AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,5
5914 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Les Parapluies de Cherbourg ?
5
49 critiques
4
40 critiques
3
29 critiques
2
21 critiques
1
15 critiques
0
8 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Superbe monument du kitch absolu! Bien qu'avec des amis nous avons cherchés à nous faire un bon p'tit plan ciné vintage, on a passé un moment de franche rigolade!
Il faut dire que le texte est chanté du début à la fin, ce qui nous a fait penser à un pastiche, voire un film suédé....
Mais c'est bien le bon film que nous avons vu:
Couleurs très liquoreuse, textes à rendre jalouse Barbara Cartland, Le tout dans un esprit cucul à souhait!
je met une étoile pour l'ambiance qu'a dégagé l'ovni qui fait office de film lors de son visionnage avec les amis tant nous n'avons pas pu nous empêcher de rigoler sur de nombreux passages!
Loin de vouloir être méchant avec ce nanar sympatique, il entre désormais dans notre collection perso de films improbables!
A voire entre copains pour être sûr de passer un moment très original!!!
Il faut dire que le texte est chanté du début à la fin, ce qui nous a fait penser à un pastiche, voire un film suédé....
Mais c'est bien le bon film que nous avons vu:
Couleurs très liquoreuse, textes à rendre jalouse Barbara Cartland, Le tout dans un esprit cucul à souhait!
je met une étoile pour l'ambiance qu'a dégagé l'ovni qui fait office de film lors de son visionnage avec les amis tant nous n'avons pas pu nous empêcher de rigoler sur de nombreux passages!
Loin de vouloir être méchant avec ce nanar sympatique, il entre désormais dans notre collection perso de films improbables!
A voire entre copains pour être sûr de passer un moment très original!!!
J'ai vue d'autre Jacques Demy quand j'étais enfants, ceux-ci ont donc un doux parfum d'enfance. Je suis en revanche passer à coté des Parapluies de Cherbourg et le regarde donc pour la première dois aujourd'hui avec un regard plus objectif; et je doit dire que je me suis profondément ennuyé, les décors et les chanson sont ultra kitch. D'ailleurs ce ne sont pas de véritable chanson mais des dialogue chantonné (plutôt faussement) sur vague aire très monotone et mélodramatique.
Le parfait mélange pour s'endormir.
Le parfait mélange pour s'endormir.
Ridicule palme d'or, avec le recul des années je suppose. Je vous déconseille, vous perdrez votre temps à voir des niaiseries voltiger entre ces pauvres acteurs interdits d'être bons. Une étoile et demi pour le bon fou rire qu'il m'aura arraché au début.
Un chef-d'oeuvre absolu, le renouveau du cinéma, le mariage de celui-ci avec l'opéra et le pop-art, enfin une belle, emouvante et terrible histoire à regarder à plusieurs degrés pour tous les âges.
Sans grand intérêt! Cette niaiserie sans nom du début à la fin me déçoit réellement! J'attendais bien plus de ce film chanté, vu sa réputation! Quelle fût ma déception de voir, plutôt d'entendre un dialogue pauvre, très pauvre, chanté de cette manière, les notes et les airs variant mais laissant une monotonie sans réel précédent dans tout ce que j'ai pu voir! Chanter les dialogues est une chose, encore faudrait-il que nous les écoutions, et malheureusement, je n'ai pas pu le faire, le chant m'horripilant à un point! Quelle que fût son innovation à l'époque de sa sortie, ce film est aujourd'hui un navet, sans goût, sans saveur, sans épice. Rien n'y fait, j'ai eu beau le regarder deux fois, je le trouve vraiment d'un ennui assommant.J'ai fait l'effort de chercher le point fort de ce film, y en a-t-il un? La musique, peut-être? Certains passages sont intéressants voire bons musicalement. Sans doute l'erreur, à mes yeux, est l'innovation de ce film, trop de chant tue le chant et c'est exactement ce qui s'est produit dans ce film, les beaux moments chantés sont noyés dans la bouillie de chants infectes du début à la fin.
Niant-niant à souhait, je ne le conseillerais même pas à mon pire ennemi!
Niant-niant à souhait, je ne le conseillerais même pas à mon pire ennemi!
