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Un visiteur
5,0
Publiée le 2 février 2013
Le chef d'oeuvre de Fulci. "L'Au-delà" est assez gore et les amateurs ont prendront du plaisir devant pas mal de scenes. Beaucoup lui reproche les effets speciaux cheap mais je ne trouve pas qu'ils nuisent au film.
Un faux-bon film ( A mon avis ) de cet auteur largement surestimé qu'est Fulci, - et par ailleurs uniquement valable pour son tas d'agonisants et/ou sinon ses apports technologiques à la culture "bis" !.. -
Après avoir vu l'Enfer des Zombies de Fulci la veille (très bon) et motivé pour continuer de découvrir l'oeuvre de Fulci, quelle ne vu pas ma déception en regardant l'Au Delà : une bouse, un navet, un nanard... nul du début à la fin : hallucinant d'incohérence, de scènes ridicules (pour ceux qui trouvent la scène du requin ridicule dans l'Enfer des Zombies, ben là c'est la totale du début à la fin). Bref je suis vraiment très déçu et surtout j'ai du mal à comprendre ce que peuvent trouver les fans de films d'horreur, de gore,.... à ce film. Assez déçu, peut-être suis-je passé complètement à côté ?
On peut reprocher (comme d'ailleurs souvent chez Argento) l'abscence d'un travail scénaristique, de dialogues travaillés et d'une narration linéaire mais Fulci s'en fiche, il crée une ambiance lovecraftienne unique et jamais je pense on ne pourra oublier ses images gores dont il est le maître et la poésie qui se dégage de l'oeuvre. En fait Fulci est capable du pire comme du meilleur. Malheureusement la critique n'a retenu de lui que le pire. Et pourtant qui d'autre à l'heure actuelle peut se vanter d'avoir créer des zombies aussi terrifiants ou instaurer une atmosphère macabre aussi forte ? Il suffit de revoir cette superbe scène d'intro en sépia qui figure parmi les meilleurs scènes de l'histoire du cinéma d'horreur pour moi. La musique de Fabio Frizzi colle bien et la photographie est soignée. Dommage que ça manque plus de travail car je suis sur qu'on aurait atteint le chef d'oeuvre du genre.
Tableaux d'horreur en Louisiane. Ce film de série B à zombies est avant tout une expérience de poésie macabre, putride, que seul Lucio Fulci pouvait tourner. Certaines scènes, telle la scène du chien, traînent un peu, les effets spéciaux datent mais la magie prend tout de même, charme des end 70's oblige. Ca fonctionne par ajouts, transitions, de manière désorganisée, foutraque. Si tant est qu'on s'y projette, c'est terrifiant. Le malsain nous attrape dès le début, on patauge dans le glauque, on s'enfonce dans une voie insensée, une impasse - l'au-delà crescendo. L'ambiance sonore transcendante (Fabio Frizzi) et la superbe Catriona MacColl (Liz) jouent beaucoup aussi. L'Au-delà (l'aldila ou The Beyond) s'appelle aussi 'E tu vivrai nel terrore'. Noir.
Véritable poème macabre à l’esthétisme pointilleux, très flippant, c’est pour moi (et de loin) le meilleur film de Lucio Fulci. Pour une fois et contrairement à "L'enfer des zombies" le réalisateur italien ne pompe pas allègrement les américains. C'est un film original et l'un des plus gore des années 80 (gorge déchiquetée, explosions de têtes, énucléation, visage liquéfié par l'acide etc.). Bon appétit !
Je l'annonce tout de suite, ce film a été une grosse déception pour moi. Le film, de par son titre et son affiche (et les critiques qu'on peut voir sur ce site), annonce donc l'"au-delà". Très trompeur, car l'au-delà ne représente que les dernières minutes du film. Non, je ne gâche pas la surprise finale car, hélas, on s'y attend dès le début...
Le début du film s'ouvre sur une scène dantesque, originale, gore et parfaitement maîtrisée, servie par une musique glauque à souhait. Mais c'est quasiment tout ce que ce film a à proposer. Le reste est un film de maison hantée à zombies lent et poussif dont la structure est réglée comme du papier à musique: une scène gore de 5 minutes puis 20 minutes d'ennui et ainsi de suite.
Très représentative, la scène finale est une scène d'action répétitive et ennuyeuse pour finir en queue de poisson. Pour un film d'horreur, ça le fout mal. On peut ajouter à cela des scènes qui frise le ridicule: une victime qui se fait tuer par un pot d'eau, l'héroïne qui prenant l'ascenseur seule, laisse le héros coincé avec les zombies (sympa la fille), et, au lieu de s'enfuir du lieu, descends à un autre étage (?!), trouve par hasard une fille puis remonte chercher le héros qui n'est pas mort....
Bref, pas grand chose à part les musiques qui plonge bien dans l'ambiance, les effets spéciaux très réussis pour l'époque et les scènes de gore assez originale.
