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Ykarpathakis157
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 24 juin 2021
Tout d'abord quelques détails mineurs qui m'ont dérangé ce sont des choses qui ont vraiment violé ce que je considère comme une licence dramatique raisonnable dans les intrigues ou les scènes. Les photos de Wilson dans le taxi pendant sa brève liaison avec la femme sourde. Cette aventure était tout à fait spontanée et ses rencontres avec le type d'Ulysse auraient été programmées dans le plus grand secret. Alors comment quelqu'un aurait il pu le suivre pour obtenir ces photos. Même s'il s'agissait des Russes qui auraient eu connaissance de la rencontre par l'intermédiaire d'Ulysse ils n'auraient rien gagné ou presque à essayer de s'immiscer dans ses relations personnelles avec sa femme. Et le personnage d'Angelina Jolie ne l'aurait pas fait suivre d'abord je ne pense pas qu'elle s'en souciait tant que ça et puis c'est le meilleur espion il n'aurait pas été découvert par un détective privé de seconde zone. Sa réaction (celle d'Angelina Jolie) à sa liaison ne correspondait pas du tout à son caractère. Elle avait déjà admis qu'elle avait eu une liaison et qu'il était fondamentalement un mari et un père absent ils savaient tous les deux que le mariage était sans fondement. Alors pourquoi serait elle si bouleversée elle a dit qu'elle était humiliée. Alors que personne d'autre qu'elle ne savait pour les photos. Enfin pour que cela soit un film intéressant je pense qu'il faut avoir des connaissances préalables sur le sujet. Mais ce film n'a pas pu décider s'il voulait être un film de fiction basé sur des faits réels ou une pure fiction fantastique Il les a mélangés et il c'est planté sur chacun d'eux...
Après l’excellent (mais hélas, peu connu du grand public) Il était une fois le Bronx (1994), Robert De Niro s’attèle (enfin !) à son deuxième film. Près de 13ans nous séparent de son premier chef d’œuvre et pourtant, on constate rapidement qu’il n’a pas perdu la main, en réalisant Raisons d'Etat. Comme si il ne s’était jamais arrêté de réaliser. Alors que la Seconde Guerre Mondiale menace, Edward Wilson (Matt Damon) se fait approcher par les services secrets, afin d’intégrer une nouvelle agence, la C.I.A. Aidé par un scénario astucieux et énigmatique, De Niro a fait appel à Eric Roth, scénariste de Forrest Gump (1994), Postman (1998), Révélations (2000) ou encore Munich (2006). Entouré par ce qui se fait de mieux en matière d’acteurs, on retrouve parmi les plus grands : Angelina Jolie, John Turturro, William Hurt, Billy Crudup, Alec Baldwin & Joe Pesci. Autre grand nom figurant au générique du film, un certain Francis Ford Coppola, en tant que producteur exécutif ! Malgré une durée assez excessive (2h47), on reste néanmoins captivé tout au long, grâce à son intrigue et l’interprétation des acteurs.
On est impressonné par la documentation qu'à du lire Robert De Niro. Tous les clins d'oeil à certaines grandes dates de l'Histoire sont servis avec une réflexion adéquate et parcimonie. Le casting est impressionnant même si le fils de Damon-Jolie est nul et sans charisme. Une saga linéaire écrite à la façon d'un "Donnie Brasco" à la CIA. Le tout en fait un film sans réelle morale (ce que je salue) sur la vie d'un homme cynique et au quotidien aseptisé de toute chaleur humaine... Captivant !
Ce serait un bouquin on dirait que ç'est non relu ! On a en effet l'impression d'avoir affaire à immense brouillon. Le système narratif avec son avalanche de flash-back finit par nous perdre, un certain nombre d'intrigues secondaires sont abandonnées en cours de route, certaines scènes sont incompréhensibles, il y a des ellipses là où il ne devrait pas en avoir, et des longueurs là ou il devrait y avoir des ellipses, ajoutons une certaine confusion au niveau des personnages secondaires, une intrigue en carton et Mat Damon qui nous la joue monolithique et la coupe sera pleine. On regarde malgré tout parce qu'on ne peut pas dire que l'on s'ennuie, mais quel manque d'humour, de rythme et d'enjeu. Quant à la fin elle m'a provoqué un rire nerveux.
Raisons d'une arnaque... Long-métrage de De Niro, réalisation très classique dont l'histoire traite les hommes de l'ombre, des hommes qui tentent de maintenir ou changer le cours de notre monde et se sont en parti ces hommes qui vont créer l'agence secrète la plus puissante du monde, je parle bien sur de la CIA. Casting élogieux, les prestations colle parfaitement à l'atmosphère, et vient le gros coup de souffle dans le cou. C'est que sur la longueur du film qui je le rappelle est de 2h49, et bien tout bouge si peu, cela reste ancré sur du bla bla qui tourne en rond que le spectateur risque de décrocher. C'est assez frustrant car pourtant Raisons d'Etat arrive parfois à nous captiver, mais on en apprend au fond très peu sur les secrets de la CIA et autres dossiers sombre et croustillant. Arrive la fin du film et vous êtes face à une arnaque filmique.
