Mon compte
    La Nuit du chasseur
    Note moyenne
    4,3
    10229 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Nuit du chasseur ?

    382 critiques spectateurs

    5
    161 critiques
    4
    115 critiques
    3
    65 critiques
    2
    24 critiques
    1
    14 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 août 2016
    Alors, il paraît que ce film est un chef d'oeuvre... me voilà bien embêté. D'autant plus que, pour un chef d'oeuvre, il commence bien mal : la scène du début pendant laquelle Mitchum s'adresse à Dieu est d'un ridicule fini. Comme présentation d'un personnage, on peut mieux faire ! D'ailleurs, en supprimant cette scène, le spectateur aurait été dans l'expectative, puis surpris par la suite des événements. Mais non, nous voilà avertis dès la première minute : ce prêcheur est un méchant.
    Franchement, le film est le plus intéressant quand Mitchum n'est pas à l'écran, à partir de la fugue en barque qui nous offre un joli moment de poésie, malgré parfois une certaine naïveté (les lapins, les moutons...) et ensuite le séjour chez la bonne Samaritaine, personnage très intéressant.
    Mais vraiment, ce film et Mitchum sont inégaux, est-ce que c'est le doublage ? Bref, une déception...
    mathilde.m31
    mathilde.m31

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2016
    LA référence du film noir ! Un vrai chef d'oeuvre. Le premier et dernier film de Charles Laughton, ce merveilleux acteur plein de talent ( "l'homme de la tour effeil" non crédité). L'ironie est que à sa sortie le film ne reçu pas de bonnes critiques ce qui mit fin à la carrière de Laughton.
    C'est pourtant ici un film magistral ! Un Mitchum et une Liliam Gish au sommet de leur forme, un jeune acteur Billy Chapin qui jour John absolument impeccable et juste, une photographie époustouflante !
    On aime ce film pour son esthétique, les jeux d'ombres et de lumières restent à mes yeux encore inégalés. On aime ce film pour son histoire. Certains pourront trouver simpliste cette volonté de mettre en évidence tant de dichotomies : bien contre mal, amour contre haine etc mais voyons plutôt une petite tranche de la complexité de la nature humaine. On aime ce film pour cette scène CULTE spoiler: Love/hate
    .
    A voir impérativement en VO
    Blegh182
    Blegh182

    28 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2016
    Un tres bon film qui a assez bien vieilli, le noir et blanc apporte un certain style, c'est vrai que R.Mitchum est assez effrayant. De plus pour son epoque il devait falloir oser pour montrer un homme pret atuer des enfants s'il le faut pour de l'argent.
    Seule la fin m'a un peu decu, c'st un peu trop facile a mon gout spoiler: de type regardez en fait lui c'est un mechant, et il se fait arrêter

    4/5
    Renard des surfaces
    Renard des surfaces

    5 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juin 2016
    Un de mes meilleurs films de mon humble expérience de spectateur amoureux du 7ème art. On est tenu en haleine tout le film devant cette histoire prenante à vous glacer le sang.
    Les acteurs sont sublimes. Mitchum est effrayant en pasteur, d'autant plus quand il chantonne. Le jeu des caméras est exceptionnel et me fait penser à un autre chef-d'œuvre : M le Maudit quant à l'effet des ombres.
    Un film qui restera gravé dans ma mémoire et qui sera loin d'être détrôné par ailleurs !
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2016
    C'est en prison que le pasteur Harry Powell rencontre Ben Harper, un condamné à mort qui a commis un hold-up et assassiné deux hommes. Pourtant, l'argent du butin n'a pas été retrouvé et Powell est prêt à tout pour mettre la main dessus...

    Pour son unique réalisation, on constate assez vite que Charles Laughton est aussi talentueux derrière la caméra qu'il n'a pu l'être devant. Avec The night of the Hunter il livre un film brillant basé sur plusieurs dichotomies où il met en avant le bien contre le mal, les adultes face aux enfants ou encore le jour face à la nuit. L'écriture est de qualité, notamment dans l'avancement de l'histoire mais l'intérêt de cette oeuvre n'est pas là et réside principalement dans son atmosphère, sa beauté formelle et ses personnages.

    Dès les premières minutes on va découvrir un Robert Mitchum très à l'aise en psychopathe déguisé en prêtre, qui va user de plusieurs stratagèmes pour tenter de découvrir le positionnement du magot. Laughton reste régulièrement braqué sur lui, mettant en avant la façon dont le mal absolu s'est glissé dans la peau du bien, faisant ressortir par intermittence ses côtés fous et violents. Peu à peu, il met en place une galerie de personnages tournants autour du lui, souvent ne voyant que son habit, à savoir le bien, excepté Jack, le gamin qui connaît la cachette de l'argent qui lui, de suite, voit le mal qui se cache derrière les habits de pasteurs. Des personnages consistants que Laughton dirige avec brio et les mettant en scène de belles manières.