Lucio Fulci a marqué une date dans l'histoire du cinéma gore avec "L'enfer des zombies" et "Frayeur" ainsi que "L'au delà", ce dernier se revèle exelent et accumule des scenes très gores filmé en gros plan, avec aussi la fameuse scenes culte et celebre des araignés qui continue de nous impressionner. "Lau Delà" est installé dans la meme ambiance glauque et macabre de "Frayeur" et les mort-vivant sont semblable aux zombies de "Lenfer des zombies" avec les meme maquillages. La musique de Frizzi ne fait que de nous progeter dans l'ambiance macabre et malsaine de ce deuxieme film des "Portes de l'enfer". Pour ma part Frayeur reste au-dessus de L'au-delà qui nous fait tout de meme passer un très bon moment dans le macabre et le gore. Un des bijoux du cinéma gore des années 70/80 ! 4/5
Pas de doute, "Lucio Fulci" est bien le maître du macabre. Une ambiance pesante, des effets gores plutôt craspecs, des effets d'éclairages digne d'un "Susperia" véritable marque de fabrique des films Italien de l'époque et une BO digne d'un opéra baroque. Le tout sur fond d'histoire surnaturelle de porte des enfers encré dans un hôtel miteux au fin fond de la Louisiane. L'ensemble fonctionne plutôt pas mal accusant cependant le coup des années et reste quand même globalement louche, très louche !
Le meilleur film de Lucio Fulci est bien sur L'au-delà, un authentique poème sur la mort. La musique est encore une fois superbe, les scènes gore sont toujours de la partie et l'ambiance est très glauque. Bravo monsieur Fulci. 19,75/20
L'Au-Delà est acclamé par beaucoup comme la meilleure oeuvre de Lucio Fulci, l'un des principaux représentants du film d'horreur italien aux côtés de Mario Bava et Dario Argento. Tout comme celui de ses confrères, le cinéma du transalpin se caractérise par une mise en scène très stylisée et par des thématiques souvent en rapport avec la religion. Fulci se démarque par la violence de ses films, souvent macabre et très crue. L'Au-Delà possède d'ailleurs un certain nombre de scènes gore cultes (par exemple la scène des mygales ou encore celle de l'aveugle et de son chien). L'histoire est celle d'une femme qui hérite d'une ancienne maison au passé trouble. L'Au-Delà est un film à l'univers gothique qui traite de malédiction et d'ésotérisme (certains éléments se rapprochent du futur Hellraiser de Clive Barker ou de La Malédiction de Richard Donner), mais c'est aussi un film de zombies (dans le même style que L'Enfer Des Zombies du même réalisateur). Sur le plan de la forme, certaines bizarreries au niveau du montage sont visibles et l'ensemble n'est pas parfait. Toutefois, si vous supportez une bonne dose de gore, L'Au-Delà est un film qui possède une esthétique intéressante et dont l'histoire a influencé un bon nombre d'oeuvres plus récentes telle que Silent Hill.
Je suis très déçu par la note des spectateurs. Ce film est le chef d'œuvre ultime dans le domaine du gore, de l'effrayant, et surtout de Lucio Fulci! Tout fait de ce film un chef d'œuvre indémodable.
Lucio Fulci reste un reste un réalisateur avec lequel j'ai toujours un peu de mal, mis-à-part ses giallos que je trouve toujours maitrisés. Mais alors dès qu'il s'attaque à du fantastique pur et dur, ça donne toujours des trucs bordéliques auxquels je n'arrive pas à accrocher, comme "Frayeurs" ou "La Maison près du cimeterre". Je ne partais donc pas vraiment confiant avec cette histoire de zombies (parce-que Fulci, il aime bien les zombies) et d'hôtel hanté mais j'ai finalement été captivé, avant tout par son ambiance. Effectivement, on reconnait bien là les productions de genre italiennes des années 70 et 80 avec une mise en scène toujours très kitsch qui vieillit assez mal (comme tous ces zooms par exemple) mais que j'affectionne particulièrement et qui est surtout ici, quoiqu'on en dise, particulièrement maitrisée ! C'est donc ici l'histoire d'une femme qui hérite d'un vieil hôtel qu'elle décide de retaper. Mais les morts étranges s'enchainent et là-dessus apparait une femme aveugle qui lui dit de quitter les lieux. Dans un même temps, une horde de zombies envahit les environs (enfin l'hôtel et un hôpital quoi). Alors oui voilà, c'est bordélique mais c'est à l'image des productions italiennes de ces années-là. C'est-à-dire qu'il y a toujours trente-six idées à la minute mais, pour une fois, l'histoire ne part pas vraiment ici dans tous les sens et reste focalisée sur cette histoire de porte de l'Enfer (oui c'est encore un autre truc que j'ai pas mentionné mais tout est lié). Ainsi, on ne s'ennuie pas vraiment car l'histoire parvient à retenir l'attention du spectateur, de même, encore une fois, que l'ambiance, aidée par la musique, elle aussi représentative de ces productions. Bien que les effets spéciaux aient prit un sacré coup de vieux, certaines scènes restent très marquantes et très efficaces, notamment les nombreuses scènes sanglantes ou encore celle avec les araignées qui ferait frissonner n'importe quel arachnophobe. "L'Au-delà" est donc un bon film de genre italien et fait même partie des références en la matière.