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    La Nuit du chasseur
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    SebD31
    SebD31

    89 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2008
    Un film porté par le très grand Robert Mitchum. Oppressant ! Culte !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2008
    Ayant appris que ce film était visionné dans les écoles de cinéma dans le cadre de cours d'histoire du cinéma , j'a décidé d'aller le voir. Et je n'ai pas été déçu!!
    Il se dégage une atmosphère vraiment inquiétante , remarquablement souligné par le jeu de la lumière et du noir et blanc , et surtout pr le jeu extraordinaire de Robert Mitchum!
    Un classique , à voir et à revoir.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    181 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2018
    Techniquement le film est fabuleux avec une gestion de la lumière et du noir et blanc hors du commun. Les cadrages travaillés à la perfection pour obtenir les mises en lumière voulues sont tout simplement exceptionnels pour tout amateur. Que dire aussi de Robert Mitchum en faux prêcheur assoiffé d'argent et de manipulation représentant le mal absolu: interprétation magistrale... L'intrigue est aussi très bonne pour un film dont l'esthétique semble être la priorité mais le grand bémol de l'oeuvre est son manichéisme beaucoup trop marqué avec un côté moralisateur et puritain à la limite du supportable quand arrive la fin ...
    Arkhos
    Arkhos

    43 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2008
    L'unique film et aussi l'unique chef d'oeuvre de Charles Laughton, Mitchum impérial dans son rôle d'assassin sadique! Un des chefs d'oeuvre du cinéma Hollywoodien à posséder impérativement dans sa dvthèque.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2008
    Une histoire biblique anti-cléricale et anti-puritaine construite aussi comme un conte de fée, avec tout un arrière fond oedipien flagrant. Il y a aussi toute une évocation noire de la Grande Dépression. C'est d'une complexité et d'une ambivalence rares et visuellement c'est superbe. Robert Mitchum devait être le meilleur pour porter tout cela. Un classique à ne pas manquer.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2008
    Il est parfois très difficile de parler d’un film. A cette cause, plusieurs raisons. Soit que le film en question relève tellement de peu d’intérêt qu’il est périlleux d’en rendre compte sans sauvagement l’éreinter, soit que le film possède tant d’atouts qu’il faudrait un ouvrage entier pour en révéler l’entière teneur. «The Night of the Hunter» (USA, 1955) de Charles Laughton fait bien heureusement parti de la seconde catégorie. La tâche est rude lorsqu’il faut écrire sur un film d’une telle ampleur, pétri d’ingrédients si divers et présentant autant de pistes de lecture. Premier et unique film de Laughton, l’œuvre forme un caléidoscope si complexe que c’en est grisant. Mouvement de la communauté, du cinéma américain, des Etats-Unis, le film de Laughton articule chacune des idées dans une même iconographie. L’emploi, pour une œuvre de cinéma, du terme iconographie ne saurait laisser indifférent. Il est pourtant indispensable de qualifier les images d’icônes. La tradition religieuse dont provient le film et qu’il critique avec virulence invitait Laughton à créer chacun de ses plans comme le pan noué d’un triptyque. La lumière divine sublimant les corps et cristallisant les gestes dans un sursis magnifique, comme (toute proportion gardée) Le Bernin le fît avec Sainte Thérèse en extase, confond les plans de Laughton avec l’iconographie chrétienne. Dans un registre plus classique que Paradjanov mais selon une démarche semblable, Laughton fait de son cinéma l’ouvrage d’une pensée divine, le vecteur jusqu’à l’au-delà par le biais des lumières et de leur sombre alliance avec le jour. «The Night of the Hunter» s’apparenterait au simili d’un film de John Ford. Petite communauté, grande épopée, poursuite infernale, Laughton emprunte certains des outils du fameux cinéaste américain. A plus grande échelle, il s’agit aussi du cinéma américain (sa pudeur hypocrite) et de l’Amérique (sa bigoterie complexée). Il faudrait en dire plus pour en dire le minimum.
    Appeal
    Appeal

    156 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2013
    Oui et bien... Je ne sais pas. Je ne comprend pas ce qu'a ce Nuit du Chasseur. Je me suis vraiment ennuyé et surtout j'ai trouvé ca niais.
    Je l'ai regardé sans m'être renseigné auparavant, et il faut dire tout d'abord que je ne m'attendais pas à voir un film pour enfant, mais un drame très sérieux. Bon ce n'est pas grave, je ne suis pas rebuté par ce genre de film. Mais voila, je ne sais par où commencer pour dire toute ma deception.

