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bigyann
5 abonnés
421 critiques
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4,0
Publiée le 6 février 2008
Au delà du drame social qui se joue, Boukhrief transpose une atmosphère stressante avec des personnages bien trempés dans un polar très noir. On reste scotché.
Un sentiment très mitigé. C'est parfois complètement surréaliste , parfois totalement invraissemblable. C'est aussi parfois long. Mais on en ressort plutot déboussolé car ce film sort vraiment des sentiers battus.
Je m'attendais pas du tout à un film aussi noir et aussi réaliste. Albert Dupontel et Jean Dujardin sont franchement bluffants. A voir d'urgence pour les amateurs de film noir qui ne pourront que se régaler devant la réalisation de Nicolas Boukhrief.
Malgré une realité depeinte reduite aux imperatifs du pitch de son auteur (pour le coté vraisemblable de l'affaire) et quelques raccourcit scnearistique ça et là,le convoyeur de nicolas boukhrief est suffisament bien mis en boite et jouissif pour ne pas demeriter et contenter le spectateur,meme le plus titilleux.
"Le Convoyeur"(2004) est un film réjouissant dans le sens où il se situe aux confins de différents genres: western urbain,action pure,étude de caractères,ambiance paranoïaque. Et en France,c'est énorme! Nicolas Boukhrief nous fait pénétrer dans les rouages d'une profession méconnue,extrêmement dangereuse et usante: celle des convoyeurs de fonds. La réalisation énergique et la galerie de personnages désabusés témoignent d'une belle ambition,confirmée par le massacre final,peut être un peu trop sanglant. Comme en plus,Albert Dupontel tient la tête d'affiche et fait froid dans le dos,on ne peut que foncer tête baissée!
Comme dans tous les films avec Albert Dupontel, il y a une ambiance assez étrange. Il se trouve que dans ce film, c'est parfait pour le climat de mystère entourant le personnage que joue Albert, dont on se sait pas grand chose au début de l'histoire, puisqu'il apparaît comme renfermé, convoyeur de fonds débutant, et le métier qu'il joue crée du suspens, puisqu'on peut penser qu'il se fera attaquer. Le film est intéressant de ce point de vue. Le réalisateur ne nous ménage vraiment pas quand au suspens, et c'est ce qui fait l'un des intérêts de ce film. Néanmoins, certains passages sont un peu brouillons, et des intrigues débutent mais ne sont pas suffisamment exploités. La fin est également décevante concernant le personnage que l'on a suivi depuis le début. Jean Dujardin, un acteur que j'adore, n'a pas un rôle aussi important que je le pensais, ce qui m'a un peu déçu, mais de toute façon le rôle et le genre de ce film ne lui permettait pas de révéler tout son talent.
Un film correct original car on vois peu de film sur les convoyeurs de fonds. Malheureusement celà manque cruelement de rythme le début avec le quotidien de ces hommes est intéressant mais a tendance à trop se prolonger. La fin est plus agitée et captivante. Anoter la très bonne interprétation de Dupontel. Au final un film pas mal mais sans plus.
Un film original (le quotidien des convoyeurs de fond, un sujet rarement traité) et très réaliste (les manies des héros, leurs peurs, les drames ordinaires). Le casting est éblouissant avec Albert Dupontel mystérieux comme jamais, Julien Boissellier dans un de ses meilleurs rôles, François Berléand sur les nerfs mais surtout Jean Dujardin qui explose son image de Loulou dans un rôle excellemment bien écrit. Seul les rôles un peu inutiles de Claude Perron et surtout Aure Atika peuvent laisser perplexe. Si on peut reprocher au film un rythme un peu lent, on ne peut que s’incliner devant le final explosif (mais pas trop) suivant la meilleure scène du film : la découverte de l’identité du complice des braqueurs. Un film à part qui aurait peut être gagner à être plus efficace (mais qui aurait perdu en réalisme).
Un film très noir mené avec brio par de grands acteurs que j'affectionne particulierement (Dupontel / Boisselier / Berleand / Atika / Peron ). A ne surtout pas manquer !
Boukhrieff dresse un tableau froid et réaliste d'un monde paradoxal dans lequel un prolétariat désenchanté et sous-payé transporte des millions d'euros à longueur de journées. Il se révèle assez habile pour tenir un discours orienté sur notre monde libéral, à égratigner quelques-uns de ses représentants, tout en évitant de trop caricaturer. Albert Dupontel, impressionnant, incarne un personnage énigmatique, qui d’ailleurs restera mystérieux jusqu’au terme de l’histoire. "Le convoyeur" est une oeuvre pour le moins schizophrène, à l’image de son personnage principal. Plutôt réussi dans sa première heure, entremêlant avec justesse une tension âpre et une atmosphère poisseuse, le film sombre ensuite dans le thriller convenu avec un braquage et son cortège de violences comme si le réalisateur craignait d’ennuyer le spectateur et sacrifiait la peinture sociale d’un milieu méconnu sur l’autel du spectaculaire. Pour sa portée sociale, pour le jeu de Dupontel, le film mérite le détour, malgré peut-être une scène finale de braquage qui lorgne trop vers Hollywood sans parvenir à vraiment s'en départir.
Navet parmi les navets Le Convoyeur constitue le film à éviter: scénario inexistant, histoire incompréhensible, acteurs "déshumanisant" (dans le sens où ils ne représentent rien dans le film à part des pions...). Enfin le film noir, tellement noir qu'il stresse plus qu'il ne détend et finit par agasser. Une perte d'argent et surtout de temps (de détente) au final.
Sans rythme et très noir ce film n'apprend rien de bon, les acteurs font office de caricatures sans relief... C'est tout simplement ininteressant, d'une extrême platitude et la réalisation ne vient en rien sauver le film de toutes ces lourdeurs dans lesquelles il s'englue. Mieux vaut regarder un bon vieux polar façon Belmondo...