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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 mai 2013
Très bon "vieux" film.
Le personnage qu'incarne Robert Mitchum; un pasteur avec HATE et LOVE tatoué sur les doigts est très captivant. D'ailleurs les scènes où on ne le voit plus, le film est tout d'un coup moins bon à regarder tellement son personnage est charismatique.
Une excellent découverte à voir (surtout pour l'époque
Par où commencer ? C'est juste splendide ! Les jeux d'ombre et de lumière, les acteurs, le talent de la caméra, les valeurs du bien et du mal cachées un peu partout...Et cette poétique croisière où la petite fille chante pour son frère ! Une référence incontournable pour les véritables charmes du noir et blanc...
Si la nuit du chasseur est loin d’être un mauvais film, sa réputation semble quelque peu surfaite. Le film a d'indéniables qualités,parmi celles-ci une splendide photographie dont la ressente restauration ne fait que rendre que plus magnifique les contrastes de noir et blanc. Robert Mitchum incarne parfaitement le rôle de ce pasteur meurtrier dans des scènes vraiment efficaces,cependant certains passages ont bien du mal à ne pas sentir le poids des années tant dans les effets que dans la réalisation.
Pour son premier et dernier film, Laughton goûte aux joies de l'échec commercial. Pourtant, tout était là, et comme souvent dans les grands films, ils ne sont reconnus qu'à leur redécouverte. Probablement le premier film nous foutant à la face un serial killer, La nuit du Chasseur brille par son élégance, son ambiance, et sa méchanceté. Porté par une contine incessante, ce pasteur sans scrupule traque sans relâche l'enfance sans aucun sentiment, animé par la séduction et l'argent. Film de société, c'est aussi une critique de la famille, du qu'en dira-t-on, de l'influençabilité. Stressant, noir (et il l'aurait été aussi en couleur), La nuit du Chasseur est sans conteste l'un des films indispensable dans une vidéothèque pour qui aime le cinéma.
Le film révélateur de Mitchum ainsi que Laughton qui quant à lui essuya un cuisant échec. L'histoire décrit les méfaits d'un faux pasteur faisant tout pour récupérer l'argent d'une famille. Intrigue simple, qui se noue autour de deux enfants cherchant à échapper à leur beau-père, qui se retrouvent dans la maison d'une nouvelle mère. Cette intrigue est un peu malmenée par la narration qui s'enchaîne rapidement, et qui ne laisse pas de suspense, dommage. Cependant de gros travaux sur la lumière ont été élaborés : certains ombres et éclairages, parfois surréalistes, contribuent à une ambiance angoissante. On regrette que le jeu de Mitchum ne soit pas aussi plus incisif, plus percutant.
Un noir et blanc magnifique, Robert Mitchum au sommet de sa carrière et surtout une réalisation (de Charles Laughton car il faut le citer) à montrer dans toutes les bonnes écoles de cinéma. Le bien, le mal, l'amour, la haine, énormément de thèmes sont développés dans ce film qui jouit d'une profondeur scénaristique que ne possède que trop rarement notre cinéma actuel. La nuit du chasseur est un chef d'oeuvre tout simplement.
La nuit du chasseur est un curieux mélange d'hommage visuel a l'expressionnisme allemand et de conte moderne sur fond de dépression post crise de 29 où Mitchum y joue le grand méchant loup, tour à tour inquiétant et burlesque, pour notre plus grand bonheur. Les personnage sont pour la plupart en quête du comportement qui sciera le mieux à leurs ages, ce qui donne des décalages interressant et questionne sur le devenir des adolescent dans cette Amerique en pleine mutation. On a donc affaire à un film esthetiquement réussi (le travail "ombres et lumières" est très réussi ), au propos plutôt pertinent et servi par des acteurs convainquants (notament une Shelley Winters petriffiante qui fut martyrisée par Laughton et méprisée par Mitchum durant tout le tournage),on noteras quelques longueurs qui n' entache cependant que très peu ce classique à la patine légitime. Le film fut un echec et Laughton ne realisera jamai plus.