    Tout d'abord le film est particulièrement moche, mal filmé, les premiers plans sont vraiment pas terribles, des gros plans assez ratés. Le montage surtout est hyper foireux, avec des scènes très mals coupés. Des scènes parfois ridicules, que ce soit par les situations absurdes, mais surtout par les différends acteurs. Robert Mitchum est bon? Sérieusement? Je l'ai trouvé risible, mais c'est peut-être celui qui s'en sort le mieux dans le film. Les deux gamins je ne les ai pas trouvés terribles, Jean Pierre Léaud des 400 coups pour seul exemple est bien plus sympathique et drôle, ici franchement bon... J'en veux pas aux enfants, ce sont des enfants, mais erreur de casting quoi. Quant aux autres personnages secondaires, oublions les tout de suite. Les dialogues sont parfois affligeants. Certaines scènes sont franchement mal tournées, mention spécial pour les quelques scènes "violentes" (où Mitchum file des paires de claques) qui sont consternantes. Le scénario enfin possède effectivement un élément intéressant, j'y reviens tout de suite, mais il est pratiquement inexistant, se resume en 20 lignes grand maximum.
    Alors effectivement, un aspect est réussi, mais je n'y ai était que moyennement sensible : l'idée de dualité. Que ce soit sur le scénario ou sur la forme. Duel blanc / noir, duel amour / haine, duel vie / mort, duel enfants / adultes, duel bien / mal en somme, et le mélange souvent paradoxal de ces duels. Tout tourne autour d'une vision religieuse omniprésente, mais cela est developpé de manière trop minimaliste pour aiguiser notre intérêt. Cela nous pompe plus qu'autre chose.
    Il n'y a qu'un seul moment assez réussi , celui qui fait la transition entre la premiere et la seconde partie du film, la premiere se déroulant en campagne chez ses parents et la seconde en ville chez une catholique. Ces deux parties sont lourdes et assez inutiles, mais la transition en barque est vraiment réussis. Les plans sont oniriques, beaux, il y a quelques bonnes idées de plan, un côté disney enchanteur. Mais hormis cela, ce film me semble sans intêret, assez ridicule, parfois grotesque, soyons juste en disant qu'il est globalement sympathique parce qu'il est niais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juin 2008
    Un classique indéniable pour tout cinéphile qui soit. Après 53 ans, le plaisir reste toujours intact, un chef d'oeuvre intemporel, un véritable conte pour adulte. Rôle culte de Robert Mitchum dont on ne peut oublier sa prestation, des plans magiques, une histoire d'une telle beauté et unepoèsie si enfantine et à la fois si mature qu'on ne peut resortir entousiaste à la vue de cette oeuvre. Le seul film de Charles Laughton mais quel film! A voir et à revoir.
    Julien D
    Julien D

    1 197 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2013
    L’un des tueurs de l’histoire les plus effrayants du cinéma hollywoodien, l’un des traumatismes enfantins les plus durs que puisse engendrer par un film non-fantastique et l’une des pires images que l’on puisse donner à l’Amérique, celle d’un monde naïf manipulé par un pouvoir religieux avide d’argent, et pourtant l’un des échecs commerciaux les plus durs à encaisser par son auteur. C’est totalement hypnotisé par la splendeur du noir et blanc que l’on suit, avec les tripes en confiture et le palpitant au rythme maximal, à cette course-poursuite au milieu de décors marécageux entre de pauvres enfants ne comprenant pas ce qui leur arrive et un tueur rendu terriblement angoissant par le jeu intense de Robert Mitchum. La mise en scène aime à mettre en avant les décors sauvages qui entourent cette chasse à l’homme, rappelant ainsi la place que peuvent avoir les personnages dans la nature et par la même sa violence animal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2008
    Sans doute un des plus grands films de l'histoire du cinéma. La seule réalisation de l'acteur Charles Laughton. LOVE and HATE tatoués sur les doigts de Robert Mitchum, pasteur dévoyé. Shelley Winters consentante devant la lame. La fuite des enfants, la nuit, sur une barque, et la traversée de la rivière, avec, sur les berges, tous les animaux du monde. Lilian Gish, son rocking chair et sa carabine. L'air inquiétant chantonné par Mitchum. Dans ce chef d'oeuvre, tout est mythe. En une histoire simple comme un conte, toute l'aventure des hommes est dite. La simplicité, l'épure, l'extrême précision des plans, la réinvention du noir et blanc (utilisation des ombres, reflets de la lune dans l'eau de la rivière), le génie des comédiens : une perfection, absolue, évidente, magique. S'il fallait recommander UN film noir et blanc à un enfant (ou un adulte) qui n'en a jamais vu, je choisirais d'entre tous celui là.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 mai 2008
    L'ayant vu il y a pas mal de temps déjà, je me rappelle avoir été déçu. On m'avait dit que le film baignait dans une ambiance inquiétante, aussi je m'attendais à retrouver les sensations d'un Hitchcock, je me trompais. L'histoire est simpliste, et la mise en scène traîne en longueur, si bien qu'il est difficile d'accrocher totalement. Une très belle photographie cependant, ainsi qu'un Robert Mitchum excellent en révérend manipulateur et séducteur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Je n'arriverai vraiment pas à me faire au moralisme insipide américain; je supporte totalement la propagande communiste d'Eisenstein, mais je n'y arrive pas ! Il n'en reste pas moins que la réalisation est à coupé le souffle et que le travail sur les plans est incroyable ! Je mettrais donc trois étoiles pour reconnaître l'art de Laughton, cependant une en moins à cause de son histoire un peu fade.
    dougray
    dougray

