Derniers Avis sur Pulsions cannibales

Bonne surprise que ce Pulsions Cannibales, qui mélange habillement les genres avec un sous message post vietman (genre Rambo) bien interprété par un habitué du bis John Saxon. Bonne surprise dans le sens où je m’attendais à bis nanar italien fauché et donc pas du tout. Action, horreur, suspense et drame sont à l’honneur de ce petit film.

Du très bon Bis qui tache avec un petit sous texte qui ne gâche rien. Pulsions cannibales nous montre des soldats qui revenus du Viêt Nam se mettent à grignoter leurs semblables qui ne le sont plus et transmettent leur étrange mal. C’est crade, assez malsain, malpoli et malaisant. Bref du bonheur pour amateurs de cinéma un peu déviant avec la présence toujours réjouissante dans ce genre de film de John Saxon.

Un bon film bien gore totalement jouissif même si scénario classique dans l'ensemble avec de bons acteurs. Pour les fans du genre.

« Mieux vaut être mort que comme eux ! » Le stress post-traumatique de la guerre du Vietnam a toujours ètè tabou aux Etats-Unis! Prisonniers de guerre en captivitè, ils sont maintenant en circulation, avec une prèdilection pour la chair humaine! il y a là un vrai terrain d'entente à explorer pour un cinèaste comme Antonio Margheriti! Surtout si ce dernier signe un film qui mèlange la guerre avec le gore et les pulsions cannibales! Un ex capitaine du Vietnam sert de fil conducteur à cette histoire sanglante! C'est John Saxon qui interprète ce personnage souvent dèpassè par ce qui l'entoure...y compris de Mary la voisine dèvergondèe dont il n'a pas cèdè aux avances! On salue l'exploit [...] C'est du bis transalpin prèvisible, entièrement tournè à Atlanta (hormis la traque dans les ègouts), avec de l'outrance visuelle et une certaine psychologie dans le personnage principal! Les seconds rôles qui gravitent autour de Saxon manquent en revanche d'èpaisseur! On notera le petit clin d'oeil à Umberto Lenzi dans la sèquence du cinèma où l'on projette "From Hell to Victory", ainsi que la prèsence anecdotique de Venantino Venantini dans le rôle du flic...

Pas aussi marquant que le "Cannibal Holocaust" de Ruggero Deodato tourné la même année, ce film d'Antonio Margheriti qui mélange le cannibalisme et le traumatisme lié à la guerre du Vietnam est tout de même plaisant à suivre grâce à la présence d'un solide casting (John Saxon est vraiment très bon) et de quelques séquences bien gores qui sont dotés de solide maquillages. L'histoire possède par contre quelques temps mort et la photographie n'a pas forcément très bien vieillie, ce qui fait que l'on peut pas forcément prendre totalement du plaisir à visionner "Pulsions Cannibales".

Anthonio Margheriti, encensé par Tarentino, signe un très bon polar assez sombre avec une pointe de gore juste comme il faut.
Il n'y a que le film de genre italien de cette période pour signer un mélange pareil avec autant de réussite. Filmé très sèchement, sans prendre de pincettes dans son propos sur la guerre, sans scrupules vis à vis de la violence graphique rarement gratuite ici.
Un bon film bis italien, largement au-dessus de la moyenne.

Ce film a beaucoup vieilli mais demeure intéressant malgré tout, notamment pour la présence de John Saxon. Un mélange plus ou moins réussi de film gore et de trauma de guerre... Sympa mais pas inoubliable... spoiler: Mention spéciale à l'enfant à la fin qui se met à mâcher...

Pulsions cannibales, aussi appelé Virus cannibale, n’est pas à confondre avec Virus cannibale, son homonyme réalisé par Vincent Dawn, c’est-à-dire Bruno Mattei ! Ici, c’est Antonio Margheriti qui s’y colle, et son film est un métrage sanglant plutôt efficace, même si on sent nettement qu’on est dans de la série B italienne type.
Le métrage séduit par son efficacité, c’est clair. Rythme percutant, action solide, petit côté racoleur un peu malsain, scènes gores bien présentes, le film de Margheriti en donne pour son argent ! On attend du cinéma d’horreur dynamique, et c’est ce qu’on a, avec une histoire pas toujours très crédible, mais qui a le mérite de tenir en haleine, et d’avoir une approche assez originale des cannibales ! La jungle est urbaine, et surtout les évolutions du héros sont intéressantes et surprenantes. La partie centrale est peut-être un peu en-dessous, mais dans l’ensemble Pulsions cannibales c’est de la bonne série B punchie qui plaira aux amateurs du genre.
Néanmoins je dois saluer aussi le jeu de John Saxon. C’est à peu près le seul acteur qui se démarque dans le film, au milieu d’interprètes secondaires pas forcément mauvais mais assez fades, qui ne laisse pas de gros souvenirs. En revanche Saxon est vraiment investi, il apporte un volume évident à son personnage, surtout dans la première partie où je l’ai trouvé très fort pour rendre les troubles de son personnage. C’est un atout certain du métrage, et ce n’est pas pour rien je crois qu’il est si présent à l’écran.
Sur la forme Pulsions cannibales retient l’attention par la mise en scène très spéciale de Margheriti. Fouillée, réfléchie, on sent que ce n’est pas uniquement due au hasard ou à de l’artisanat de base, le réalisateur soigne ses effets et offre à la fois des scènes horrifiques très bien conduites et qui font souvent mal, et beaucoup de rythme. Sa caméra est alerte, et avec peu de choses il offre de bons moments d’action (le début en est une preuve assez évidente). A noter aussi une solide bande son, ce qui compense un peu la relative pauvreté visuelle du métrage, qui visiblement n’avait pas des cents et des milles. Des effets gores bien sanglants, mais pas en surdose, c’est très bien.
Pulsions cannibales s’avère être une petite surprise sympathique du genre. Nettement en-deçà des références du genre, probablement par un côté plus classique, un style plus « américain » qui surprend moins, et aussi par un ensemble moins radical, Pulsions cannibales n’en reste pas moins une série B tout à fait recommandable, violentes comme il faut. 3.5