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Un visiteur
5,0
Publiée le 31 octobre 2013
Il existe par moment des états de grâce dans chaque sorte d'Art, dans le cas du cinéma La nuit du chasseur en est le parfait exemple. Pour l'un des plus grands films jamais réalisé, le climat poétique, surréaliste et inquiétant de l'ensemble en font un chef d'oeuvre à part.
Un seul film pour Charles Laughton mais à jamais inoubliable
Le film qui n'a pas du tout parlé de lui à sa sortie, mais qui est devenu une grande référence chez les cinéphiles avec le temps. Ça fait plus de 50 ans qu'il a été tourné.. Et il fait toujours parler de lui. Pourtant, je ne voit pas vraiment ce qu'il a de si spécial, c'est un très bon film en noir et blanc de part l'émotion qu'il dégage, l'histoire, le méchant complètement flippant, le travail sur la lumière, l'affection des deux gamins, mais rien de totalement incroyable.
Méprisé à sa sortie, réévalué aujourd'hui, le seul film de Charles Laughton est assez unique grâce à sa variété de ton, entre la fable moralisatrice et le film noir. Malgré ce mélange des genres, « La nuit du chasseur » reste cohérent et équilibré.
Réédition chez Wild Side, depuis le 4 septembre, du coffret Blu-ray indispensable de La Nuit du Chasseur. Trop avant-gardiste pour son époque, ce premier film de Charles Laughton constituera l'ultime témoignage d'une carrière prometteuse, stoppée nette par une critique peu sensible aux excès de créativité... Notre critique complète est en ligne sur le site Terreurvision.
Il est toujours compliqué de juger un film de ces époques qui commencent à être bien loin de nous... Mais dans le cas présent, au risque de m'attirer les foudres des adorateurs du Cinéma avec ce grand C distinctif des puristes, je n'ai pas été happé, et loin s'en faut, par ce film. L'histoire dans son ensemble est assez intéressante, et originale. Mais la manière de nous la servir m'a ennuyé. Des films lents, pesants, qui me plongent dans une douce torpeur, j'en ai apprécié quelques uns sans problème, tout en pouvant regretter cette inertie. Mais là, c'est de l'ennui pur et simple ; certains plans sont d'une longueur invraisemblable, et on nous montre par le menu toute la faune de la région dans des séquences mémorables qui ne présentent en outre guère d'intérêt "esthétique". Parfois, l'ambiance prend. Mais trop rarement, et le hasard ayant voulu que je le vois en VF, je pense que ça n'a pas aidé.
Classique parmi les classiques, la Nuit du chasseur bénéficie tout d'abord d'un casting impeccable : Robert Mitchum est en grande forme et parfaitement convaincant dans le rôle d'un révérend mystérieux et inquiétant. Le talent du réalisateur fait le reste, et on ne peut que souscrire à l'unanimité des éloges concernant ce long-métrage.
Inquiétant, poétique et maléfique. Le seul conseil que l'on peut donner et de plonger dans l'oeuvre unique de Laugthon sans retenue. La voix glaciale du prêcheur fanatique chantant "Childreeen" est un événement cinématographique à elle seule! Et Robert Mitchum y est impressionnant de talent.
Jacques Lourcelles parle de la nuit du chasseur dans sa ‘’bible cinématographique’' et s’il ne critique pas ce film, je ne le sens pas emballé comme la plupart de mes amis cinéphiles de toujours. Pourtant, il mériterait plus de louanges tant il est exceptionnel sur le plan de la mise en scène, c’est-à-dire de la nature même de l’art cinématographique. Chaque spectateur se disant aimer le cinéma se doit de le voir et de s’interroger si, à la sortie, il n’est pas ébloui. Dans ‘’la nuit du chasseur’’ le rationnel n’existe pas et il faut prendre chaque séquence comme on défile devant les tableaux de Chagal dans un musée, écouter l’étrangeté de la bande son, s’imprégner de la nature de la nuit, réfléchir à postériori à la leçon d‘optimisme après avoir beaucoup tremblé de peur : Rachel Cooper est une mère pour nous tous.6 étoiles.
Considéré comme un chef d'oeuvre incontournable du cinéma "La nuit du chasseur" de Charles Laughton était donc un film que je devais regarder à tout prix. L'histoire que dépeint le réalisateur est loin d'être commune. Certes pour moi, il est un film manichéen ou le réalisateur interroge le spectateur sur l'origine du bien et du mal. Mais, au delà de cette esprit déjà vu dans bon nombre de film, le réalisateur sait rendre ce manichéisme intéressant à travers des acteurs tous plus surprenant les uns que les autres. Les enfants sont excellent ainsi que l'acteur qui interprète Powell, manipulateur et lâche. Les prestations m'ont bluffées. Celle de Powell m'a beaucoup fait pensé à celle de James Mason alias Humbert Humbert dans Lolita. Il a aussi cette facilité à s’immiscer dans la vie d'une femme pour des objectifs plus que douteux. Très intéressant de mon point de vue. Les performances sont très "théâtrales"
Les jeux de lumières/ombres sont magnifiques spoiler: Quand John voit l'ombre de son ennemi c'est très bien trouvé . Après concernant la mise en scène je la trouve simpliste et n'a rien d'extraordinaire. Je la trouve banal. J'ai aussi trouvé dommage que le côté "épouvante horreur" n'est pas plus ressortie. Il y a avait un vrai potentielle de ce côté-là. Mais bon il n'en reste pas moins que c'est un bon film dramatique/suspense.
Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais un bon film noir mélangeant un côté poétique avec la brutalité humaine mise en avant par ce connard de Powell. A voir au moins une fois. Contrairement à de nombreux films d'époque qui peuvent vite nous ennuyer, celui-ci se suit sans problème. Bien.
Un classique du cinéma Américain , légèrement déçu au vu des critiques positive qui le qualifie comme un pur chef d’œuvre mais en reste néanmoins un excellent film a l'ambiance sombre et violente . Datant de 1956 le film a quand même prit un léger coup de vieux mais reste une photographie soignée jouant beaucoup sur les ombres grâce au noir et blanc donnant lieu a des plans vraiment bien trouvé , une des forces du film a mes yeux . Robert Mitchum est excellent , probablement l'un de ses meilleurs rôles , il y joue un personnage froid , calculateur , cruel et manipulateur . L'histoire manque un peu de suspense , vite expédié pour laisser place a une seconde partie assez banal qui parfois sombre dans l'ennui , un sentiment que le scénario n'était pas ou peu approfondie sur les bords . La nuit du chasseur reste un classique du cinéma a voir au moins une fois mais a prit un petit coup de vieux tout de même .
Grand acteur, C. Laughton passé derrière la caméra pour un long-métrage devenu mythique de part son échec qui plongea Laughton dans une profonde dépression mais aussi par ses qualités cinématographiques qui lui ont valus de passé à la postérité. Car oui, ce film est un vrai chef d'oeuvre, une pépite de cinéma qui contient de nombreux plans d'une beauté sensationnelle et d'une puissance évocatrice trop rare. Conte détourné, oeuvre impressionniste, représentation ultime du Mal, magnificence du noir et blanc, thriller tendu c'est tout ça et bien plus, avec un R. Mitchum dans son meilleur rôle (qui compte pourtant de nombreux chefs d'oeuvre, c'est dire). L'histoire rebondit de manière efficace de nombreuses fois et garde un côté ambigu tout au long du film. Indispensable à tout cinéphile et véritable leçon éternelle à revoir sans fin. D'autres critiques sur
Véritable claque cinématographique que nous inflige "La nuit du Chasseur" avec un Robert Mitchum au sommet de sa forme. Pour son unique long métrage derrière la caméra, Charles Laughton signe une pépite de noirceur. A voir absolument !!!!
Un film noir. Un chef d'oeuvre? ça n'est pas à moi d'en décider. On regarde des dizaines de films récent en mode vu et oublié et ce noir et blanc de 1955 vous interpelle, il merite d'etre vu et revu.
Glauque, crépusculaire, désespéré, il passe du thriller au conte certains passages laissent reveur, les enfants descendant le fleuve en barque notamment, la voiture sous l'eau, ou le pasteur passant sur la colline ou lever du soleil. C'est superbement filmé.
Mitchum est cinglé juste ce qu'il faut en diable incarné clamant la bondieuserie, un mal lent et impitoyable avançant au rythme de sa chansonette, une sorte de T800 avant l'heure.
La conclusion tranche avec le reste du film, une autre fin plus déséspérée existe dans ma tete.
Rare sont les films a rester unique au fils des années sans que quiquonque ne s'en inspire. Seul et unique réalisation de l'acteur Charles Laughton, "La nuit du chasseur" fut pourtant un bide à sa sortie, boudé par la critique. Il faut dire que dés que l'on s'attaque à la religion ou à la famille, les américains n'aiment pas. La bienpensence est donc passé à côté de ce conte, de cette fable, genre quasi absent de la culture américaine dû à son histoire récente. Tantôt à la limite du fantastique, du film d'horreur, de la comédie, su surréaliste et d'une grande naïveté, "La nuit du chasseur" emmène le spectateur là ou il ne s'y attend pas. Célèbre aussi pour son sublime noir et blanc que l'on doit au chef opérateur d'Orson Welles, le film offre des images qui ne s'oublie pas comme la remontée de la rivière. Certes les enfants ne sont pas dirigés du tout mais le charisme non chalant et assez paradoxal au rôle de Robert Mitchum captive. Un film unique dans l'histoire du cinéma qu'il serait dommage de passer à côté.
1.5, ni plus ni moins : l'âge ne peut pas expliquer la bêtise désolé car, oui, certaines scènes sont si délirantes, incompréhensible qu'elles confinent à la bêtise : aka je me jette dans les bras de celui qui me menace de mort depuis le début du film. Ajouté à cela un "jeu d'acteur" indigeste et qui là encore est si mauvais que c'est à vous demander par moment si on parle d'un film ou d'une parodie (la mère !). Sinon, pour ceux arguant que le film tire son originalité de son personnage principal non manichéen je leur conseille de reprendre la définition du manichéisme, ou de bien comprendre la différence entre hypocrisie et manichéisme.