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Un visiteur
1,0
Publiée le 5 novembre 2006
un film considéré comme majeur dans la filmo de Fulci... Pour ma part je l'ai trouvé très mauvais, bourré d'invraisemblances (une aveugle qui marche au milieu de la route, une femme qui rentre sans problèeme dans la morgue, que la présence d'un cadavre immonde à coté de son mari ne dérange absolument pas, qui habille son même mari mort seule sans le moindre problème, qui meurt on ne sait trop comment, une propriétaire pas plus troublée que ça par les morts à répétition dans son chateau, une police... ben ya pas de police en fait, des morts suspectes mais pas de police...) Alors certes l'ambiance est là, bien glauque... les effets spéciaux et maquillages aussi... mais pour le reste, ce film est pour moi bien loin du chef d'oeuvre dont tout le monde parle...
Une intrigue au départ bien pensée qui devient trop confuse. C'était pour ma part le premier film de Fulci que je voyais, réputé le meilleur, à croire qu'à chercher le gore par tout moyen, parfois par des plans beaucoup trop longs, Fulci ait voulu rester dans ce qu'il savait faire, en délaissant l'histoire et le jeu des acteurs bien trop caricaturaux
Bien sûr, tout cela a un peu vieilli, mais à l'époque on attendait comme des gosses à Noël la sortie des films de Fulci. L'au-delà est sa meilleure réalisation. L'histoire est un peu secondaire. Le seul but de Fulci était de nous faire flipper et franchement ça marchait. A l'orée des années 80, fin de l'âge d'or du cinéma fantastique italien, Fulci était dans les premiers de la classe, devant Déodato, mais derrière Argento, du moins avant que celui-ci ne devienne nul. L'Au-delà figure parmi les incontournables pour tous les amateur de films d'horreur de cette période fertile.
Provocation gore et malsaine ou poème noir et macabre "L'Au-delà " tient un peu des deux à la fois.Indéniablement Lucio Fulci sait manier la caméra au service d'une oeuvre à la fois répulsive et attractive.Malgré son âge et son côté un peu dépassé son film reste très perturbant mais on ne peut s'empêcher d'y aller jusqu'au bout un peu sonné mais assez bluffé par son sens de l'esthétique.Malgré ces outrances (parfois gratuite) "L'au -dela "demeure un classique du cinéma d'épouvante des années 1980.
J ai mis 5 étoiles pour les musiques. Somptueuses.
Après, du gore violent, cru
🔥 SPOILE 🔥
Lorsque le monsieur tombe au début, et que le sang coule de sa bouche, ça m à dégoûtée, moi, l amatrice des series the walking dead et slasher, Wolf creek 2 et autres horreurs.
Non franchement les vieux films d horreurs des années 80 sont les plus dégueulasses, froids, putrides et violents dans leurs effets sanglants.
Du bon boulot. Et les musiques des joyaux artistiques.
Sublime chef d'oeuvre de la part de Lucio Fulci, à qui on doit déja L'enfer des zombies, Frayeurs et La maison près du cimetière.
Comme d'habitude chez Fulci, aucun humour, ambiance ultra glauque et des scènes gores poussées à l'extreme. Pas de happy end, une fin d'ailleurs très cruelles accompagnée de la magnfique musique de Fabio Frizzi.
Bref un chef d'oeuvre glacant et indispensable pour les fans d'horreur, vive Fulci!!!!!!!!
Alors, c'est donc cela l'oeuvre maitresse de Lucio Fulci, le point d'orgue de sa tumultueuse filmographie ? Peut-être. Un cran au dessus du surestimé Frayeurs, L'Au-Delà vaut surtout pour son aspect visuel, véritable peinture macabre, et la poésie morbide qu'il dégage. On passera sur le scénario facile, les quelques incohérences et les acteurs pas toujours convaincants pour s'attarder sur l'onirisme qui sert le film. Le film s'ouvre sur une peinture et s'achève sur une autre. Entre temps, tout, chaque plan, ne sera que peinture. On oublie les dialogues peu fouillés tant les images apocalyptiques parlent, subliment l'horreur et la mort, thème principal de l'oeuvre. Si chaque scène suinte l'odeur putride de la chair en décomposition, c'est pour mieux transcender la notion de mort, dépeinte comme une fatalité funèbre mais poétisée tout au long du long-métrage, finalement idéalisée par tant d'onirisme, embellie par tant de fascination malsaine et acceptée comme une funeste -mais belle ?- finalité pour nous tous, mortels que nous sommes. Comme un memento mori qui transcenderait nos peurs en les sublimant, l'Au-Delà ne laissera indifférent quiconque acceptera de se prêter à ce poème macabre et d'y voir une vision personnelle et enchanteresse d'un thème sordide encore souvent prisonnier d'un linceul pudique dans nos sociétés de tabou. La sublimation de la mort sous sa plus belle forme. Etes-vous prêts à affronter la mer des ténèbres ?
Le summum de la carrière horrifique de Lucio Fulci. Un long rêve morbide, emprunt d'une poésie Gore subliminale. Jamais le macabre n'aura paru aussi beau, aussi esthétique. Le thème musical de Fabio Frizzi n'accompagne pas l'oeuvre, il la vit. Une oeuvre-d'art.
"L'Au-delà" n'a rien d'un chef-d'œuvre, c'est un film ennuyeux à mourir avec un scénario plus que médiocre, des acteurs qui sont pour la plupart critiquables (mention à Cinzia Monreale et à David Warbeck), la seule qui s'en sort "bien" est clairement Catriona MacColl, et encore... Fulci s'est beaucoup trop attardé sur des scènes gores qui n'ont pas le moindre intérêt et il a complètement délaissé l'aspect scénaristique et technique de son film. En conclusion, je dirais que "L'Au-delà" est un film beaucoup trop surestimé et que Fulci est un réalisateur un peu trop surcoté...
On pourrait qualifier ce film en trois mots : NUL ET BËTE. Ce film cheap est tellement mauvais et ringard qu'on le suit en se demandant si ce que l'on va voir sera pire encore que ce que l'on a déjà vu. Ce n'est pas un problème de scénario, qui dans le genre, est conforme; Mais le film mise sur ses effets spéciaux et trucages, à grand renfort d'effets de manche fatigants et vains. Le soucis, c'est qu'un trucage, ça vieillit, surtout quarante ans plus tard. Et quand on que ça à vendre....