    238 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2012
    Un classique du 7e art qui est passé à la postérité pour avoir été l’unique film réalisé par l’une des stars de l’époque, Charles Laughton (qui n’apparaît malheureusement pas devant la caméra) mais également en raison de l’interprétation de l’inimitable Robert Mitchum. Pourtant, à l’inverse de merveilles comme "Citizen Kane" ou "12 hommes en colère", j’avoue ne pas avoir été aussi emballé que je l’aurais espérer. Pour commencer, j’ai trouvé le film particulièrement inégal dans son rythme et souvent très répétitif dans son intrigue, pour ne pas dire poussif. On ne compte plus les scènes où les enfants font face au terrible Harry Powell en refusant de lui dire où se cache le butin. Quand à la descente de la rivière en barque, elle parait interminable. Mais surtout, "La nuit du chasseur" est beaucoup trop dépendant de son acteur vedette, à tel point que les seules séquences irréprochables du film sont celles où il apparaît. Tantôt terrifiant (sa terrible chanson annonçant son arrivée, ses apparitions fantomatiques…), tantôt pathétique (sa crainte de se frotter à des hommes, son duel perdu contre Madame Cooper…), son personnage de prêcheur fou est un exemple rare de méchant tout sauf infaillible (il multiplie les échecs contre les enfants et se voit ridiculisé à la fin) mais qui parvient malgré tout à effrayer par sa folie et son jusqu’au-boutisme en dépit de ses évidentes limites. Le charisme animal de Robert Mitchum et ses terribles tatouages (LOVE et HATE) ont fini de faire entrer le personnage dans la légende. Le problème d’une telle prestation, c’est qu’elle a tendance à faire oublier les autres personnages et ce malgré un casting soit irréprochable (Billy Chapin et Sally Jane Bruce en orphelins, Lillian Gish en protectrice sévère, Shelley Winters en veuve aveuglée ou encore Peter Graves en père voleur). Sur le plan de la mise en scène, on appréciera le souci du réalisateur de sortir des sentiers battus en conférant à son film une ambiance toute particulière empruntant aussi bien au film d’époque façon "Autant on emporte le vent", au western (avec ses fermes familiales), au film d’épouvante à la Hammer (les assauts de Powell, l’omniprésence de l’obscurité…) voire au conte pour enfant (avec le révérend dans le rôle de l’Ogre). Un parti-pris visuel qui fait de "La nuit du chasseur" une œuvre inclassable mais qui contribue également à dérouter le spectateur, en plus d’un scénario au ton étonnement dur (l’image donnée des adultes, avec un père voleur dont le larcin est à l’origine des malheurs de sa famille, une mère qui se laisse bercer par le numéro du prêcheur ou encore un assassin qui ne craint pas de s’en prendre à d’innocents enfants, est franchement exécrable). Enfin, il faut reconnaître à Charles Laughton un talent certain pour magnifier certaines scènes (la chevauchée en ombre chinoise de Powell, la découverte du corps de la mère immergée…). Ainsi, même si je ne partage pas l’adoration des puristes pour "La nuit du Chasseur", je trouve quand même dommage, au vu de ses incontestables qualités, que son échec commercial ait empêché Laughton de poursuivre sa carrière de réalisateur.
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 397 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2009
    Un des meilleurs films noirs...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mars 2008
    la nuit du chasseur est la seule realisation de charles laughton, echec cuissant a sa sortie mais aujourd'hui considéré comme une oeuvre majeure du cinema américain. c'est un melange de conte thriller film noir ou le mal n'est rien d'autre qu'un pasteur psycho maniac desiquilibré interpréte avec brio par robert mitchum débordant de charisme et de perversité. la mise en scene est exquise et la photographie sublime avec un contraste permanent noir/blanc et un jeu d'ombre veritable hommage au cinema expressioniste allemand. sur fond de chronique sociale le film trouve également sa force dans son contexte histore l'amerique après la crise de 29 et les maux de toute une population en situation de détresse et précarité se refugiant d'une extreme a l'autre, d'une part le traditionalisme catatonique religieux et de l'autre la barbarie de masse. dans ce monde en perdition les enfants sont les premieres victimes de la folie des hommes ou seul lillian gish semble encore avoir gardé son humanité, spectatrice désemparéé et dévouée de ce chao. un film a déguster sans modération.
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