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Un visiteur
3,0
Publiée le 19 mars 2012
Film d'épouvante qui vieillit bien. Les effets spéciaux restent soignés et efficases. Et la mise en scène et la photographie sont excellents. L'ambiance est dérangeante et sert bien le film. Du très bon Lucio Fulci !
Lucio Fulci a marqué une date dans l'histoire du cinéma gore avec "L'enfer des zombies" et "Frayeur" ainsi que "L'au delà", ce dernier se revèle exelent et accumule des scenes très gores filmé en gros plan, avec aussi la fameuse scenes culte et celebre des araignés qui continue de nous impressionner. "Lau Delà" est installé dans la meme ambiance glauque et macabre de "Frayeur" et les mort-vivant sont semblable aux zombies de "Lenfer des zombies" avec les meme maquillages. La musique de Frizzi ne fait que de nous progeter dans l'ambiance macabre et malsaine de ce deuxieme film des "Portes de l'enfer". Pour ma part Frayeur reste au-dessus de L'au-delà qui nous fait tout de meme passer un très bon moment dans le macabre et le gore. Un des bijoux du cinéma gore des années 70/80 ! 4/5
L'au delà est considéré comme le film phare de Lucio Fulci à bien des égards! Cependant je le trouve inferieur à Frayeurs surtout au niveau de l'ambiance mais ce film va peut etre plus loin dans sa narration et les décors sont bien soignés. Quand aux scènes gores elles sont toujours aussi impressionnantes et crades! Sans doute le film le plus religieux de son auteur qui possède une vraie beautée graphique.
Le cinéma baroque de Lucio Fulci propose une représentation frontale de l'horreur, le réalisateur ne cherchant jamais à nous cacher l'épaisse couche de crasse du sang, des cadavres et des bris de verre surpeuplant son univers. L'intention s'avère tout à fait défendable et respectable, l'art baroque étant par définition un art de l'abondance et de la démesure doublé d'un rejet du classicisme auquel il s'oppose clairement. Pour ma part l'oeuvre du cinéaste me laisse complètement de marbre, m'inspire même pas mal d'ennui voire d'agacement, celle-ci témoignant d'une importante quantité de films tous plus bordéliques les uns que les autres. L'Au-delà démarre pourtant joliment avec son prologue à l'esthétique chiadée et ses images teintées évoquant l'ère du cinéma muet... Malheureusement le spectateur déchante assez vite en dépit de l'implication stylistique du réalisateur, l'ensemble frisant le nanar gore de série Z. Qu'il s'agisse du cadre très serré, de la musique entêtante, du découpage rapide ou encore de la lumière rasante des intérieurs le film montre tout, aussi bien à l'image que dans ses intentions formelles. Chaque zoom, chaque mouvement de caméra est comme pointé du bout du doigt, le résultat s'apparentant à un énorme truc au rythme figé, saccadé, sans grâce aucune. Le film devient même assez risible quant à son manque de fluidité et son récit maigrichon, sans queue ni tête, partant d'une thématique ésotérique déjà lourde de prime abord. L'Au-delà ne choque pas, ne captive jamais, pétri d'images cradingues et univoques se succédant dans la plus parfaite indifférence. Bref c'est un ratage artistique, foncièrement courageux mais maladroit et pénible à suivre. Décidément la filmographie de Fulci ne me parle que pour des raisons de racolage et de curiosité malsaine... Médiocre.
Le meilleur film de Lucio Fulci est bien sur L'au-delà, un authentique poème sur la mort. La musique est encore une fois superbe, les scènes gore sont toujours de la partie et l'ambiance est très glauque. Bravo monsieur Fulci. 19,75/20
L'Au-Delà est acclamé par beaucoup comme la meilleure oeuvre de Lucio Fulci, l'un des principaux représentants du film d'horreur italien aux côtés de Mario Bava et Dario Argento. Tout comme celui de ses confrères, le cinéma du transalpin se caractérise par une mise en scène très stylisée et par des thématiques souvent en rapport avec la religion. Fulci se démarque par la violence de ses films, souvent macabre et très crue. L'Au-Delà possède d'ailleurs un certain nombre de scènes gore cultes (par exemple la scène des mygales ou encore celle de l'aveugle et de son chien). L'histoire est celle d'une femme qui hérite d'une ancienne maison au passé trouble. L'Au-Delà est un film à l'univers gothique qui traite de malédiction et d'ésotérisme (certains éléments se rapprochent du futur Hellraiser de Clive Barker ou de La Malédiction de Richard Donner), mais c'est aussi un film de zombies (dans le même style que L'Enfer Des Zombies du même réalisateur). Sur le plan de la forme, certaines bizarreries au niveau du montage sont visibles et l'ensemble n'est pas parfait. Toutefois, si vous supportez une bonne dose de gore, L'Au-Delà est un film qui possède une esthétique intéressante et dont l'histoire a influencé un bon nombre d'oeuvres plus récentes telle que Silent Hill.
Idée intéressante au départ qui represente un peintre ayant representé l'enfer sur son tableau et payant cela par un lynchage. La narration devient après un peu confuse, mais c'est un véritale film d'épouvante assez sanglant et oppressant. Heureusement on y trouve une certaine grace par ces scenes oniriques melant la beauté aux ténèbres.
