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chrischambers86
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3,5
Publiée le 22 octobre 2012
En Europe, dès 1951, une blonde s'impose! Elle s'inscrit dans la lignèe de Lana Turner! Ce qui les sèpare, c'est que l'une est une provinciale amèricaine, alors que l'autre est une provinciale française! Martine Carol innove! Dans chacun de ses films, on la voit nue et "Caroline chèrie" n'èchappe pas à la règle où sa très belle poitrine est mise à nue, notamment dans une scène devenue cèlèbre! Charmante et plaisante, rèactionnaire et libertine, cette jolie adaptation cinèmatographique de Richard Pottier la consacre au monde entier! Carol s'installe au nom d'une morale permissive qui ne va pas tarder à se relâcher encore et devient une sorte de synonyme du scandale! Mais elle ne l'est que dans la mesure où elle se dèvêt! Sous cet angle, on peut la considèrer comme un personnage prècurseur! Ses tribulations pendant la Terreur sont encore aujourd'hui bien divertissantes et semblent – ô miracle - n'avoir aucune prise sur le temps qui passe! Et c’est tant mieux...
Un grand hommage à la beauté voluptueuse et généreuse de la très sexy Martine Carol, star alors au sommet de sa fulgurante mais grande gloire, pour ce film d'aventures divertissant mais qui manque de souffle épique et de partenaires masculins charismatiques. Donc pas besoin de réfléchir beaucoup pour s'apercevoir que l'actrice écrase tout son passage même si le film a l'excellente voix-off de Jean Débucourt, imbattable pour faire ressortir le caustique des dialogues et qui sera à son zénith dans le brillant "Fanfan la Tulipe", et que le sujet montre bien la période très trouble de la Révolution française où on était aussi rapide à perdre la tête qu'à retourner sa chemise. Allez un bon divertissement.
La reconstitution de la vie de la cour au temps du roi Louis XVI. Une bluette au temps de l'aristocratie. Une histoire loin d'être originale (l'histoire d'un amour) mais qui a le mérite de représenter une époque: langage, costumes, mœurs.
Film connue pour être un film d'époque "érotique" qui mène au plus haute sphère le sex-symbol Martine Carol. Cette dernière interprète une jeune noble qui s'ouvre aux plaisirs de la chair durant la période mouvementée de la Révolution Française. Outre que Martine Carol dévoile ses seins avec délectation et discrétion (mais pour l'époque !) le film a le mérite de faire un résumé de la période 1789-1797 avec intelligence et un point de vue des plus originaux (la Révolution n'est pas un cadeau ?!). Ca reste un film honnête mais pas le chef d'oeuvre auquel on aurait pu s'attendre vu l'incroyable succès du film à sa sortie. Ca reste une fantaisie plaisante où "Angélique Marquise des anges" serait revu par Sacha Guitry.
Le film commence malicieusement un certain 14 juillet 1789 avec la fête d'anniversaire de Caroline, fille d'aristocrate. Moment de frivolité qui n'augure pas du mélodrame à venir. Issu d'une littérature féminine romanesque et sentimentale, le personnage de Martine Carol fait figure de femme-enfant futile et pas très cohérente, en tout cas sous la direction de Richard Pottier. Ballottée et menacée par les secousses révolutionnaires, subissant des avanies à n'en plus finir -et d'ailleurs, le film est trop long- Caroline chérie, mal mariée et ne rêvant que d'amour, est une héroïne trop sensuelle, trop maquillée, trop charmante pour être crédible dans la tourmente... Il y a dans le roman de Cecil Saint-Laurent des drames, des amants, des séparations, des soupirs qui balisent, sans autre originalité que le décor de la Révolution, une aventure pour lectrices rêveuses. Et encore, la chronique historique n'est en définitive qu'un procédé dramatique complaisant, probablement parce qu''autour de Caroline, rares sont les personnages qui présentent un quelconque intérêt, une quelconque vérité. La mise en scène se traine, sans idées, et seul le long épisode dans la maison de soin du cupide docteur Belhomme -sorte de Thénardier pour aristocrates menacés par l'échafaud- présente une réelle singularité. Malheureusement, les personnages y sont maintenus dans une représentation dépourvue de réalisme humain. Cette ample aventure initiatique a le souffle court.