Mon compte
    Les Parapluies de Cherbourg
    Note moyenne
    3,5
    5914 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Parapluies de Cherbourg ?

    162 critiques spectateurs

    5
    49 critiques
    4
    40 critiques
    3
    29 critiques
    2
    21 critiques
    1
    15 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2012
    Ils sont bien émouvants ces parapluies de Cherbourg répartissant leurs décibels mélodieux dans des intérieurs aux couleurs courageuses par leurs différentes associations dont la complémentarité s’avère parfois douteuse.

    Il en a brisé des histoires d’amour ce maudit service militaire élaborant en temps une longue et laborieuse peau de chagrin non perceptible encore dans ces deux années qu’un arbrisseau en pleine émoi amoureux doit offrir loin de ses terres à une nation procédurière.

    Ce film concept dispose dans ces mélopées quelquefois un peu statiques tout les atouts d’une alliance passionnée naturelle détruite par les contraintes citoyennes brisant un branchement inconditionnel entre deux êtres à la base fait l’un pour l’autre.

    Le fait de rebondir à l’aide d’autres connexions tout en redéployant un mécanisme éternel de sentiments n’efface nullement une voie royale avortée.

    La magnifique scène finale des retrouvailles ou l’on a pratiquement plus rien à se dire est l’exemple parfait de la pire et de la plus merveilleuse des conclusions.

    On se construit avec d’autres personnes certes mais les visages sont devenus fades, impersonnels dilués dans de la fourrure et du patrimoine.

    Deux anciens adeptes d’un amour pur et éternel se séparent sans un regard en gratifiant orgueilleusement les bontés de solutions de rechanges incapables de gommer une aventure d’origine somptueuse uniquement managée par les sens.

    Un traitement réaliste sur un temps dénonçant en parallèle une domination matriarcale étouffante ainsi qu’une époque ou la nation impose sacrifice et contribution individuelle sans battre un cil sur toutes ces idylles anéanties par le devoir.