    Et pour les suivre, il met en place une atmosphère sombre, onirique et angoissante, parfois très poétique, se rapprochant aussi du fantastique à l'image des chants de Mitchum sur son cheval, traquant les mômes. C'est là l'une des principales réussites du film tant cette succession de dichotomies aurait pu être traité de manières maladroites, ce qui n'est pas le cas avec Laughton, soignant l'atmosphère et rendant son oeuvre envoûtante et haletante de bout en bout, dont le rythme plutôt lent sert le récit et renforce la fascination pour les personnages.

    Habile mélange de genres, The Night of the Hunter fait preuve de légèreté, drame, humour ou encore noirceur dont les influences du muet, notamment de Griffith (à qui Laughton a aussi emprunté sa si talentueuse muse Lillian Gish) se font fortement ressentir. Mais la force de cette oeuvre se trouve aussi dans sa beauté formelle où l'on assiste à une succession de magnifiques tableaux, de plans sublimés par des paysages et décors aussi somptueux que la photographie en noir et blanc. Laughton use de divers jeux d'ombres rappelant l'expressionnisme et sa technique, où il enchaîne travellings et plans-séquences, est brillante, jamais lourde et, à l'image de ses inoubliables plans, sert le récit et une atmosphère si forte.

    Finalement, le regret qu'engendre The Night of the Hunter se trouve dans le mépris qu'il a eu à sa sortie et qui enchaîna une fin brusque de la carrière de réalisateur de Charles Laughton... Et au vu de sa puissance, beauté, atmosphère, prestation d'acteurs ou encore dimension c'est vraiment dommage.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2016
    Charles Laughton, grand acteur anglais, s’essaya à la réalisation en 1955. Le succès ne fut pas au rendez-vous, si bien qu'il ne reconduisit pas l’expérience, laissant derrière lui cette œuvre unique qu’est La Nuit du Chasseur... L'histoire, inspirée d'un fait divers, prend la forme d'un conte à la fois poétique et tragique. La mise en scène aide à cela à travers plusieurs plans reprenant des éléments picturaux associés inconsciemment à ce registre, comme par exemple le travelling latéral qui montre John et sa petite sœur Pearl s’enfuir main dans la main à travers la campagne. Par ailleurs, la bande-son comporte quelques chansons chantées soit par les acteurs, soit par un chœur d'enfants, accordant à l'ensemble une touche supplémentaire de beauté et de fragilité. L'antagoniste, l'élément le plus marquant du film, s'inscrit dans quelque chose qui relève presque du fantastique. Le révérend Harry Powell est présenté comme une sorte d'ogre, quasi invincible, poursuivant inlassablement les deux enfants pour leur faire avouer la cachette de l'argent de leur père. Cette menace permanente est traduite par une omniprésence à l'écran : le personnage est souvent dans le cadre, que ce soit physiquement ou par le biais d'ombres portées. Et quand il se situe dans le hors-champ, il se met à chanter sa chanson fétiche, histoire de rappeler qu'il n'est jamais bien loin... Le pouvoir de fascination de Powell est également notable. À part John, il parvient à berner toutes les personnes qu'il rencontre. La mère des enfants sera la plus grande victime de son charme, puisqu'elle s'enfermera dans le déni, refusant de voir le mal dans son nouveau mari malgré des preuves évidentes. À vous fendre le cœur... La Nuit du chasseur est un film marqué par les oppositions. Le rapport entre les enfants et les adultes et celui entre le jour et la nuit peuvent se regrouper sous un thème plus général, celui de l'affrontement du Bien et du Ma. Charles Laughton réinterprète parfaitement cette histoire vieille comme le monde dans un contexte moderne, en opposant des enfants parfaitement innocents à un homme profondément corrompu. En résulte un thriller teinté de merveilleux tout à fait remarquable. Le passage de l'acteur anglais derrière la caméra aura donc été bref mais intense...
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2016
    Il s’agit d’un film inclassable, un conte pour enfants, un portrait de l’Amérique profonde partagée entre le bien et le mal – toujours en faisant appel à la religion !-, un exercice de création de décors stylisés avec de beaux effets en noir et blanc, et pourquoi une intrigue dramatique.
    Mitchum et Lilian Gish incarnent avec force l’affrontement symbolique entre Cain et Abel.
    Dès le départ La lancinante rengaine, et trois phrases cyniques du pasteur Powell, incarné par Mitchum, m’ont remis dans l’ambiance angoissante de ce méchant serial-killer.
    Les enfants seront sauvés des eaux, comme Moise dans son berceau sur le Nil ! Ils devront vivre avec le message ambigu du père : c’est la dépression, je ne peux que vous laissez de l’argent acquis illégalement pour vous bâtir un futur. En arrière-plan, une population versatile est prête à lyncher ce qu’elle idolâtrait hier…
    La photographie est très léchée, picturale par moment, comme des jeux d’ombre chinoise. Ce film atypique est reconnaissable en quelques secondes. Si vous acceptez son univers, il est probable que vous y reviendrez régulièrement. Comme les mots Love et Hate tatoués sur les doigts du Pasteur, il n’y a peu de place pour de tièdes supporters.
    Découvert en 2012, je viens de le revoir et va rentrer dans mes 100 meilleurs films
    janvier 2016
    Eselce
    Eselce

