Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tomPSGcinema
752 abonnés
3 323 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 10 mars 2019
Oeuvre méconnue dans la filmographie du cinéaste Anthony Mann, "L'Engrenage Fatal" mérite tout de même d'être visionner pour la bonne tenue de son casting (notamment concernant la performance de John Ireland qui ne manque pas de charisme dans le rôle du détective Duke Martin), mais aussi pour sa mise en scène nerveuse et qui possède une bonne dose de suspense. L'histoire est par contre assez conventionnelle, ne propose pas suffisamment de rebondissement et possède en plus une fin malheureusement trop prévisible.
Ce film dont le héros est noir de noir se voit avec un grand plaisir mais il a trop de défauts pour faire partie du lot des grands films noirs. Son scénario est plus intelligent que vraisemblable, ses acteurs n’ont pas assez travaillé leurs rôles en particulier celui de Rosie et le ‘’faux coupable’’ est un peu trop abandonné à lui même. Reste John Ireland excellent comme d’habitude mais plus encore ici car il tient pour une fois le rôle principal. Sa prestation en tueur psychopathe, imprégnant les balles de son pistolet avec le parfum de sa maitresse, est du niveau de celles de Richard Widmark ou d’Humphrey Bogart. C’est le deuxième film noir série B de Mann, c’est une réussite pour avoir été tourné en 10 jours. Il aura beaucoup appris en tournant durant trois ans 7 films noirs et cette expérience se ressentira dans ses admirables westerns (tous 5 étoiles) qui suivront. Avec Ford, Boetticher et Walsh il fait partie de mon quatuor préféré pour ce dernier genre.
Un Anthony Mann qui fait pas mal penser à un Henry Hathaway "Appelez nord 777", ce dernier bien qu'imparfait lui étant indéniablement supérieur, avec une histoire mettant en scène un hold-up raté avec le meurtre d'un policier, un innocent en prison, un homme qui ne croit pas en sa culpabilité et qui enquête, etc... Ce Mann déçoit un peu du fait que les personnages de l'innocent, de l'enquêteur, et de la sœur du premier manque considérablement de charisme. Heureusement que le personnage de John Ireland dans le rôle d'un méchant glaçant et du véritable coupable rattrape un peu le coup, celui-ci ne manquant pas d'ambiguïté notamment par le plaisir qu'il éprouve à manipuler sadiquement les femmes quitte à se mettre lui-même gravement en danger pour ça. Un très bon exemple d'une oeuvre inégale réalisée par un futur très bon réalisateur qui faisait ses gammes, c'est-à-dire des défauts entrecoupés de belles qualités, dont les principales pour ce film concernent surtout le personnage joué par John Ireland.
Un scénario très habile, avec une enquête criminelle haletante, une intrigue simple et basique, et un milieu social très bien campé. La mise en scène d’Anthony Mann sait aussi bien mettre en valeur le décor que faire avancer l’action. Bref, c’est un excellent film noir des années 40. C’est pourtant un cran en dessous des plus belles réussites du genre, et en y réfléchissant c’est peut être bien parce que la pesanteur tragique ou fantasmatique n’est pas aussi prégnante que dans les plus grands chef d’œuvres. L’intrigue est par contre réglée comme du papier à musique.
Film noir trop méconnu et qui pourtant est de bonne facture. Une intrigue et enquête bien ficelées (peu de défauts de ce côté là). Mise en scène sombre et rythmée, interprétations tout à fait justes. Les fans de film noir doivent voir cette oeuvre.
Dans « Railroaded !» (L’engrenage fatal) Anthony Mann crée une atmosphère glauque à souhait. Face à un psychopathe fétichiste (il parfume les balles et caresse affectueusement son 38 lorsqu’il le nettoie) deux superbe créatures, l’une, Clara, amoureuse, commet un faux témoignage, l’autre, Rosie, sœur de l’innocent accusé. Le scénario associe habilement le tueur et Rosie dans la quête des témoins, bien sur pour des raisons diamétralement opposées, apportant tension et suspens. Si ce trio est remarquable, le personnage de l’enquêteur amoureux est un peu plus convenu et souffre d’un désintérêt certain du script quant au personnage. Pour ne rien arranger, John Ireland (Duke, le tueur), Sheila Ryan (Rosie) et Jane Randolph (Clara Calhoun) sont parfaits (les filles bénéficiant de surcroit d’une plastique très avantageuse), Hugh Beaumont (le sergent) est nettement plus fade et Ed Kelly (l’innocent) carrément faiblard. En ajoutant aux qualités de mise en scène et d’interprétation, une remarquable photographie de Guy Roe, Anthony Mann livre un bon film, malgré l’absence de moyens comme le montrent par exemple les scènes de Club assez rétrécies, des rues désertes (sauf lors du générique) et des seconds rôles au rabais.
Un scénario d'une banalité et d'une prévisibilité consternante. Un personnage de méchant rudimentaire, un flic qui change d'avis dans que l'on sache pourquoi, une certaine confusion, des invraisemblances impardonnablesspoiler: (genre la fille qui se sait menacée mais qui attend tranquillement chez elle en laissant la porte ouverte !). Ça fait beaucoup de casseroles, d'autant que l'interprétation n'a rien d'extraordinaire, sauf sans doute celle de la très belle Sheila Ryan qui nous aide à supporter ce ratage.
Cette petite série B noire souffre d'une insuffisance de moyens, d'un scénario sans surprise et de personnages qui manquent d'épaisseur. Seul John Ireland sort un peu du lot, mais le personnage de l'enquêteur est franchement conventionnel et terne. Toutefois, le rythme est soutenu et, à défaut de se passionner, on ne s'ennuie pas. On notera aussi que la piste des policiers cyniques prêts à tout pour faire endosser le crime à un innocent est abandonnée pour une fin très morale où l'on voit la soeur du faux coupable féliciter le détective. On était en 1947 et on ne plaisantait pas avec la police.
Film de gangster. Lors d'un hold-up qui s'est soldé par la mort d'un policier et d'un gangster, un innocent est accusé de faire partie du groupe. Tout l'accuse. Mais sa soeur, ainsi qu'un ami policier réussiront à prouver son innocence et à arrêter le vrai coupable.
Film policier de série B. Le scénario n'est pas original, les acteurs ne sont pas grandioses, certes les dialogues ne sont pas trop nuls, mais la réalisation a pas mal vieilli, c'est parmi les premiers films de Mann. Les décors sont banals, beaucoup de studio. Le méchant est vraiment méchant. La romance est classique aussi. Il y a quelques invraisemblances. Film mineur.