    Une vision pessimiste de la vie autant que ces meubles et ces papiers peints dont l’essence colorée n’est qu’une fausse protection empêchant l’envol de toute liberté individuelle.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2019
    Débutant par un magnifique plan-séquence, «Les Parapluies de Cherbourg» ne parvient malheureusement pas à faire durer l'enchantement plus longtemps que l'inoubliable générique (à peu de choses près). Rapidement on comprend que Demy, en voulant rendre hommage au genre de la comédie musicale américaine (au hasard «Chantons Sous la Pluie»), s'est peu à peu perdu pour ne livrer en définitive qu'une relative caricature des USA, exagérément superficielle et aseptisée (malgré la guerre d'Algérie en toile de fond - ça aurait pu d'ailleurs être une autre guerre tant le sujet est esquivé, quoiqu'on en dise). Le problème c'est que sur le papier le film « en chanté » semblait prometteur et osé, alors que la réalité est toute autre. Tout mettre en musique, des paroles les plus triviales aux déclarations d'amour tend à uniformiser complètement le propos et l'intensité dramatique. Surtout qu'un autre point noir, de taille, renforce cet effet : la bouillie sonore signée Michel Legrand. Mais bon sang que lui est-il arrivé?? En quelques minutes il m'avait bouleversé dans «Cléo de 5 à 7», là les 1h30 se sont révélées être un calvaire, comble du comble... Moi qui l'admirais tant je dois peut-être réviser mon jugement, est-il si talentueux que cela? Heureusement il se ressaisira quelque peu avec «Les Demoiselles de Rochefort», finalement pas si daté que cela au regard des «Parapluies»... C'est dire! Pourtant le film de Demy ne manque pas de charme (le charme des 60's, aussi cliché soit-il) mais il est loin d'atteindre les cimes du 7e art. Il reste bridé par ses hautes influences (qu'il peine à réellement égaler), tout comme l'interprétation grève ses ambitions, la cruche, pardon la blonde Catherine Deneuve en tête. Restent une admirable direction artistique, une excellente mise en scène, et quelques passages touchants. Mais je préfère l'original de Kelly et Donen à la copie tant qu'à faire, aussi honorable soit-elle. La duplication servile ne mène jamais bien loin en art... [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    81 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2013
    Très heureux d'avoir vu la version restauré de ce premier chef d’œuvre enchanté de Jacques Demy, auquel je suis fier d'avoir modestement contribué!
    Film vu lors de mon adolescence, où je "mangeais" littéralement du film; il eut sur moi une forte résonance émotionnelle, tant au niveau cinématographique, esthétique que muscial. Je découvrais vraiment l'univers coloré et romantique de Jacques Demy dans son côté plus dramatique, mon enfance ayant été bercé au cake d'amour de Peau d’âne...
    C'était aussi l'époque où j'érigeais Catherine Deneuve en icône, (toujours) au panthéon de mes actrices préférés, avec Romy Schneider, entre autre. D'où mes moult visionnages du film pendant quelques années, toujours avec la même intensité...
    Avec les années, le regard se fait plus mature, moins romantique. On voit peut-être plus le film pour ce qu'il est véritablement.
    Alors, oui, on peut lui reprocher un scénario facile, genre bluette pour adolescentes, mais il ose aborder des sujets, qui pour l'époque était totalement tabous. Jacques Demy ose tout de même parler du conflit algérien dont il n'était pas bon ton d'aborder au cinéma dans les années 60 (la guerre ayant pris fin en 1962) et du statut des filles mères que l'on "obligeait" à se marier avec le parti le plus respectable pour ne pas être sujet aux critiques et aux scandales. Question de respectabilité. Mai 68 n'était pas encore passé par là, malgré une sensible ouverture des mœurs...
    Plus qu'une comédie musicale, il s'agit d'une véritable tragédie musicale s'achevant sur un happy end digne d'une tragédie grecque, capable de faire pleurer tout le monde dans les chaumières. Et des moments intenses, il y en a plusieurs, dont la fameuse scène de la gare de Cherbourg, où Geneviève (Catherine Deneuve) et Guy (Nino Castelnuovo) se jure un amour "éternel", alors que se dernier prend le train pour s'embarquer vers les combats algériens. Ce moment musical du film, est un pure joyaux au niveau de la composition et reste pour moi un des sommets de Michel Legrand et de la musique de film tout court. Sublime.
    La mise en scène de Jacques Demy est très ample et millimétré au cordeau, malgré des décors parfois réduit en taille, mais habilement construits et agencés en studio pour nous donner des cadrages et des effets dignes des plus grandes comédies musicales américaines (on passe du plan très rapproché au panoramique, en passant par le travelling, avec une sensation étonnante de fluidité). Une leçon de mise en scène à l'époque du lycée. C'est toujours le cas!
    Il y a aussi l'univers esthétique, qui avec la musique, fait la réputation des films chantés de Demy (y compris "La Baie des anges" qui était en noir et blanc et pas musical). La restauration de la pellicule permet de retrouver l'éclat des couleurs d'origines. L'utilisation des couleurs contrastent fortement avec le sujet dramatique, surtout dans la boutique de parapluie et l'appartement de Madame Emery (parfaite, Anne Vernon), qui est décoré dans des tons de roses, de verts et de bleus très criards et très joyeux. Certainement une volonté de Demy pour mieux faire comprendre que Geneviève, élevée dans un tel univers, ne pouvait qu'être une romantique en quête d'amour absolu...
    Mais le tour de force le plus remarquable, et qui n' a été que peu réitéré, c'est la bande son totalement chanté (aucun dialogues parlés) par les actrices et acteurs. Bien sûr au début, cela désarçonne beaucoup, mais la musique de Michel Legrand emporte tout les suffrages et les principaux acteurs s'en sorte merveilleusement bien puisque Catherine Deneuve et Nino Castelnuovo réussissent à faire passer les émotions voulus par Demy. Grâce à ce tour de force, ce couple d'amoureux contrariés restera longtemps encore dans la mémoire des cinéphiles. A cet égard, le jeu délicat de deux acteurs éclate de sa pleine puissance dans la dernière séquence, déchirante... Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi derrière ce film la carrière de Nino Castelnuovo (pourtant beau comme un Dieu) n'a pas décollée, alors que celle de Catherine Deneuve a décollée, avec le succès qu'on connait...
    Fort de ses audaces, Jacques Demy et son film ont été couverts de prix et récompenses dont le Palme d'or à Cannes en 1964. Amplement mérité, tant l'entreprise est casse-gueule et le serait toujours autant aujourd'hui.
    Trois ans plus tard, il livrera son autre chef d'oeuvre en-chanté, cette fois-ci parlé et chanté, lui aussi une réussite dont je parlerais dans une autre critique, toujours avec Catherine Deneuve, devenue muse de Demy...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 18 mai 2012
    Autant les Demoiselles de Rochefort, avec son casting exceptionnel et sa bonne humeur, sont plaisantes, autant les Parapluies de Cherbourg sont pénibles. Pénibles parce que Catherine "glaçon" Deneuve qui ferait passer Grace Kelly et Kristin Scott-Thomas pour des bombes latinas délurées. Pénibles parce qu'un mélo raté, c'est très très raté. Pénibles enfin à cause de la bouillie, pardon, à cause de la non-musique de Legrand, dont décidément je suis loin d'être fan (mais c'est très subjectif, j'en conviens).
    bidulle3
    bidulle3

