Derniers Avis : La Nuit du chasseur - Page 26

Un chef-d'oeuvre!!!
Mitchum impécable, mise en scène subtile, tout y est!
En prime et malgré son âge, je trouve ce film d'une très grande modernité dans le propos.

J’ai vraiment bien apprécié ce film même si il a pas mal vieilli et que la part d’effroi qu’il pouvait créer chez le spectateur n’est plus tout à fait la même, quelques dizaines d’années plus tard.. C'est émouvant, effrayant à certains moments et vraiment beau. Mitchum survole ce film, magnifique prestation. Le petit qui incarne "John Harper" est vraiment bon lui aussi.

A découvrir, c’est un bijou du cinéma classique.

Robert Mitchum, grand acteur.

Un film grandiose autant par sa réalisation, par son scénario ou par ses acteurs.
Proche du Cartoon, du conte et de l'horreur.

A notez qu'un clin d'oeil à ce film est fait dans la série LOST , regardez les doigts de Charlie, c'est totalement inspiré des doigts de Mitchum dans ce film

Bon à savoir aussi, c'est que ce film est pour beaucoup de Réalisateur, Leur film préféré.

4 étoiles

Deux enfants seuls dans la nuit fuyant un monstre. Pour peu, ce film aurait pu être un film d'horreur. Un michum époustouflant, laissant peser son ombre malfaisante mais si il est absent de l'image. Une oeuvre grandiose.

Un chef d'oeuvre du septième art, passé inaperçu lors de sa sortie.
L'acteur Charles Laughton nous livre un véritable bijou brillamment interprété par une vraie gueule de cinéma: le grand Robert Mitchum.
On sent tout de suite l'influence du cinéma expressioniste allemand avec ses éclairages et ses ombres accentuées et surdimentionées.
Les décors et l'histoire participent à cette ambiance de conte macabre. Car ce film a tout du conte fantastique avec ses personnages typiques: les deux orphelins qui nous font tout de suite penser à Hansel et Gretel, la vieille grand-mère protectrice et accueillante et Robert Mitchum en faux prêtre qui s'avère être le grand méchant loup, l'ogre terrifiant tueur d'enfants à la marque "hate" et "love" sur ses mains devenue depuis culte. La mise en scène est excellente, chaque plan est étudié afin de nous plonger dans ce monde irréel qui nous rappelle l'innocence enfantine et en même temps nous terrifie.
La fin est elle-même encore plus inattendue et effrayante puisque l'on se demande si ce n'est pas en fait les villageois et la vieille dame, se ruant sur le bandit qui ne sont pas les plus dangereux.
Un film culte, qui en a influencé plus d'un.

Un film époustoufflant ! A ne pas manquer !
Un chef d'oeuvre du 7e art !

Des acteurs excellents :
Robert Mitchum dans un de ses meilleurs rôles
Lilian Gish qui s'avère tout aussi douée...
Sans parler des deux enfants qui se débrouillent très bien !

Des décors qui font... rêver !
La beauté du lac sur lequel glisse la barque où dorment les enfants...
Contrastée avec l'horreur de la cave dans laquelle M. Powell agresse John.

Des chansons féériques !
La chanson que chante Pearl dans la barque, à propos d'un moucheron... très beau !
L'autre que fredonne Lilian Gish lorsqu'elle voit les enfants arriver avec la barque.
Et surtout... celle que ne cesse de chanter Robert Mitchum (M. Powell) dès qu'il fait son apparition.

En quelque sorte, je vous RECOMMANDE ce film, et je vous demanderai de vite vous inscrire à votre DVDthèque et de le voir en vitesse !

Le rêve est un enjeu majeur de la production cinématographique. C'est sur sa propre valeur onirique, iréelle que s'est dressée l'industrie d'un cinéma qui en a vite fait un objectif constitutif de la réalisation. Le dépaysement que l'on attend d'une production cinématographique exprime cette quête du rêve que cristallise le cinéma lui-même. Le film de Laughton "The Night of the Hunter" nous propulse dans un univers de rêve. Il sonde notre imaginaire pour en traduire les angoisses (et non les peurs) qu'il retranscrit naïvement sur le support du film. Et nous voilà plongé, non pas dans un inhabituel décor qui ferait fi de nos repères quotidiens, mais au contraire, dans l'intimité inconscient de nos représentations et de nos affects. Il fonde le rythme de cette réalisation sur un sentiment d'étrangeté qui traduit l'émergence de nos valeurs refoulées. A l'instar d'un conte, il exprime ce qui nous touche au plus profond de nous. Le manichéisme, traduit par les doigts tatoués d'un Robert Mitchum sidérant, ainsi que par son rapport à Shelley Winters, n'est naïf que par le sens que nous lui octroyons, sens qui nous rassure et donne ainsi au film une paisible et étrange proximité. Le symbolisme prégnant à ce film noir construit un univers où la familiarité des antagonismes plonge le spectateur dans une torpeur sécurisante, telle la scène de la barque dérivant au fil de l’eau et au soin de la voix fluette de la petite Pearl. L'ouverture du film nous l'indique: nous pénétrons dans un univers onirique où la peur elle-même n'est qu'un simple rêve. C'est un chef-d'oeuvre dont il faut impérativement encourager la diffusion: véritable miroir de la nature psychique et intime de l'homme, "The Night of the Hunter" nous fait la démonstration que l'expression binaire du chasseur et du chassé, modèle auquel nous participons tous, n'est qu'un subtil transfert de ce que nous sommes. Des êtres fait d'amour et de haine…