    1 390 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Un bon scénario et un personnage très inquiétant joué par Robert Mitchum. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un chef d'oeuvre. L'originalité du scénario et l'interprétation du R. Mitchum font presque tout le film qui doit plus de 50% de son aura à l'acteur seul. Je l'ai trouvé pas mal mais l'explication des tatouages "Love - Hate" me semblait déjà si évidente. Le pasteur joue double jeu, comme indiqué dans le synopsis. Aujourd'hui, il n'y a plus d'originalité dans un tel personnage tant il a été repris. Pas mal, tout de même.
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2016
    Une pure merveille. Soixante ans après sa sortie la nuit du chasseur n a rien perdu de sa force. Sorte de conte morbide, ou le rôle de l ogre serait tenu par un prêcheur tueur en série, ce film est une pure merveille esthétique et de mise en scène. Le jeu sur les ombres et la nuit est remarquable on a vraiment l impression d assister à un cauchemar d enfant, un cauchemar d autant plus terrifiant qu il paraît réel. Le discours sur la religion qui devient dangereuse dès qu elle dépasse la simple philosophie de vie est également excellent, on voit bien que dans le cas du prêcheur cette dernière n est là que pour justifier ses actes criminelles. Dans ce rôle Robert Mictchum trouve ici un rôle mythique, absolument fascinant subversif tout comme l était celui qu il tenait dans " les nerfs à vif". Un film à voir et à revoir avec le même plaisir.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    691 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2015
    Un grand film a la fois magnifique de part son propos et formellement sublime. Les plans sont incroyablement beaux, les acteurs très convaincants et l'histoire à glacer le sang. Un film qui mérite son statut de classique.
    Martin P.
    Martin P.

