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    La Nuit du chasseur
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    4,3
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    382 critiques spectateurs

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    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2012
    Le noir et blanc sublime et surréaliste de Stanley Cortez épaulé magistralement par la musique envoutante de Walter Schuman décore le plus abouti des clairs obscurs cinématographique.

    La luminosité traversée semble irréelle calquée sur l'œuvre meurtrière qu'elle abrite

    Confrontés à un double challenge crise/traque, John et Pearl deviennent opérationnels et indépendants dans la douleur en se fabriquant par la résistance une ossature physique et intellectuelle adaptée à cette poursuite tenace qu'il faut gérer parallèlement à un besoin de se nourrir afin de ne pas s'affaiblir.

    Le procès des adultes est flagrant, une enfance crasseuse abandonnée par un environnement incapable de lutter devant une crise tenace se retrouve en pleine nature livré aux environnements les plus hostiles.

    John devient invincible malgré un visage cerné façonné sous une lune flamboyante et une eau scintillante abritant une faune animale indifférente au désespoir des hommes.

    Première et unique œuvre de l’excellent comédien Charles Laughton la nuit du chasseur est une émeraude extra terrestre située sur les alpages d’une contemplation éternelle. Une adoration inconditionnelle sur un travail hors du commun que l’éternité ne pourra jamais reproduire.
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    103 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mai 2012
    Très surpris ! Surpris pas par le film non, mais par les critiques et la note qu’il a actuellement. Je ne connaissais pas ce film, je l’ai regardé, j’ai vu en noir et blanc loin d’être exceptionnel et la, je vois qu’il est considéré comme un chef-d’œuvre ! Je veux bien, mais pourquoi ?? Le scénario est complètement décousu (c'est surtout ça le probleme) , l’histoire n’a pas toujours de sens , au niveau des dialogues on a vu mieux, les personnages ne sont pas exceptionnels … Enfin bref. Pourtant quand on m’a dit que le film est en noir et blanc, ça m’a chagriné mais ça ne gêne vraiment pas. Tout ça pour dire que je le démonte pas pour me faire plaisir, mais le scénario est à dormir debout (et je pèse mes mots) et l’âge du film et donc sa qualité ne nous maintiennent absolument pas en haleine; pourtant il est vrai que le noir et blanc donne finalement de bonnes images. Certains disent que c’est un chef-d’œuvre, et bien soit, chacun ses gouts mais pour moi ce sera juste non, non merci.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2012
    Très bon film , robert Mitchum est impressionnant et terrifiant à la fois , on reste captiver jusqu'a la fin
    L'image est très belle , le noir et blanc nous donne un beau contraste
    à voir !
    Dawasta
    Dawasta

    64 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2014
    Ces belles images sublimées par le noir et blanc m'ont fait penser à un conte. On note une belle interprétation de l'énigmatique Robert Mitchum mais aussi des jeunes acteurs qui ne sont pas du tout irritants (contrairement à la plupart des films avec des enfants). (Bien)
    Cat D.
    Cat D.

    2 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2012
    La photo est tranchante grâce au noir et blanc. Et pourtant, ce film est plein d'ambiguïté. Onirique et horrifique, attirant et dangereux. Un des plus beaux films de tous les temps. Je ressors le DVD de temps en temps et il ne vieillit pas : bon signe ...
    artaud
    artaud

    26 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mai 2012
    Classique du cinéma américain, "La nuit du chasseur" apparaît comme un poncif hiératique qui dégénère en une fable enfantine. Croisement entre "Harry un ami qui vous veut du bien" et "Maman j'ai raté l'avion" - permettons que je me réfère avec des films actuels - la confusion des genres provoquent une distance incroyable. Les acteurs ne sauveront pas cette indigestion cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 avril 2012
    Un film qui se place sur le créneau «épouvante» avec un personnage central qui peut paraître en premier lieu sympathique mais qui se révèle en faite maléfique. L’autre personnage principal, l’enfant, illumine l’écran par sa franchise, sa maturité et son intelligence. Ces 2 personnages fascinants se croisent, se confrontent, et nous exposent ainsi l’histoire. Au delà de ça, de très belles images, un bon rythme…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 avril 2012
    Robert Mitchum, formibable en pasteur démoniaque,avec ses tatouages sur les phalanges.
    elisa2102
    elisa2102

