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    Turning Gate
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    3,6
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    12 critiques spectateurs

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    Anaxagore
    Anaxagore

    130 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mars 2007
    Hong Sangsoo est le parfait représentant d'une certaine catégorie de réalisateurs asiatiques qui font les délices de la critique branchée. Plein de talents mais absolument rien à dire! Et, vous en conviendrez, rien..., c'est pas grand chose! «Turning Gate» (2002) en est une excellente illustration! Un grand dadais un peu con, dont le seul talent apparent est sa capacité d'envoyer les filles au septième ciel, en les maintenant un temps record sur orbite (sauf quand il a trop bu et que son engin est en panne! Eh oui, à chacun les drames existentiels qu'il mérite!), rencontre deux nanas. La première ne l'intéresse pas (sauf au lit bien sûr), mais elle s'accroche. Il fuit et rencontre la seconde. Il s'éprend d'elle, mais elle n'en veut pas (sauf occasionnellement pour des parties de décollage vertical!). Et voilà notre pauvre zozo sur la pavé!!! Aaaah, la vie est mal faite! C'est tout??? Bah oui, c'est tout! «Turning Gate» est de ces films qui épuisent toute leur maigre consistance à se délecter voluptueusement de leur propre vacuité. Ca brille peut-être (belle photo, montage subtil), mais c'est creux!
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2020
    Turning Gate est encore une fois un vrai beau film. On suit encore une fois un artiste, un acteur, dont le premier film a bidé et qui accepte l'invitation d'un ami à venir lui rendre visite... Et là on deux parties distinctes, puisqu'il va rencontrer deux femmes, ainsi chaque femme a en gros la moitié du film qui lui est consacrée (enfin une moitié consacré à leur relation avec le héros pour être plus exact) et les deux parties vont résonner entre elles comme ça peut être le cas dans d'autres films de Hong Sang-soo au découpage scénaristique plus marqué (la vierge mise à nu par ses prétendants, In another country...)

    Et je dois dire que je suis séduit. Séduit par le film, séduit, comme le héros, par ces deux jeunes femmes qui reconnaissent l'acteur et qui entreprennent un petit numéro de charme plus ou moins innocemment. Et c'est ça qui est intriguant dans le film, de voir comment deux relations avec deux femmes différentes mais qui toutes les deux avaient un peu le béguin pour lui peuvent évoluer, se ressembler, mais aussi différer.

    Puis, comme souvent chez Hong Sang-soo on ne prive pas le spectateur de l'amertume des relations humaines en général et des relations amoureuses en particulier. Et c'est de là que va naître en partie la beauté du film, nous ne sommes pas une relation idyllique, il y a des non-dits, des promesses non-tenues... Le tout sublimé par la mise en scène de Hong Sang-soo qui commence déjà à faire durer ses plans fixes afin de retranscrire l'intégralité (ou presque) d'une conversation (du moins déjà plus que dans La vierge...). Il naît de son cinéma une sorte de beauté de la banalité, il n'est jamais poseur, mais on a toujours, par exemple, de jolies ruelles qui sont filmées donnant juste envie, nous aussi, d'arpenter ces rues, de prendre le ferry pour aller voir cette fameuse "Turning Gate". Malgré la mélancolie certaine qui peut se dégager de certaines scènes, on sent que l'univers qui nous est peint est agréable.

    En somme, j'aime encore une fois la vision des relations amoureuses présentée par Hong Sang-soo, où de belles coïncidences ne font pas nécessairement les belles histoires et surtout il n'oublie pas que ces relations peuvent également être très amères. C'est la force de son cinéma, ici les personnages passent par différents états, états que l'on peut comprendre, il y a une réelle empathie qui se développe.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Condensant le meilleur de ses trois premiers films, Hong Sang-Soo livre une fable drôle et tendre parsemée de Haïkus. Cette histoire d'amour aux nombreuses pistes charme sans retenue ; Turning gate est un film résolument poétique.
    Dodeo
    Dodeo

    102 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2011
    Chaque film de Hong Sangsoo est une vrai leçon de cinéma. Déconcertant de simplicité, dépourvu de tout artifices. Ici c'est le temps qui passe, un train qui part, un trio amoureux, un conte nommé 'La porte tournante'. Un geste, un éclat de rire, des souvenirs qui reviennent. Mais n'est-ce pas déjà trop tard ? Hong Sangsoo parvient à saisir les moments de vie comme ils se présentent, déclinant un panel important important de sentiments donc la sincérité ne nous parait jamais illusoire. Peut-être sa grande force. Un réalisateur à part, et Turning Gate est bien entendu un très bon film.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2016
    Toujours sans intérêt ! Le scénario est toujours le même : un homme médiocre drague une femme qui lui plait et finalement couche avec elle, sans lendemain. Dans ce film, il y a 2 scènes de sexe autour desquelles Hong Sang-soo brode une histoire médiocre. Est-ce là le cinéma ?
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2020
    Ce quatrième film de Hong Sang-Soo suit la trilogie initiale qui fit connaître le cinéaste coréen en France, et marque la mise en place des grands thèmes que HSS va ensuite développer durant toute sa carrière.

    Nous avons donc ici des hommes qui cherchent l'amour, des femmes séduisantes et insaisissables, un simulacre d'amitié, des phrases qui se répètent dans la bouche de plusieurs personnages, des scènes de beuverie et de restaurant, des allusions sexuelles directes, des artistes plus ou moins ratés, des coïncidences, des situations qui rendent mal à l'aise, des défauts de mémoire, des objets symboles et un récit en deux parties.

    Les seuls éléments vraiment nouveaux qui apparaîtront dans la suite de la filmographie de Hong Sang-Soo seront les déformations de la trame temporelle de la narration, complètement inexistantes ici.

    Dans ce film fondateur de la grande période classique du coréen, on suit la trajectoire d'un beau personnage masculin, Gyung-Soo, qui promène sa grande carcasse dans la campagne coréenne : une vraie curiosité pour le coup, puisque Séoul est le théâtre habituel utilisé par HSS. Il rend visite à un ex-ami, couche avec la petite copine de celui-ci qui le manipule, rencontre ensuite une fille avec qui il était au collège et dont il ne souvient plus, en tombe amoureux, et se fait larguer.

    On voit que tout cela n'est pas très gai, et l'acteur Kim Sang-Kyung interprète à merveille ce pauvre gars à la fois maladroit et poète (très jolie scène où il écrit une déclaration posée dans la rue à l'aide d'un kaki).

    Turning Gate est une très bonne introduction à l'univers de Hong Sang-Soo, donnant à voir à la fois l'incroyable habileté du réalisateur à saisir les plus petits mouvements de l'âme, et sa capacité à parfois égarer le spectateur dans les méandres de plans plus ou moins utiles. Le film est à cet égard remarquablement long pour un HSS (1h55) : il semble rempli à ras bord des intentions de son réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 octobre 2007
    Encore un beau film ludique sur les sentiments, léger et profond à la fois, sans paraboles lourdes, mais avec un véritable univers. Im Sang Soo est un cinéaste discret mais puissant.
    stillpop
    stillpop

    83 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2011
    Ce film laisse un goût amer. D'abord parce que contrairement aux Téchiné habituels, l'inconstance humaine de certains paumés est ici attaquée à la fois par le biais de la morale et de la réussite sociale ou sentimentale, ce qui dans certains pays revient au même.
    Ensuite parce que tout le monde profite de l'absence d'attache de ce type d'anti-héros pour le renier d'autant plus juste après.
    C'est donc une fable sur la lâcheté humaine, du point de vue des nantis autant que de celui des loosers.
    Le scénario est sans doute bien construit, mais la lenteur toute coréenne et la caméra systématiquement fixe, deviennent lassantes à la longue.
    Un assez bon film d'auteur, chiant comme il se doit.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 mars 2007
    Vu en famille: on s'est emmerdé un maximum, c'est peu de le dire tellement c'est redoutable!

    Bref, le héros (qui ne ressemble vraiment à rien), rencontre une nana, c'est long, dialogues idiots ("Dis-moi que tu m'aimes", "Non", c'est constructif!!), et là, zut, à la fin de leur relation, il en rencontre une autre et c'est reparti pour un tour c'est le cas de le dire ("Tu préfères comme ça ou comme ça?", "Les deux"...donc il se met à tourner, pour replacer dans le contexte, c'est une scène de cul, oups, d'amour).....

    Donc inintéressant au possible si ce n'est le fait de découvrir les relations hommes-femmes en Corée, rigolo, ça couche facilement mais après, ils ne se décrochent pas un mot...

    A fuir!
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2017
    "Turning Gate", revu quinze ans après sa sortie sur les écrans français où il avait été plutôt bien reçu, au moins par la frange de cinéphile qui s'intéressait à ce "genre de cinéma", est indéniablement le film le plus fort émotionnellement - à date - de Hong Sang-Soo, qui, s'il délaisse temporairement les dispositifs conceptuels dont il est coutumier, accorde à son histoire et à ses personnages une attention totale, s'approchant au plus près de la vérité de leurs relations. Certes, cette préoccupation envers les relations à sens unique entre protagonistes éméchés et hébétés se colore parfois d'un humour et d'un charme que l'on qualifierait peut-être de rohmerien, si ce n'était la frontalité de l'acte sexuel et une indicible brutalité dans les rapports sentimentaux, voire humains en général. "Turning Gate" reste heureusement d'une jolie légèreté, et ne sombre pas dans le pathos malgré les déchirements amoureux qu'il enregistre… Mais le film ne relâche pas pour autant son intensité aigüe : ce souci des micro-détails de la vie intime de ses protagonistes (comme toujours chez Hong Sang-Soo filmés à la juste distance) désemparés au milieu de ces "Love Streams" cassavetiens, réunissant passé et présent par la grâce d'un scénario faussement simple, nous bouleverse régulièrement. Avant de nous abandonner, emplis d'un ravissement presque douloureux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est un film fait de petits riens. Le héros est un petit acteur sans charisme. Il croise des gens qui n'ont rien d'exceptionnel pendant deux heures et pourtant, le réalisateur nous captive. De repas trop arrosés en rendez-vous amoureux, il suit un type qui nous ressemble et qui nous révèle quelques vérités sur la quéte de l'amour et surtout ses dangers. C'est un film au style étonnant, sûrement déconcertant, mais qui ne peut laisser insensible !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je n'ai pas apprécié ce film. Je n'ai pas compris l'humour, la poésie, le jeu des acteurs.
    Décevant !
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