J'entends déjà les "bouhouhouhouhou" à mon encontre concernant la note mise à La Nuit du Chasseur mais si j'ai mis 2.5 à ce graaannnnnd classique du cinéma c'est pour une seule raison : c'est vieux. J'ai bien essayé de me mettre dedans en étant indulgent car le film date de 1955 mais ça a bloqué, pour moi tout est dépassé : la réalisation est archi-classique globalement (sauf certaines apparitions de Mitchum et les jeux d'ombres qui sont magnifiques), c'est surjoué et donc on n'accroche pas du tout aux personnages (sauf le gamin qui arrive a être émouvant à deux-trois reprises), les ellipses sont hyper mal insérées et encore une fois nous empêche de bien cerner les protagonistes (l'écriture de ceux-ci n'aide pas non plus) et enfin certaines réactions sont totalement débiles. Tout n'est pas non plus à jeter dans ce long-métrage car La Nuit du Chasseur a le mérite de ne pas être manichéen (un pasteur psychopathe devait être un tantinet osé pour l'époque, ni bon ni méchant tout comme le père criminelle qui a agi pour le bien de sa famille) et d'essayer de faire du protagoniste de Robert Mitchum quelqu'un de très ambiguë, essayer mais un peu raté à cause d'une écriture faiblarde qui tourne à l'incompréhension certaines réactions (la gamine qui saute dans les bras du pasteur alors que celui l'a tout de même menacé de mort est un peu WTF !?!). Vous l'aurez compris ce qui m'a gâché la vision du film de Charles Laughton est son "âge", quand on a grandi avec ce qu'on peut appeler le cinéma contemporain (et un peu de Chaplin) on a forcément un avis mitigé sur celui-ci, pourtant ce n'est pas faute d'avoir tenter de l'apprécier et de le remettre dans son contexte mais c'est pas passé à cause de l'énorme décalage avec ce qu'il se fait aujourd'hui.
Seul et unique film réalisé par l'immense acteur qu'était Charles Laughton (inoubliable Capitaine Bligh des révoltés du Bounty), "la nuit du chasseur" surprends au premier abord par son montage bien peu académique, par la fausse naïveté d'un scénario jouant sur des oppositions simplistes (le bien et le mal, des blancs lumineux et des noirs profonds) ainsi que par le jeu figé de la plupart des protagonistes. Robert Mitchum apparaissant alors tel un messie, ange rédempteur et prédicateur exalté parmi une population qui semblait n'attendre que lui et prête à lui faire une confiance aveugle. Malgré d'indéniables qualités et un statut de film culte, le retentissant échec commercial de son long métrage convaincra Laughton de mettre fin a sa carrière de réalisateur.
Un révérend serial killer épouse une veuve, et interroge ses enfants afin de récupérer le magot du défunt mari. Echec cuisant à l'époque, à tel point que Charles Laughton dut enterrer sa carrière de réalisateur, "The Night of the Hunter" a acquis par la suite un statut de film culte. La principale raison à cela est la prestation géniale de Robert Mitchum, incarnant un tueur manipulateur mielleux mais impitoyable, et trouvant sans doute ainsi l'un des meilleurs rôles de sa carrière. Mais l'intérêt du film ne se limite pas à cela. La réalisation, teintée d'expressionnisme (jeux sur les ombres, décors magnifiés, etc.), est excellente et très moderne : on alterne entre quelques scènes superbes et des passages réellement inquiétants, voire horrifiques. Par ailleurs, le scénario évoque de manière assez crue mais intéressante la place de la religion dans la société (à la fois salvatrice et destructrice). Un grand classique.
La nuit du chasseur est un grand film, un chef d'oeuvre inqualifiable qui surpasse bien d'autres films pourtant excellents. Magnifique et cruel, il dit non au manichéisme pour une histoire poignante et terrifiante qui nous plonge dans les recoins sombres de l'âme humaine avec ce prêtre amorale interprété par l'effroyable Robert Mitchum.
Un film étrange, pas facile d'accès mais d'une puissance et d'une profondeur incroyables. Très grosse interprétation de Robert Mitchum, un chef d'oeuvre de mise en scène et de photographie. Du grand, du très grand cinéma à mi-chemin entre le film noir et le western. Un OVNI culte et anachronique dont on ne ressort pas indemne.
Les images sont excellentes dans ce film. Une majorité de plans fixes composés avec soin dont le graphisme étudié souligne les contrastes tranchés et glaciaux du noir et blanc. Ils mettent en valeur la pureté du mal absolu incarné par un Mitchum habité et la pureté de l'innocence des deux enfants. Lorsque la caméra bouge l'effet est alors saisissant et pointe directement l'horreur qui se dissimule sous une tranquilité apparente. Les dialogues à double sens sont tout aussi terribles, mais dans ce film ce sont les images (et peut-être la musique) qui mènent le spectateur, ce qu'on a trop tendance à négliger dans le cinema actuel ou les images ne servent souvent qu'à illustrer les dialogues.
Une conte sous son apparence féerique d'une noirceur inégalée mais d'une humanité profonde. Le seul film réalisé par Laughton est une pépite qui scintille d'un noir et blanc sublime et soyeux.