C'est toujours un peu tiré par les cheveux, mais cette histoire de lieu démoniaque, avec son lot de zombies et d'effets gores, a de quoi interpeller le spectateur. Comme souvent avec Fulci, trop n'est pas assez. Mais on glane du bon de ci, de là. Quelques moments de frousses, quelques jolis maquillages, quelques idées séduisantes (la scène finale, plutôt osée et bien faite). Un artiste qui fait figure de christ pour une oeuvre inspirée par le démon, c'est intéressant.
je crois que c'est certainement mon fulci préféré (avec la maison près du cimetière)C'est comme d'hab Kitch mais glauque;les effets sont viellos mais répugnants,on peut presque sentir la pourriture . A une epoque ou meme les zombies sont aseptisés cela ferait du bien de voir un peu immondices et d'asticots.dégueulassement bon!
Le film s'ouvre sur une séquence magistrale situé dans la Louisianne de 1927 et on ne peut que craindre que Lucio Fulci ne puisse continuer sur la même note . Mais il le fait ! La mise en scène est irréprochable et la réalisation évoque celle des grands maîtres du cinéma italien . La note de 4/5 n'est justifiée que pour la "beauté" du film , avec une superbe photographie , et la réalisation de Fulci . En effet le reste est plus qu'à désirer , les acteurs sont simplement mauvais , Fabio Frizzi n'est pas très en forme au niveau de la composition de la musique en général même si quelques morceaux donnent le ton à merveille dans ce film à l'ambiance lovecraftienne et l'intrigue est totalement brouillonne , donc incohérente , et semble très inspirée des Suspiria et Inferno de Dario Argento avec lesquels L'Au-Delà partage sa beauté graphique . Les effets spéciaux également sont assez bas de gamme mais tout à fait dans l'esprit du gore italien , néanmoins les décors sont de très bonne qualité . L'Au-Delà est un plaisir pour les yeux , une peinture baroque et sanglante .
Un chef d'oeuvre,ça?Ne tournons pas autour du pot,ce film est une véritable daube,rien de plus qu'un empilement sans queue ni tête de scènes gore toutes aussi immondes les unes que les femmes,démontrant le mépris totale du réalisateur pour la dignité humaine et le respect de la personne(pour être aussi cru que lui,je dirais que pour son imagination aussi fertile,ce gars-là aurait été un spécialiste mondiale pour faire parler les opposants politiques et les espions dans différentes dictatures,s'il n'aurait pas directement eût sa place dans un goulag ou un camp de concentration...),d'ailleurs,un vrai film aligne avant tout un scénario mis en scène avec de bons acteurs,hors là,on a une mise en scène minable traînant un semblant de scénario interprêté par des acteurs de cinquième zone(l'arrière-cours boueuse de cinecitta et des amateurs n'ayant pas fait plus d'une dizaine de films recrachés par nanarland ou le blog des films de merde);pour moi,ce n'est pas un film que le docteur men fulci nous présente là,c'est un porno,où les personnages sont présentés comme du bétail tout juste bon à être étripé et massacré jusqu'à plus soif,et le tout servit par une des fins les plus ridicules et les plus affligeantes que j'ai jamais vu.Une grosse merde puante au final devant laquelle on perd son temps pluis qu'autre chose...
Pas de doute, "Lucio Fulci" est bien le maître du macabre. Une ambiance pesante, des effets gores plutôt craspecs, des effets d'éclairages digne d'un "Susperia" véritable marque de fabrique des films Italien de l'époque et une BO digne d'un opéra baroque. Le tout sur fond d'histoire surnaturelle de porte des enfers encré dans un hôtel miteux au fin fond de la Louisiane. L'ensemble fonctionne plutôt pas mal accusant cependant le coup des années et reste quand même globalement louche, très louche !
Je l'annonce tout de suite, ce film a été une grosse déception pour moi. Le film, de par son titre et son affiche (et les critiques qu'on peut voir sur ce site), annonce donc l'"au-delà". Très trompeur, car l'au-delà ne représente que les dernières minutes du film. Non, je ne gâche pas la surprise finale car, hélas, on s'y attend dès le début...
Le début du film s'ouvre sur une scène dantesque, originale, gore et parfaitement maîtrisée, servie par une musique glauque à souhait. Mais c'est quasiment tout ce que ce film a à proposer. Le reste est un film de maison hantée à zombies lent et poussif dont la structure est réglée comme du papier à musique: une scène gore de 5 minutes puis 20 minutes d'ennui et ainsi de suite.
Très représentative, la scène finale est une scène d'action répétitive et ennuyeuse pour finir en queue de poisson. Pour un film d'horreur, ça le fout mal. On peut ajouter à cela des scènes qui frise le ridicule: une victime qui se fait tuer par un pot d'eau, l'héroïne qui prenant l'ascenseur seule, laisse le héros coincé avec les zombies (sympa la fille), et, au lieu de s'enfuir du lieu, descends à un autre étage (?!), trouve par hasard une fille puis remonte chercher le héros qui n'est pas mort....
Bref, pas grand chose à part les musiques qui plonge bien dans l'ambiance, les effets spéciaux très réussis pour l'époque et les scènes de gore assez originale.
Lucio Fulci (Frayeurs - 1980 & L'Enfer des zombies - 1980), maître italien des films d'épouvante/gore continue dans sa lignée avec un énième film trash et sanguinolent dans lequel Catriona MacColl a fort affaire dans un vieil hôtel miteux et abandonné de la Nouvelle Orléans. Avouons le tout de suite, comme toujours avec ses films, le scénario est ici très rachitique, prétexte à chaque fois à une effusions de sang et de scènes gore (qui sont pour la plupart assez réussit, notamment l'attaque des mygales). Bourré d'incohérences et d'acteurs peu convaincants (heureusement que Catriona MacColl s'en sort pas trop mal), L'Au-delà (1981) est une banale Série B horrifique, égale à la filmographie de son réalisateur, qui satisfera amplement les amateurs du genre.