Caine78
Si certains poufferont devant cette démarche du « tout chanté » pendant 88 minutes avec ce que cela a de déstabilisant au départ, il faut toutefois reconnaître que cela a de l'élégance et du charme, surtout lorsque c'est Jacques Demy qui est derrière la caméra. Couleurs magnifiques, splendide exploitation des décors, casting (surtout féminin) irrésistible, à l'image de Catherine Deneuve et Anne Vernon... Tout y est. Pourtant, si j'ai regardé cela avec plaisir et parfois émotion, les différents rebondissements étant souvent bien menés, justes, le tout saupoudré de mélancolie avec beaucoup de sensibilité, je n'ai pas retrouvé l'euphorie irrésistible qui caractérisaient « Les Demoiselles de Rochefort », réalisé trois ans plus tard. Vous me direz que les deux récits n'ont rien à voir, et vous n'aurez pas tort. Reste que si le second impressionnait par sa passion et ses moments inoubliables, c'est moins le cas ici, aucune scène (hormis peut-être la dernière) ne s'avérant véritablement marquante... Cela n'en reste pas moins une tentative extrêmement audacieuse et loin d'être aussi ridicule qu'elle n'aurait pu l'être, le tout réalisé avec beaucoup de talent : touchant et surprenant.
Tout palme d'or qu'il soit, le chef d'oeuvre de Jacques Demy a quand même pris un sacré coup de vieux. Derrière une forme originale, on retrouve une accumulation de clichés touchant à une relation amoureuse sans beaucoup de surprises. On peut s'accorder sur la qualité de la musique, dont la mélancolie nous pousserait (presque) par moments à partager les émotions des personnages, avant qu'un dialogue douteux ou un geste surjoué (l'évanouissement de Deneuve, exceptionnel) ne nous en éloigne définitivement. Le rythme enlevé rend le tout supportable, mais il reste un peu maladroit et parfois peu de choses le maintiennent en dehors de la parodie.
En me lançant dans Les Parapluies de Cherbourg je m'attendais a une comédie musicale basique mais non a ma grande surprise c'est bien autre chose, c'est un film ENTIÈREMENT chanté .
Pour bien expliquer disons que chaque dialogues est chanté, aussi ridicule soit il comme ♫ J'aurais du mettre d'autre chaussures ♫ ou encore ♫ Comment vas tu Guy ♫
Et en plus de ça le film commence avec des garagistes donc imaginez Roger et Jean Pierre discuter carrosserie en chantant ... C'est tellement ridicule par moment que c'est a mourir de rire, assumé ou pas le résultat n'est pas vraiment convaincant ..
Plus je regardais le film et plus ça me faisait penser a "Chantons sous la pluie", car j'imaginais que sans chants ça devait être raté alors Jacques Demy a rattrapé la chose en faisant chanter chaque dialogues .
Rajoutons un scénario creux et de la niaiserie a en découler et il ne reste que deux chose aux parapluie de Cherbourg .
Le charme des années 60 et Catherine Deneuve mais au final ça ne suffit pas a faire un bon film et je ne comprend toujours pas sa si bonne réputation .
Pour bien expliquer disons que chaque dialogues est chanté, aussi ridicule soit il comme ♫ J'aurais du mettre d'autre chaussures ♫ ou encore ♫ Comment vas tu Guy ♫
Et en plus de ça le film commence avec des garagistes donc imaginez Roger et Jean Pierre discuter carrosserie en chantant ... C'est tellement ridicule par moment que c'est a mourir de rire, assumé ou pas le résultat n'est pas vraiment convaincant ..
Plus je regardais le film et plus ça me faisait penser a "Chantons sous la pluie", car j'imaginais que sans chants ça devait être raté alors Jacques Demy a rattrapé la chose en faisant chanter chaque dialogues .
Rajoutons un scénario creux et de la niaiserie a en découler et il ne reste que deux chose aux parapluie de Cherbourg .
Le charme des années 60 et Catherine Deneuve mais au final ça ne suffit pas a faire un bon film et je ne comprend toujours pas sa si bonne réputation .