    66 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2012
    Geneviève vit avec sa mère, commerçante de parapluie. Elle est jeune, belle et amoureuse et de Guy, mais la guerre d'Algérie éclate, et Guy doit faire son service militaire. Enceinte, l'intérêt de Roland Cassard pour Geneviève pendant l'absence de sont amour va la faire réfléchir.
    Jacques Demy réalise un film peu commun. "Les parapluies de Cherbourg", comédie musical prend tout intérêt dans son identité. Dialogue chanté pendant tout le long-métrage, c'est juste après une scène d'ouverture remarquable que la magie commence, malheureusement, le tout chanté a ces défaut, car toute voix n'est pas approprié au chant, comme tout dialogue ne sonne pas bien a l'oreille, de plus, part moment, les échanges chantés entres les personnages deviennent assez ridicules. Le plus gros soucis du film de Jacques Demy est que le point fort de son oeuvre est aussi sa faiblesse.
    Ceci dit, c'est un très beau film, avec une Catherine Deneuve magnifique, inoubliable dans ses errances nocturne avec Nino Castelnuovo dans les ruelles de Cherbourg.
    Et que dire de la musique de Michel Legrand qui reste longtemps en tête après le visionnage. Et c'est dans une dernière scène très belle et touchante que cette comédie musical devient un beau mélodrame.
    Dommage que Les parapluie de Cherbourg possède quelque approximation dans son exercice de style offrant un bel intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 janvier 2012
    Un film enchantant et enchanter! Une musique qui colle parfaitement aux paroles des acteurs! Des couleurs vives,une Catherine Deneuve sublime et au prémices de sa grande carrière et en tant que cherbourgeois je peut dire que Cherbourg est superbement filmé par Demy! J aime aussi que Jacques Demy utilise le personnage de rolland cassard qui vient du film lola....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mai 2011
    qu'il faut être stupide pour trouver ce film niais
    jfharo
    jfharo

