terminée.Les esclaves devenus libres reste pour certains des esclaves,qu'ils voudraient remettre aux champs comme main d’œuvre bon marché.Tout un chemin reste a faire pour avoir une liberté total est définitive.Une histoire prometteuse parlant d'un sujet peu traité au cinéma,mais qui s’essouffle a mi parcours pour rentré dans le classicisme du western.
Sujet sensible à traiter, les anciens esclaves noirs sont poursuivis et massacrés par une bande de blancs qui veulent les ramener en Louisiane malgré les dispositions légales qui leur ont octroyé la liberté. Sydney Poitier offre un scenario crédible et original, où se mêlent tantôt la violence, tantôt un humour débridé, grâce à la participation de Harry Belafonte. Le film est pluôt bien ficelé et permet de passer un moment agréable.
L’introduction du film est fort instructive car elle donne des informations sur le sort des esclaves noirs après la guerre de sécession qui est sensée les avoir libérés. Les minorités américaines, qu’elles soient noires, asiatiques ou mexicaines, ont œuvré à la conquête de l’Ouest (élevage, culture, chemin de fer…). Pour reprendre un article de Télérama : « En mettant en scène exclusivement des cow-boys blancs, Hollywood a passé sous silence une vérité historique : les Africains-Américains ont aussi participé à la conquête de l’Ouest… Les westerns ont imprimé leur iconographie de cow-boys blancs et de tribus peaux-rouges ». Même s’il est loin d’être parfait, « Buck et son complice », titre original « Buck and the preacher » (les deux sont aussi tarte), a le mérite de mettre en avant deux premiers rôles noirs, Sidney Poitier (plutôt réfléchi et raisonné) et Harry Belafonte (plutôt facétieux). L’ensemble est plutôt maladroit et manque de profondeur ; l’action primant sur la réflexion. Intéressant mais un peu trop classique et manquant d’ambition pour un sujet passionnant sur le papier. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.