    50 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2015
    On m'a rabâché les oreilles avec ce film, et l'on a bien fait.
    Photographie superbe, avec un noir et blanc comme on l'aime, la musique est envoutante ponctuée de chants amenant une pointe de poésie à cette histoire terrifiante.
    Mitchum joue le rôle d'un dangereux Tartuffe, les victimes de cette histoire sont une famille de deux enfants. On s'attache vite aux personnages, on peut même s'identifier rapidement à l'un des deux enfants, véritables héros ayant une dimension quasi mystique (Moïse ainsi que Jésus sont souvent cités).
    Une aventure dangereuse et envoûtante qui figure à juste titre parmi les chefs d'oeuvre du Cinéma Américain.
    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2018
    Un seul film aura suffit à Charles Laughton pour que sa carrière de réalisateur vire à la tragédie sans gloire puis à titre posthume, à rentrer dans l'histoire du Cinéma. Ce genre de condition fait toujours rêver (enfin pas pour ce bon vieux Charles pour qui la situation est vraiment déplorable), et tout bon cinéphile qui se respecte ne peut qu'envisager ce genre d’œuvre comme une curiosité à découvrir sans tarder. La première chose qui me vient à l'esprit quand je repense à la nuit du chasseur c'est le regard sournois du mal incarné par Robert Mitchum. A une époque ou il fallait identifier catégoriquement l'antonyme du bien, il est clair que dans ce film on a sa parfaite représentation : un homme d'apparence charmeur mais sinistre, vil et cupide. Qui ôte la vie sans une once de remords. Mais le pire dans tout ça, c'est sûrement le fait qu'il soit un homme d'église, qu'il représente donc la foi et tout ce qui va de juste avec, ou comment se méfier des apparences. Les tatouages sur les doigts en témoigne, nul doute que l'on a affaire ici a un loup déguisé en agneau (même si j'ai horreur de cette expression pardonnez-moi). Ces principaux adversaires sont des enfants, un frère sûr de lui, et sa petite sœur plus naïve (qui nous rappelle qu'à l'époque les enfants jouaient vraiment mal la comédie mais ça n'importait peu). On gardera de la nuit de chasseur une photographie de clair de lune unique, avec un monde animal dans lequel le véritable prédateur est un homme. Un air chantonné régulièrement et qui finit par faire hérisser le poil, tant ce qu'il annonce est un mauvais présage. Pour autant, avec le recul ce film a peut être été survendu, je le trouve bien trop moralisant pour être totalement convainquant. Dire que le côté manichéen pose problème n'est pour autant pas vrai, puisqu'on est dans une époque ou c'était purement établi. Ce film fait vivre des véritables sensations de cinéma, Laughton utilisa plusieurs moyens pour donner à son film un rendu si audacieux et envoutant. Il y règne une atmosphère unique, ou la peur enfantine se réveille en nous, comme un cauchemar d'enfant ressuscité dans notre mémoire d'adulte qui semblait loin de tout ça. Un road-movie noir dont la partie fluvial fut la plus marquante, à avoir dans ses références évidemment.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 septembre 2015
    Le film est de 1956 et pourtant quel film! Robert Mitchum fout les boules et se met à être détesté par les spectateurs qui le préféraient en cowboy charmeur plutôt qu'en psychopathe séducteur. Alors inutile de préciser qu'il faut le voir en BO parce que les chants traduits et les répliques de Mitchum en français c'est bien pourri. Un chef d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 septembre 2015
    La Nuit Du Chasseur, réalisé par Charles Laughton, et adapté du livre de Davis Grubb, est, lors de sa sortie, loin d'être ce que l'on pourrait appelé d'immense succès en terme d'audience ou de critique, ce qui empêche malheureusement Laughton de réaliser d'autres films. Pourtant, il réussi au fil des années à décrocher le statue de film culte, voir même incontournable dans l'histoire du cinéma. Il se forge cette réputation principalement grâce a l’excellente prestation de Robert Mitchum, à la beauté esthétique irréprochable, et à l'originalité du scénario signé James Agge.
    Ce film narre donc l'histoire de deux enfants nommé John et Pearl, dont leur père, parti en prison pour vol et meurtre, viens de leur confié dix mille dollars. Par malchance, un prêcheur psychopathe nommé Harry Powel, découvre l’existence de l'argent, et de qui le détient, il décide donc de s'introduire dans la famille des deux enfants en séduisant leur mère, pour ensuite leur faire avouer de force l’emplacement exacte des dix mille dollars.
    Prenant quelques temps à ce mettre en place, l'intrigue se doit très originale et même quelques fois à la limite du fantastique, notamment grâce au protagoniste Harry Powell, qui est une représentation d'une sorte de croque-mitaine ou de tous personnage fascinant et terrorisant l’imagination enfantine. Ce qui est une référence frappante au contes noirs. Laughton est également influencé par d'autre genre, comme celui du western dans certaines séquences (comme par exemple l'entrée d'Harry Powel dans la ville).
    Coté mise en scène, c'est un travail irréprochable sur tous les points techniques, chaque plans est doté d'une symétrie maladive, ce qui ce doit au chef opérateur Stanley Cortez (directeur de la photographie de plusieurs films d'Orson Welles et de Fritz Lang). Là où le film est également très intéressant, c'est lorsque qu'il joue avec l'éclairage, où l'ombre et la lumière s'affrontent comme des forces surnaturelles qui détiennent les personnages, tous comme la symbolisation du bien et du mal avec spoiler: LOVE et HATE inscrit sur les mains du prêcheur
    . Certains plans reste même marquant, comme celui du spoiler: cadavre de Shelley Winters au fond de l'eau.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2017
    Même si tout a été dit dessus, on ne peut que frémir devant cette oeuvre fascinante et inclassable de Charles Laughton. Forcément, après l'avoir vu, comme tout un chacun on regrette qu'il s'agisse du seul long-métrage de son auteur. Celui-ci y a non seulement injecté sa maîtrise indiscutable mais aussi sa profonde culture cinématographique, lorgnant ici du côté du cinéma expressionniste allemand. Oui, "La Nuit du chasseur" c'est un peu le "M le Maudit" américain, dont les bases sont transcendées par un astucieux mélange des genres. Ici Petere Lorre est remplacé par l'immense Robert Mitchum, dont le charisme et la voix lorsqu'il entonne sa complainte invitent simplement au respect. Sur le plan thématique, Laughton signe le plus grand film de tous les temps sur la lutte entre le bien et le mal. Cette analyse ciselée de la psychologie humaine est véhiculée par des idées visuelles entrées dans la mémoire collective. Plastiquement, le film est enfin superbe et il faut souligner le travail exceptionnel du chef opérateur Stanley Cortez, dont on n'est pas prêts d'oublier les nuits étoilées.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top