    139 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2012
    Un criminel psychopathe, Harry Powell, partage la cellule de Ben Harper, condamné pour vol et meurtre et qui sera pendu sans avoir révélé la cachette de son butin. Seuls John et Pearl, ses enfants, savent que les 10 000 dollars sont dissimulés dans la poupée de la petite fille, mais leur père leur a fait jurer de garder le secret. Libéré, Harry Powell, se met en quête en butin. Dans son ensemble, le film ne manque pas d'intérêt. Il y a un peu trop cet esprit catholique, mais certaines répliques sont touchantes, notamment celle de la fin. "La nuit du chasseur" est l'unique oeuvre de l'acteur Charles Laughton qui, fort du feu vert du producteur Paul Gregory, fit le film à son idée et sans tenir compte des canons du récit hollywoodien. Film hors norme, "La nuit du chasseur" traverse tous les genres, mais ne se plie à aucun en particulier. En faisant confiance à Stanley Cortez (pour l'aspect visuel du film), et à Robert Mitchum (pour la composition du rôle de Harry Powell), en dirigeant les enfants non comme des petits singes mais comme de vraies personnes, en alternant les styles et les figures, en inventant un temps paradoxal qui est autant celui de la flânerie mythologique que celui du film policier, en se permettant, à travers Lillian Gish, un hommage à Griffith et aux débuts du cinéma, Laughton réussit à réaliser un film très cultivé et totalement innocent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 mars 2012
    Excellent film ! Un Robert Mitchum transcendant ! La nuit du chasseur de part son caractère expressionnisme notamment dans la scène du meurtre, de part la complexité psychologique du prêcheur, est une magnifique illustration du film noir. La scène la plus célèbre de ce film, est à mes yeux, celle où le pêcheur explique le sens de ses tatouages "amour" et "haine" sur ses doigts. Dès lors on comprend où se situe le personnage et la folie qui l'habite !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mars 2012
    Excellent film au suspense qui tient de bout en bout avec une prestation de Robert Mitchum tout simplement géniale. L'acteur Charles Laughton réalise là son seul long métrage qui pourtant est un thriller magnifique. A noter l'apparition de Lillian Gish.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2012
    "La nuit du chasseur" est un film magnifique tourné en 1955 et le seul film réalisé par Charles Laughton. En noir et blanc, avec des tableaux d'ombres chinoises un hommage au cinéma expressionniste allemand. L'action est sur fond de la Grande Crise économique ou les Etats-Unis qui après l'Allemagne, fut un des pays les plus durement touchés. Ce film montre la dureté de la Grande Crise par le chômage, la pauvreté et l'abandon d'enfants trainant la rue, quémandant à manger ! Terrible ! De ce côté, c'est réussi ! L'histoire montre un faux pasteur séduisant et misogyne qui de plus a une haine violente vis à vis des femmes du nom de Harry Powell ou il est en prison faisant la connaissance dans sa cellule d'un homme du nom de Ben Harper qui par détresse du chômage, avait fait un braquage qui mal tourné et tué un policier, il avait été arrêté dans son jardin à la vu de ses enfants ou auparavant, il avait caché l'argent du magot dans une poupée en chiffon. Il est condamné à mort mais il a un secret : un magot caché par le biais de ce braquage et le faux pasteur cherche à le connaitre. De ce fait, il part à la rencontre son épouse, et joue le pasteur itinérant. Il se fait adopter par la communauté de cette petite ville, Willa Harper en tombe amoureuse, sa petite fille Pearl l'aime déjà comme son père mais pas le petit garçon qui est John ! Willa finit par épouser le pasteur et lors de leur nuit de noce, le pasteur trouve une excuse pour ne pas faire l'amour avec sa femme, en disant qu'il l'a épousé pour élever ses enfants, et veut en faire quelqu'un de morale. En revenant, Willa est envouté par son mari, et l'accompagne avec lui. Mais, il cherche le magot et a un obstacle le petit garçon ! Un soir, il tut sa femme Willa et la met dans une voiture, puis la coule dans la rivière. Les enfants, prennent peur, se cachent dans la maison et s'enfuient à bord d'une barque ou le pasteur les poursuit. Les enfants sales, affamés finissent par une heureuse rencontre : madame Cooper qui s'occupe d'enfants abandonnés, de ce fait, ils ont trouvé un foyer sûr. Mais le pasteur les cherche à cheval et en ville, fait la rencontre d'une adolescente qui s'entiche de lui, lui, il lui paye un verre, revues de cinéma et lui fait miroiter qu'il est attiré par elle, lui fait des compliments. Il lui pose la question si elle n'a pas vu les deux enfants, et dit que oui, vu qu'ils sont pensionnaires de madame Cooper comme elle. Il y va et là, demande à voir ses enfants qui eux refusent, surtout le petit garçon, madame Cooper comprends et prend le fusil, puis après appelle la police et le faux pasteur est arrêté, mais l'adolescente l'aime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2012
    Grand film. Très vieux, mais il est à voir. Une photographie très recherchée, de très bons acteurs, en particulier Robert Mitchum. Des scènes cultes, surtout le fleuve avec les animaux sur les berges. Un mélange des genres : thriller car des personnages sont menacés et l'on parle bien d'un tueur, aussi une énigme importante est élucidée à la fin -le film a-t-il à ce propos inspiré "Batman Begins" dans une scène se situant dans les Narrows ?- mais aussi l'aventure : le voyage des deux enfants, l'aspect conte. Le film reste âgé malgré ses jeux de caméra fantastiques. Pourquoi pas un remake au XXI° siècle ? Tim Burton par exemple ?
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    136 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2012
    Attention, le loup est entré dans la bergerie... Il y avait quelques temps qu'un film ne m'avait pas autant frappée. La nuit du chasseur est cité par beaucoup de grands cinéastes comme un incontournable, je comprends maintenant pourquoi. Extrêmement subtile, fin, d'une beauté époustouflante, angoissant, cette espèce de Western enfantin est un chef d'œuvre. Les thématiques abordées sont passionnantes : la foi aveugle, la religion corrompue, la condition de la femme, la fidélité, l'amour fraternel, le don de soi. Mais La nuit du chasseur c'est aussi et surtout l'affrontement entre la pureté et le moisi. C'est l'enfance innocente, encore libre face au joug de la vie; face à la corruption de l'adulte, dont l'histoire pèse sur les actes. C'est une métaphore de la vie, assez pessimiste mais incroyablement puissante : plus les années passent, plus l'homme s'éloigne de son insouciance et se détache de cette spontanéité, cette liberté juvénile. C'est un point de vue, je ne suis pas là pour disserter, et je ne sais pas vraiment si je le partage, mais il est exposé avec une force magistrale. Le vice c'est Robert Mitchum, alias Harry Powell, mais ce n'est pas que lui. C'est aussi Ben Harper, ce père qui braque une banque pour que ses enfants n'aient jamais à voler, mais dont les progénitures se retrouvent, ironie du sort, à mendier par sa faute... Oh oui, plus qu'une simple (et néanmoins courageuse pour l'époque) fustigation de la religion-prétexte, ce film est aussi une invitation à la liberté. Lorsque cette madame Cooper, chrétienne désabusée dont l'altruisme est bouleversant, ré-invente les passages de la bible pour bercer John, le film s'emplit d'une magnifique poésie. La foi, c'est ce que l'on en fait. Je le vois comme un fervent bras d'honneur à l'idolâtrie et au dogmatisme. Et s'il n'y avait que l'intrigue qui soit passionnante ! Mais il y a bien plus à creuser car les symboles pleuvent ici, et rendent le tout si complexe et rempli de sens qu'une vulgaire critique comme la mienne risquerait de passer complètement à côté si elle tentait de les expliciter. Soulignons quand même à quel point les images sont magnifiquement mêlées à l'histoire : le pasteur en noir, les enfants en blanc. Une scène splendide où forme et fond s'entremêlent, c'est celle où John raconte à Pearl l'histoire de ce roi qui a caché sa fortune en faisant jurer à ses enfants de garder le secret... Et alors que l'enfant raconte cette histoire que l'on sait être la sienne, l'ombre noire d'un homme à chapeau apparaît sur le mur blanc. Le noir (le pouilleux) vient très souvent, comme ça, salir le blanc (le pur). Cette image de l'homme-ogre face aux enfants-agneaux est sans cesse reprise, et est extrêmement efficace. Il en résulte une atmosphère glaçante, extrêmement angoissante. Que ce soit grâce au jeu de Robert Mitchum, plus vrai que nature dans ce rôle de pasteur détraqué et charismatique, grâce à ses chants frénétiques, aux plans qui mettent en avant sa carrure impressionnante face à la petitesse des enfants, grâce à tous ces jeux d'ombres ou grâce à la musique lancinante -et parfaite- de Walter Schumann, on est totalement happé par cette fuite, par cette cavale de deux agneaux qui cherchent à échapper au loup. Quand on a déjà vécu ce sentiment que l'on est en danger et que l'on doit fuir sans tierce aide quelqu'un qui est tout près, on est d'autant plus investi dans cette fuite infernale. Et dans la fuite, on a droit à des images qui figurent je pense parmi les plus belles de l'histoire du cinéma. Le noir et blanc, magnifiquement contrasté, réussit à retransmettre toute la beauté calme de la nuit. La nuit où rien ne semble pouvoir arriver, où la barque des enfants flotte sur une eau transparente, pleine de reflets, au milieu d'animaux qui vivent loin de toute cette souffrance, et sous des étoiles qui paraissent plus réelles que celles que l'on peut observer en couleur dans la vraie vie. J'ai été vraiment subjuguée par l'esthétique de ces scènes nocturnes... Je n'en dis pas plus quant à la fin, j'en ai trop dit et je sens que je parle d'un film dont il est assez difficile de parler, mais elle m'a beaucoup touchée. À voir, absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2012
    Film somptueux. Robert Mitchum y est grand, très grand.
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