J'ai un immense respect pour Robert De Niro acteur. Quand bien même les dernières années de sa carrière sont loin d'être mémorables, le fait qu'il en ait mené une pendant un quart de siècle qui soit une des plus prestigieuses de tous les temps suffit très hautement à le faire oublier. Par contre Robert De Niro réalisateur, c'est loin d'être aussi brillant. "Raisons d'état" me confirme ce que j'avais déjà pensé à propos d'"Il était une fois dans le Bronx" à savoir qu'il a eu de grands très maîtres (Entre autres Leone, Coppola et bien sûr et surtout Scorsese !!!) mais l'élève a tendance à juste recopier de manière appliquée mais platement sans jamais réussir à ressortir la moindre étincelle de grand cinéma ; celles (au pluriel, obligé !!!) qui font la grandeur et l'exceptionnel des géants précédemment cités. De plus, autant Matt Damon en espion qui pète la gueule à 300 à l'heure façon Jason Bourne est crédible autant en fonctionnaire bureaucrate des services secrets froid et méticuleux qui prend garde à ne se jamais se salir directement les mains de sang il ne le fait pas du tout ; porter des lunettes et adopter une attitude réservée ne suffisent pas rendre crédible. Si vous voulez une grande interprétation dans ce registre, je vous conseille de vous rabattre plutôt sur celle excellente de Gary Oldman dans l'excellent "La Taupe". Autrement les trente ans d'espionnage américain aux saveurs Seconde Guerre Mondiale et Guerre Froide se laissent regarder sans ennui malgré la longue durée du film (on relèvera tout de même l'amateurisme des professionnels quand il drogue quelqu'un au LSD dans une pièce avec des ouvertures, mais vu que les agents de la CIA ne sont pas toujours des lumières ça reste crédible !!!) grâce à une mise en scène pas du tout éclatante mais soignée. Pas désagréable à regarder mais pas difficile à oublier non plus.
Pour sa deuxième réalisation, Robert De Niro nous plonge dans les arcanes des services secrets américains des années 40 aux années 60. Il règne tout le long du film un climat de paranoïa où tout le monde a des choses à cacher, où personne ne peut faire confiance à personne et où les amis peuvent devenir ennemis et inversement. Le scénario d'Eric Roth rend brillamment compte de ce climat oppressant et la mise en scène sert bien son propos, elle est discrète mais soignée au niveau de la photographie. L'ensemble n'a quasiment aucune longueur et est franchement passionnant avec un très bon casting, Matt Damon en tête, parfait dans son rôle d'homme discret dévoué aux Etats-Unis.
Pour sa 2ème réalisation,le grand Robert De Niro s'est attaqué tout simplement à 30 années de politique américaine,à travers la création de la CIA et le parcours d'un de leurs agents.Il y aurait tant à dire sur ce futur classique.Grace à un impressionnant travail d'écriture et de documentation,"Raisons d'Etat"passionne tout au long des 2h45.Mais il ne fait pas que ça,il s'interroge sur la schizophrénie et la paranoia de l'Amérique,confrontée à ses vieux démons.Et établit meme un effet de miroir avec son homologue russe.La mise en scène académique en apparence ne fait que renforcer la force d'un sujet occulte.La distribution pléthorique joue impeccablement.Matt Damon fascine dans un role difficile,mutique et mystérieux,et reflète parfaitement la vie de ses agents sacrifiant leurs idéaux et leur vie personnelle pour leur patrie.Rien à jeter.Un grand film politique.
Une réalisation de belle facture de De niro et un scénario minutieusement travaillé, un film d'espionnage qui a du sens, à classer avec les meilleurs classiques du genre.
Un biopic très intéressant sur les débuts de la CIA qui est malheureusement entravé de beaucoup trop de longueurs pour nous faire éprouver autre chose que de l'ennui à partir de la moitié du film.
"The Good Shepherd" évoque la vie d'un agent influent de la CIA, de la fin des années 30 au début des années 60. Le sujet du film est intéressant (vision par la CIA de nombreuses affaires de l'époque), et le casting se révèle prestigieux : Matt Damon en agent froid et sans état d'âme, secondé par Angelina Jolie, William Hurt, Alec Baldwin, Joe Pesci, ou John Turturro. Cependant, l'ensemble manque de souffle. Beaucoup de personnages sont interprétés trop froidement pour que l'on s'attache à eux, tandis que l'intrigue s'éparpille entre une enquête sur le fiasco de la Baie des Cochons, et une quantité de flashbacks sur diverses opérations. Cela est dommage, car De Niro a soigné sa réalisation et la reconstitution historique (même si la plupart des personnages sont fictis). Une petite déception.
Très bon film, très belle chronique. L'interprétation est excellente: matt damon campe à merveille cet homme très froid et angelina jolie est très touchante. Seul bémol: c'est un peu long et un peu complexe par moments.
Un excellent film d'espionnage. Matt Damon rencontre Angelina Jolie , un duel au sommet pour les deux grands stars d'Hollywood réunis grâce au réalisateur Robert de Niro. Eddie Redmayne incarne leur fils. Son interprétation est sublime. Il est très touchant et attachant dans son rôle.
Une vaste et passionnante saga sur la CIA, courant de la fin des années 1930 aux années 1960 qui mélange ambitieusement l’intime et la géopolitique, servie par un Matt Damon impressionnant de sobriété.