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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 juillet 2007
17 ans après son premier (et déjà très réussi) long-métrage Il était une fois le Bronx, Robert de Niro repasse derrière la caméra pour nous livrer un chef-d'oeuvre intemporel, une perle de classicisme. Le film est à l'image de son réalisateur, tout entier placé sous le signe de la discrétion et de la sobriété. Il était évident que De Niro a toujours été un des plus grands acteurs de sa génération, mais le bougre nous prouve là qu'il a bien retenu la leçon de ceux avec qui il a tourné. Tandis que sa première oeuvre lorgnait du côté du cinéma de Scorsese, The Good Shepherd l'impose comme le fils spirituel de Francis Coppola.
Ce récit-fleuve porté par un souffle, par une envolée dramaturgique dense et pleine de vie, nous entraîne dans les tréfonds des contradictions de notre personnage et, toujours à la manière de Fincher pour Zodiac, ne cesse de questionner sa propre histoire, celle de la jeune nation américaine. Le film est nourri de références majeures, de Coppola à Kubrick, en passant par Scorsese et le film noir américain (on appréciera le remarquable travail d'ombres et de lumières, comme pour mieux marquer les démons intérieurs du protagoniste). Cette filiation n'est toutefois pas écrasante à une époque où il faut toujours aller plus vite. Bien au contraire, De Niro prend son temps, écoute ses acteurs et choisit ses cadres. Cette histoire avec un petit "h" dans celle avec un grand "H" est époustouflante, inspirée et menée de main de maître par un caïd du 7e art : De Niro a imposé sa griffe et perpétue le grand Hollywood, cet esprit fait de glamour et de faux-semblants. Un grand et grandiose film, tant par son ambition (alliant démesure et intimisme) que par le souffle qui le porte. Chapeau-bas !
Film tellement long et ennuyeux qu'on finit par en perdre le sens de l'histoire. On ne peut en outre pas reprocher la prestation de Matt Damon qui a bien étudié la vie d'Edward Wilson.
tout d'abord, même avant de voir le film on a dejà l'eau à la bouche: Angelina Jolie, MAtt Damon dirigés par DeNiro! Epoustouflant! et puis que dire du scénario passionnant: les origines de la plus grande mais aussi la plus controversée des organisations secrètes: la CIA! à voir absolument!
Le grand Bob n'en est pas à son premier coup d'essai en matière de réalisation. En 1993 il réalisait "Il était une fois dans le Bronx", épisode mafieux pour le moins très inspiré du coté de chez Scorsese. Ici même si l'empreinte du maître parvient à s'estomper, cela demeure hélas la seule qualité du film. A force d'amasser encore et encore, le cinéaste n'en tire qu'un résultat trop sage, trop propret. Et quand on voit Matt Damon tirer toujours le même regard du début à la fin, on comprend tout de suite que même lui n'y croit pas. En fait De Niro s'est davantage préoccupé du détail et du collectage d'informations plutôt que de donner vraiment corps et ame à son projet. Et c'est d'autant plus regrettable car malgré la reconstitution si soignée, cette chronique retraçant la genèse de la CIA finit par lasser. Terriblement.
Un film intéressant et très documenté sur les arcanes de la CIA, bien servi par un ensemble d'acteurs très convaincant, avec cependant quelques longueurs.
Je mets 2 étoiles parce que je suis gentille, mais "Raisons d'Etat" ne m'a pas vraiment passionnée... Il est tout d'abord beaucoup trop long et tous les personnages sont tellement froids qu'on a du mal à ressentir la moindre empathie pour eux et donc à se soucier de leur sort... Même Matt Damon, dont je suis pourtant fan, paraît trop raide ici... Objectivement, le film est bon, le sujet intéressant et certaines scènes intéressantes, mais je n'ai tout simplement pas été touchée par l'histoire ni par ses protagonistes.