"Les parapluies de Cherbourg" est souvent vendu comme un film en-chanté. Ce titre me parait juste, et peut être faudrait-il trouver une autre classification que "comédie musicale" pour ce film assez différent des "demoiselles de Rochefort" par exemple. Ici, tous les dialogues sont chantés, et il n'y a pas de chorégraphies, sauf peut être le générique d'ouverture, assez réussi. Demy prend le pari de faire chanter tous les dialogues, même les plus niais. Surtout les plus niais. D'emblée, le ton est donné, avec des conversations bateaux dans un garage, allant même jusqu'à faire dire à l'un des personnages "je n'aime pas tous ces gens qui chantent". On sent donc qu'il faut prendre cela au second degré. Ce qui est assez intéressant dans la démarche, c'est aussi le décalage que ces chants créent avec le scénario et le contexte (guerre d'Algérie), qui contrastent donc avec l'optimisme de ces chansons. Je salue donc la démarche originale. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à véritablement rentrer dedans. La musique de Michel Legrand me semble bien trop répétitive pour tenir sur la longueur. Je préfère largement les variations mélodiques des "Demoiselles" par exemple. Là, les chansons prenaient de la valeur parce qu'elles arrivaient entre des passages de conversation non chantées. Ici, tout est chanté, et ça marche quelques minutes, mais j'ai eu beaucoup de mal à tenir jusqu'au bout. De plus, le scénario me semble parfois faible avec ces histoires d'amour impossible et de mariage arrangé. Je n'ai pas du tout cru, par exemple, au personnage du bijoutier et au choix de Geneviève par rapport à lui. Et pourtant, il y a des très beaux moments à sauver dans ce film : le générique, le mouvement du couple qui reste pourtant immobile, la scène de la gare, et bien sûr le final, visuellement splendide. Il ferait presque oublier à quel point le film a été laborieux jusque là! Bref, un film original, indubitablement, dans lequel je ne suis pas rentré, mais je peux comprendre ceux qui le vénèrent. Dans tous les cas, c'est bien un film unique en son genre...
Des images magnifiques et la musique de Michel Legrand ne suffisent pas à faire un chef d'oeuvre de ce film. Le scénario est convenu, entièrement prévisible et l'émotion quasi absente. Le ton, très haut, sur lequel les comédiens chantent leurs dialogues est irritant et lassant, on attend en vain que ça décolle vraiment. Certes, Demy a fait preuve d'audace, il a même évoqué la guerre d'Algérie, sujet encore tabou en 1963, mais pas un mot, ni même une allusion, pour dénoncer le caractère injuste de cette sale guerre coloniale et son cortège d'horreurs ! On note aussi une grosse erreur : le héros, légèrement blessé, envisage de... vivre de sa pension. La guerre d'Algérie n'était pas reconnue comme une guerre et les appelés ne pouvaient pas espérer toucher de pension...
"Les parapluies de Cherbourg", est juste myhtique et ultra célèbre. Jacques Demy qui rêvait de faire de la comédie musicale, son rêve commence par ce film.
Ce film a beau être une comédie musicale, il ya par dessus une histoire dramatique, causé par la guerre d'Algérie. Un couple vit heureux à Cherbourg, quand soudain Guy, est appelé pour deux ans. Elle lui promet, de l'attendre...
Le fait que tous soit chanter, peut rebuter certaines personnes à voir le film, mais ce serait vraiment dommage, tant il est touchant.
MYTHIQUE !!!
Ce film a beau être une comédie musicale, il ya par dessus une histoire dramatique, causé par la guerre d'Algérie. Un couple vit heureux à Cherbourg, quand soudain Guy, est appelé pour deux ans. Elle lui promet, de l'attendre...
Le fait que tous soit chanter, peut rebuter certaines personnes à voir le film, mais ce serait vraiment dommage, tant il est touchant.
MYTHIQUE !!!
Déçu, un film assez ennuyeux, qui a sûrement mal vieillit, mais quand même une histoire pas palpitante, qui finit sans surprise, des pseudo chansons énerventes, heureusement qu'il y a Deneuve, très belle...
Les films de Jacques Demy sont si particuliers qu'on ne peut selon moi que les aimer profondément ou les détester sans appel. J'ai choisi mon camp.
De ses films je dirais surtout qu'ils sont libres, dans le sens où toute concession (à la mode, à ce que l'on imagine être le goût du public, ou autre...) semble être totalement exclue. L'univers de Demy ne se discute pas; c'est un tout, qui se répond de film en film et qu'il faut accepter dans son ensemble, avec ses obsessions, ses couleurs éclatantes, sa noirceur mélancolique et bien sûr la musique de Michel Legrand.
Les parapluies de Cherbourg, c'est le nom d'une boutique tenue par une veuve et sa fille de 17 ans, Geneviève. La jeune fille fréquente Guy, un mécanicien de 20 ans: tous deux s'aiment passionnément et veulent se marier. Mais le garçon doit partir pour la guerre en Algérie et Geneviève découvre qu'elle est enceinte. Et leur vie ne sera pas telle qu'ils l'avaient imaginée.
Les parapluies de Cherbourg est un film entièrement chanté, y compris quand deux ouvriers portant une très lourde machine à laver apostrophent un importun: "Ben pousse ta viande !" Mais contrairement aux Demoiselles de Rochefort, il n' y a pas de scènes dansées.
