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🎬 RENGER 📼
7 220 abonnés
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1,0
Publiée le 11 novembre 2010
Lucio Fulci (Frayeurs - 1980 & L'Enfer des zombies - 1980), maître italien des films d'épouvante/gore continue dans sa lignée avec un énième film trash et sanguinolent dans lequel Catriona MacColl a fort affaire dans un vieil hôtel miteux et abandonné de la Nouvelle Orléans. Avouons le tout de suite, comme toujours avec ses films, le scénario est ici très rachitique, prétexte à chaque fois à une effusions de sang et de scènes gore (qui sont pour la plupart assez réussit, notamment l'attaque des mygales). Bourré d'incohérences et d'acteurs peu convaincants (heureusement que Catriona MacColl s'en sort pas trop mal), L'Au-delà (1981) est une banale Série B horrifique, égale à la filmographie de son réalisateur, qui satisfera amplement les amateurs du genre.
Je comprends les fans de ce réalisateur. Deuxième de ses films que je vois, et je commence à appréhender son esthétique toute particulière, ses œuvres étant de véritables films d'auteur selon moi. En effet, Fulci manie le "macabre" (avis quasiment unanime) comme personne. Je n'ai rien à reprocher à la réalisation ni aux effets spéciaux, artisanaux et gores comme je les aime spoiler: (Toutes ces énucléations... et les mygales, trop bien !) ! Et la BO est excellente. Après, le film présente un désavantage notable qui me gène : le manque de scénario. Tout le succès du film repose dans son esthétique, tel "Inferno" de Dario Argento. Mais au niveau de l'histoire, il y a un cruel manque de développement (avec quelques incohérences ici et là à la fin du film). Mais la toute dernière scène est très intéressante. Finalement, il ne manquait qu'un scénario plus recherché pour élever ce film au rang de chef-d’œuvre de l'horreur.
L'au delà est considéré comme le film phare de Lucio Fulci à bien des égards! Cependant je le trouve inferieur à Frayeurs surtout au niveau de l'ambiance mais ce film va peut etre plus loin dans sa narration et les décors sont bien soignés. Quand aux scènes gores elles sont toujours aussi impressionnantes et crades! Sans doute le film le plus religieux de son auteur qui possède une vraie beautée graphique.
Un authentique film d'horreur. un vrai de vrai. Subversif, transgressif, pur jus, non formaté. Le cinéaste insiste sur les détails sanglants de la mise à mort du peintre maudit avec violence et voyeurisme... C'est dire si les italiens y croyaient à l'époque au cinéma d'horreur! Ici, on assiste à l'émergence du monde de l'Au-delà avec son cortège d'accidents mortels, de zombies monstrueux qui s'attaquent aux vivants dans une atmopshère poisseuse avec autant d'éccoeurement que de fascination. Si la trâme est un tant soit peu décousue, le seul fait qu'elle rappelle l'étrange incohérence des rêves suffit à nous impressionner, un cauchemar qui ne se termine jamais à nous glacer d'effroi. La chute finale où l'on découvre que l'on arrive dans un tableau est à la fois énigmatique et absolument géniale! A peu près le seul film de zombies où les morts-vivants sont pris pour ce qu'ils sont: "Des morts qui reviennent du monde des morts!"
Je ne connais pas tellement l'univers de Lucio Fulci, car ce n'est que le deuxième film que je vois de la part de ce réalisateur. Le premier avait été La Malédiction Des Pharaons et j'avais été franchement déçu du film. Mais là par contre j'ai pris un pied MONUMENTALE!!!!!!!QUEL FILM D'HORREUR!!!C'est vraiment l'un des meilleurs films d'horreur italien que j'ai pu voir. Son ambiance malsaine, poisseuse et gore font de ce long métrage un des fleurons du genre. Ce film est pour moi une véritable oeuvre d'art dans son style. Les acteurs ne sont pas forcément exceptionnelle mais le réalisateur possédait dans ce film un talent certain de mise en scène. Les maquillages de ce film sont l'oeuvre de Giannetto De Rossi et autant dire qu'il a fait un boulot exceptionnelle pendant le tournage de ce long métrage, c'est d'ailleurs et bien évidemment la principale qualité de cette oeuvre. Pour ceux qui n'ont pas vu ce film magnifique et pour tous les fans de genre, regardez le vous ne serez pas déçu. Par contre la fin n'est pas forcément évident à comprendre et chaque personne pourra d'ailleurs se faire sa propre analyse. Ce film me donne en tout cas envie de connaitre beaucoup plus ce metteur en scène. Un film que je conseille a tous de voir et de revoir tant il est exceptionnelle.
Amis du bon goût et de la dentelle fine, au revoir ! Ce soir, vous êtes invités chez Lucio Fulci, parrain du gore dont le savoir-faire n’a d’égal que sa générosité. Le maestro vous proposera en apéritif une crucifixion à l’émulsion de chaux vive, sur lit de flashback. Histoire de bien comprendre où vous avez atterri. En hors d’oeuvres, énucléation et ravalement facial à l’acide seront inévitables. La soirée se poursuivra par divers massacres, zombies et araignées prêtant main forte, jusqu’au final dantesque. Et pas la peine de regarder la rediffusion, vous n’aurez plus d’yeux pour cela. Ceux qui ont échappés à l’énucléation auront été frappé de cécité…
Voilà, voilà… Plus sérieusement, le film ne brille pas par son scénario des plus légers : un hôtel construit sur une porte des Enfers, prétexte à enquiller toutes les apparitions morbides. Ni par ses acteurs très moyens. Non, Lucio Fulci c’est avant tout l’ambiance, la générosité, l’audace. De nombreuses séquences horrifiques très réussies, aidées par une jolie musique et des décors travaillés. Et bien évidemment, des trucages incroyables, qui permettent au réalisateur un jusqu’au boutisme délirant. Là où d’autres se contenteraient de couper ou de faire un plan large, Fulci affiche sans arrêt des gros plans sur ses créatures putréfiées, et ses victimes massacrées. Avec un vrai sens du spectacle. Je ne m’étonne guère que de nombreux réalisateurs de genre se soient fortement inspirés de ses films, et de celui-ci en particulier.
« L’au-delà » tourné et sorti sur les écrans en 1981 est le troisième opus de ce que les exégètes de l’œuvre de Lucio Fulci dénomment comme son « carré d’as ». Commencé en 1979 avec « L’enfer des zombies », il est complété par « Frayeurs » pour se clore en 1982 avec « La maison près du cimetière ». Pour l’écriture du scénario, Lucio Fulci sera accompagné encore une fois de Dardano Sacchetti et de Giorgio Mariuzzo. Réputé à juste titre pour être le plus gore de ce fameux « carré d’as », « L’au-delà » emmène le spectateur à la Nouvelle-Orléans où en 1927 des habitants sortent des bayous pour mener une expédition punitive à l’encontre d’un artiste peintre logé dans une pension huppée (l’hôtel des 7 portes) et soupçonné de pratiquer la magie noire. Horriblement torturé, son livre de chevet « Eibon » est retrouvé sur place par une femme aux yeux révulsés indiquant que l’emplacement de l’hôtel est en réalité la septième porte de l’enfer. Cet incipit tourné en couleur sépia, parfaitement maîtrisé par Lucio Fulci, donne immédiatement le ton de ce qui va suivre, s’inscrivant dans la continuité de « Frayeurs » qui ouvrait déjà les portes de l’enfer. La jeune femme interprétée par Catriona MacColl déjà présente sur « Frayeurs » (1980) qui 54 ans plus tard, hérite de l’hôtel en quasi-ruine et décide de lui redonner vie, va se heurter aux forces démoniaques qui hantent le lieu désormais devenu le sanctuaire de morts-vivants. L’intrigue qui va suivre ainsi que les personnages ne sont bien sûr qu’un prétexte à la recherche visuelle de Fulci qui n’aura jamais été aussi loin dans l’exposition des corps en décomposition, énucléant à tour de bras et convoquant tout le bestiaire (vers, tarentules) propre à faire frémir un spectateur venu en connaissance de cause. Inutile donc de chercher une cohérence parfaite entre les scènes (cela lui sera souvent reproché) et encore moins espérer des rebondissements spectaculaires. Le cinéma de Lucio Fulci, fervent catholique, est tout autre qui mise sur la lenteur inexorable de la mort qui avance tout au long de son film mais aussi tente avec un certain succès l’impossible pari de marier horreur et poésie. Epaulé par Sergio Salvati son directeur de la photographie et par le compositeur Fabio Frizzi qu’il connaît parfaitement, le réalisateur envoûte par une ambiance qu’il est à l’époque l’un des seuls à savoir créer. D’où le succès international de ses films et notamment de « L’au-delà » jugé par beaucoup comme son travail le plus abouti. Se mettre en condition sera néanmoins nécessaire pour ceux qui ne connaissent pas l’univers de ce réalisateur italien qui à côté des Dario Argento et Mario Bava est l’un des petits maîtres du cinéma de genre de cette période féconde du cinéma transalpin devenu depuis un peu apathique.
Ce film sorti en 1981 a terriblement vieilli mais demeure malgré tout intéressant... De bonnes idées ça et là noyées dans un scénario confus où des acteurs mal dirigés semblent absents... Dommage car certaines séquences, notamment la fin, restent en mémoire...
dire qu'il y a des années, quand j'ai commencé ma collection de films d'horreurs je pensait que Lucio Fulci était une marque de pizzas surgelées... shame on me ! Lancé par le succés de "l'enfer des zombies" puis "frayeur", notre gars Lucio nous offre en 1981 "l'au delà". Une épatante histoire de paranormals, morts vivants et tout ce qui fait la joie des amateurs de films d'horreur spaghettis (comme les westerns spaghettis que je prefere aux westerns US). A déconseiller aux arachnophobes pour 1 minute un peu stressante, "l'au delà" aligne les masques en careton et les epluchages de peau en latex avec une telle jouissance qu'on ne peut qu'etre conquis devant une telle fête. Pas besoin d'avoir 200 mecs aux effets spéciaux et le PIB du Zimbabwe en budget de départ, Lucio Fulci nous amuse avec 3 lire et demi et on en redemande. Moi je dis MONSIEUR Fulci. 4 / 5 PS J'en profite pour remercier Artus Film de nous offrir des rééditions aussi luxueuses et documentées ! (non j'ai pas de part dans la boite, juste reconnaissant)
Si on a une forme de fascination/attirance pour le macabre, l’au delà est le film parfait. Même s’il est ostensiblement freiné par un budget limité, les maquillages très impressionnants n’en soufrent pas. Le scénario est basique et c’est vraiment l’esthétique qui vaudra ici le détour. J’ai trouvé en revanche la caméra de Fulci trop statique presque zombiesque on me dira que c’est raccord avec le thème mais ça peut finir par être lassant.
J’ai beaucoup aimé l’intrigue de la porte de l’Enfer et du vieux tableau, le sous-sol "maudit", le côté lovecraftien, etc, Fulci arrive à mêler le bis italien au cinéma d’épouvante américain disons plus traditionnel, ce qui donne quelque chose d’assez abouti dans l’ensemble. Même si je trouve que le mystère aurait pu être un peu plus entretenu, ça vire au gore sans trop prendre le temps de finir de placer un contexte, enfin ça se défend, c’est un parti pris, venant de Fulci le contraire aurait été étonnant, par contre au bout d’un moment la sauce prend et le film se montre à la fois sombre et généreux. Il y a deux-trois scènes mémorables comme celle de la cuve d’acide ou des araignées, les FX sont kitsch mais c’est aussi ce qu’on recherche devant ce genre de horror-movie, et la dernière partie purement crépusculaire est un vrai bonheur, bien que je ne sois pas trop addict de la touche Romero dans le passage à l’hosto, le final est très réussi.
PS : La BO est juste excellente, et s’écoute d’ailleurs tout aussi bien en dehors du film.
Lucio Fulci repousse les limites du gore et nous en mets plein la vue. Sur ce point son film est réussi. L'ennui c'est qu'il n'y a pas grand chose d'autre à se mettre sous la dent. L'histoire est confuse et les personnages guère attachant.
Pour son troisième film de morts-vivants de suite, Fulci se prend les pieds dans le tapis de ses défauts et nous sort un long-métrage inégal et surtout en deçà de la qualité des précédents classiques que sont « L’enfer des zombies » et « Frayeurs ». Ici, le rythme est encore plus saccadé qu’à l’accoutumée, alternant les scènes d’une lenteur folle et les attaques des zombies purulents, ces derniers semblant encore plus penauds et surtout le scénario est incohérent et sibyllin au possible ! Alors quand en plus un des personnages principaux a des problèmes avec son pistolet (ce dernier est vide, puis rechargé l’instant d’après ou même mieux : le personnage sait pertinemment qu’on vient à bout des morts-vivants en leur tirant une balle dans la tête, mais il persiste à tirer partout ailleurs !), on sent que c’est la fin d’un cycle pour le père Lucio ayant perdu là sa maestria !
Considéré comme l'un des maitres du giallo avec Dario Argento et Mario Bava, Lucio Fulci fait une excursion aux USA afin de réaliser cette histoire de femme héritant d'un hôtel hanté. J'aurais espèré que le giallo mélangé à la culture et à l'imagerie américaine m'aurait réconcilié avec ce genre, et ben pas du tout ! Entre le manque de rigueur et de subtilité scénaristique, les interprétations inégales voire amateur, la mise en scène et la musique rendent le résultat naïf et très ( trop ) kitsch. Mais ces défauts n'en sont pas et font le charme pour tous ceux qui aiment ce genre si particulier, je ne désespère pas et continuerai à mater les classiques du genre pour peut être un jour en apprécier les subtilités.