    55 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mai 2011
    Des chansons d'une niaiseries incommensurable , la Palme D'or prend la pluie !, et Deneuve est bien fade .Moi qui suis fan de Jacques DEMY quelle déception .
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mai 2011
    Palme d'or à Cannes, ce classique du cinéma français, entièrement chanté, peut exercer un certain pouvoir d'attraction grâce à sa mise en scène et à sa jolie tenue visuelle mais peut aussi et surtout franchement agacer et laisser de marbre par la niaiserie de ses dialogues.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2011
    Un port et un gars qui plante sa gonzesse avec un polichinelle dans le tiroir, ça ne vous rappelle rien ? Marcel Pagnol bien évidemment. A la différence près que le cidre normand remplace le bon vieux pastaga, et surtout que Jacques Demy fait le pari osé d'une comédie musicale intégrale. D'habitude, on observe la règle des 10 mn de blabla suivies de 3 mn de musique. Or, dans les "Parapluies de Cherbourg" tous les dialogues sont chantés. Un choix qui se révèle bien vaseux. En effet, il ne fait que mettre en exergue la vacuité des échanges verbaux. Quand on entend les acteurs s'égosiller à chanter "Bonsoir Monsieur - Bonsoir Madame - Voici le courrier - Merci - Au revoir - Fermez bien la porte derrière vous", on a juste envie de se foutre de leur gueule. Il aurait vraiment fallu des dialogues d'un autre calibre pour que la mise en chanson ne soit pas ridicule. D'autant plus que la musique est toujours la même. L'intérêt de la comédie musicale réside dans la variété, ce qui donne à la BOF quasiment autant de valeur que le film. Dans "Les parapluies de Cherbourg", on a l'impression de tourner en rond, tel un poisson rouge dans son bocal. Que l'on soit à la deuxième minute, à la 46e ou enfin à 1h20 de film, c'est toujours pareil. Si la question de la musique laisse à désirer, que dire de la niaiserie dans laquelle baigne le film ? C'est effarant de voir Deneuve et Castelnuovo s'échanger pendant une demi-heure des mièvreries du type "Je t'aime - Moi aussi - Mais moi encore plus - Fais moi un bisou". On atteint 9/10 dans l'échelle de cucul-la-praline. Et ce n'est pas la lenteur et la prévisibilité du scénario qui va sauver l'intérêt du film, bien au contraire. Donc finalement, pourquoi regarder "Les parapluie de Cherbourg", outre pour sa culture personnelle ? L'esthétique des deux premières minutes pour commencer. C'est peu diront certains, mais c'est pourtant équivalent la moyenne du coït français [argument débile, j'en ai conscience]. L'émotion ensuite. Voir un type en prendre plein la gueule, c'est toujours émouvant, quoi qu'on en dise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 octobre 2011
    Ode à l'amour, majestueuse et originale. Du grand Demy.
    reymi586
    reymi586

    468 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Je ne crains être passé à côté de ce film quand je lis les critiques dithyrambiques publiées sur Allociné. Dès les premiers instants j'ai su que je n'allais pas accroché, c'est très difficile de suivre un film avec des dialogues entièrement chantés, presque usant à force. Je comprends que le film a pu parler à toute une génération à sa sortie mais aujourd'hui il semble un peu dépassé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    J'avais plutôt apprécié "Les demoiselles de Rochefort" mais j'ai moins accroché pour "Les parapluies de Cherbourg". Certe les image sont trés belles et colorés, donc renforce le sentiment de joie, Catherine Deneuve est superbe dans ce film, on voit bien que c'est un grand film mais voila. La chose qui m'a le plus géné et ce qui fait son originialité. L'ensemble des dialogues sont chantés ce qui lui donne un aspect irréaliste qui est agréable, mais pour ma part le faite que tout soit chanté cela m'empeche de m'évader pendant les scénes de danse ou chant, et c'est cela que j'adore dans les comédie musicale. Donc pour moi au final ca donne un aspect un peu fade au film car on oublie les chants et ça rend l'originalité du film insignifiant, mais cela reste mon avis et il est totalement subjectif. Un bon film mais je recommande plutôt "Les demoiselles de Rochefort" du même réalisateur qui est pour moi meilleur que celui-ci.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juin 2010
    ** En chantant ** Bonjour bonjour je voudrais le plein d'essence. Vérifiez moi aussi la pression des pneus...

    Ok, au bout de trois minutes j'en avais déjà marre. Je sais, c'est le genre de film où faut accepter le postulat de base dès le départ, mais là c'était vraiment gonflant j'ai trouvé. J'ai beau tenté de m'investir dans le film, je trouve ça vraiment trop ridicule.
    Je me suis beaucoup ennuyé, j'ai regardé ça d'un oeil très second. Les chansons sont mêmes pas vraiment agréables à écouter je trouve (à part celle sur le départ, assez réussie).
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 mai 2010
    Fait partie intégrante de l'histoire du cinéma. Represente une époque. Clone ( avant l'heure ) liliputien des comédies Americaines...( le jour ou on admettra qu'il est des choses qu'on ne sait pas faire et d'autes que eux ne savent pas faire... et qu'a chacun son domaine...) Une curiosité donc, un document, une archive, sans plus d'interêt.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top