Alors un film en-chanté, comme le mentionne malicieusement une affiche d'époque ? Oui, il y a de cela, car les mélodies enveloppent le spectateur et l'entraînent à la manière d'un sortilège. Cependant, cette forme musicale n'arrache pas au réel, qui est toujours présent, qui a même le dernier mot si l'on peut dire; la musique et les couleurs pop avant l'heure créent une forme d'attention plus soutenue et la réalité, somme toute banale et partagée, apparaît au final beaucoup plus âpre et plus tragique. Car chez Demy, toujours la gaieté côtoie la tristesse.
Les couleurs éclatantes, absolument magnifiques, qu'il affectionne tant, nous décrivent une France de la fin des années 1950, joyeuse, prospère, déjà loin de la guerre et de ses privations, prête aux révolutions sociales de la décennie suivante. Mais derrière apparaît noire et menaçante la guerre d'Algérie.
L'amour aussi est joie, promesse et tourbillon, mais se dressent très vite l'absence, l'angoisse et l'heure des choix.
La dernière scène, dans la station service sous la neige, où les anciens amants se recroisent par hasard, m'a bouleversée aux larmes. Dans Les parapluies de Cherbourg, on ne meurt pas d'amour, on continue à vivre et c'est cela qui est terrible. Perdre un amour est une chose, tragique en soi. Mais derrière cet échec, c'est aussi une part de soi-même à laquelle il faut renoncer. Cette part de nous, colorée et enchantée, capable de promettre et de croire, capable de mourir d'amour.
De ses films je dirais surtout qu'ils sont libres, dans le sens où toute concession (à la mode, à ce que l'on imagine être le goût du public, ou autre...) semble être totalement exclue. L'univers de Demy ne se discute pas; c'est un tout, qui se répond de film en film et qu'il faut accepter dans son ensemble, avec ses obsessions, ses couleurs éclatantes, sa noirceur mélancolique et bien sûr la musique de Michel Legrand.
Les parapluies de Cherbourg, c'est le nom d'une boutique tenue par une veuve et sa fille de 17 ans, Geneviève. La jeune fille fréquente Guy, un mécanicien de 20 ans: tous deux s'aiment passionnément et veulent se marier. Mais le garçon doit partir pour la guerre en Algérie et Geneviève découvre qu'elle est enceinte. Et leur vie ne sera pas telle qu'ils l'avaient imaginée.
Les parapluies de Cherbourg est un film entièrement chanté, y compris quand deux ouvriers portant une très lourde machine à laver apostrophent un importun: "Ben pousse ta viande !" Mais contrairement aux Demoiselles de Rochefort, il n' y a pas de scènes dansées.
Alors un film en-chanté, comme le mentionne malicieusement une affiche d'époque ? Oui, il y a de cela, car les mélodies enveloppent le spectateur et l'entraînent à la manière d'un sortilège. Cependant, cette forme musicale n'arrache pas au réel, qui est toujours présent, qui a même le dernier mot si l'on peut dire; la musique et les couleurs pop avant l'heure créent une forme d'attention plus soutenue et la réalité, somme toute banale et partagée, apparaît au final beaucoup plus âpre et plus tragique. Car chez Demy, toujours la gaieté côtoie la tristesse.
Les couleurs éclatantes, absolument magnifiques, qu'il affectionne tant, nous décrivent une France de la fin des années 1950, joyeuse, prospère, déjà loin de la guerre et de ses privations, prête aux révolutions sociales de la décennie suivante. Mais derrière apparaît noire et menaçante la guerre d'Algérie.
L'amour aussi est joie, promesse et tourbillon, mais se dressent très vite l'absence, l'angoisse et l'heure des choix.
La dernière scène, dans la station service sous la neige, où les anciens amants se recroisent par hasard, m'a bouleversée aux larmes. Dans Les parapluies de Cherbourg, on ne meurt pas d'amour, on continue à vivre et c'est cela qui est terrible. Perdre un amour est une chose, tragique en soi. Mais derrière cet échec, c'est aussi une part de soi-même à laquelle il faut renoncer. Cette part de nous, colorée et enchantée, capable de promettre et de croire, capable de mourir d'amour.
Un film sublime, chef-d’œuvre du film musical : une histoire simple mais dure et universelle, des couleurs d'une beauté sans égale, une mise en scène remarquable, des acteurs excellents... Et bien sûr une superbe interprétation chantée. Quant au thème principal, il est légendaire et inoubliable, de même que la scène finale.
C'est excellent, d'un bout à l'autre, et le film n'a pas pris une seule ride. C'est également un plaisir de voir qu'on peut chanter, et que les films de Demy font encore discuter les différentes générations au cinéma ... Tout est admirable, et Jacques Demy parvient même à faire aimer le kitsch.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse