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    Les Parapluies de Cherbourg
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    162 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Un chef d’œuvre marquant et incontournable du cinéma français avec une histoire remarquable, des musiques splendides, une mise en scène originale et audacieuse, des décors magnifiques, des couleurs d'une beauté sans égale et des acteurs excellents.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2017
    "En-chanté". Telle fut la grande trouvaille de Jacques Demy et Michel Legrand pour ce premier film musical qui fit l'effet d'une bombe à sa sortie en 1964, récoltant après le prix Louis-Delluc, la Palme d'or à Cannes. Très influencé par la comédie américaine hollywoodienne de Vincente Minnelli et Stanley Donen (allusion directe à "Un jour à New York" de Stanley Donen dans "Lola"), le jeune réalisateur qui a du patienter pour mener à bien son projet jugé trop coûteux au vu du peu de succès des comédies musicales en France, décide de proposer au public français une autre approche. La comédie musicale américaine du second âge d'or (1943-1964) repose essentiellement sur des ballets effectués par des duos de danseurs virtuoses, le tout reposant sur des intrigues légères servant surtout de prétexte à introduire les numéros de danse. Ces intermèdes parfois un peu longs et sans grand intérêt expliquent sans doute le peu d'entrain des spectateurs français à se déplacer en salle. Sans doute conscient de cet écueil, Demy prend le parti extrême de faire chanter tous les dialogues en doublant les acteurs. S'inspirant davantage de l'opéra, il construit son intrigue en trois actes (Le départ - L'absence - Le retour). Si la comédie musicale mise sur la virtuosité de ses danseurs (Fred Astaire, Gene Kelly, Ginger Rogers, Rita Hayworth, Cyd Charisse) et l'opéra la puissance des voix d'or pour compenser la platitude récurrente des intrigues, Jacques Demy s'en remet à la plastique visuelle pour accompagner les sentiments qui animent une intrigue des plus convenues. Les décors et les costumes sont travaillés avec un soin extrême pour mettre le spectateur en symbiose avec les états d'âme des personnages. De ce point de vue le pari est sans aucun doute réussi mais le procède fait long feu et surtout ne parvient pas à combler l'agacement qui peut monter à force de voir les pauvres acteurs s'époumoner à déclamer en playback les plus grandes banalités. Les admirateurs du film peut-être conscients du manque de consistance du procédé ont tenté d'affubler le film d'un sous-texte politique, lui décernant la palme du premier film à dénoncer la Guerre d'Algérie. Tout d'un coup voilà Jacques Demy désigné comme le courageux précurseur des René Vautier ("Avoir vingt ans dans les Aurès", 1972) et Yves Boisset ("R.A.S" en 1973). Pas sûr que Demy lui-même approuverait cette comparaison audacieuse tellement il est visible que l'allusion au conflit ne lui a servi que de prétexte à la justification du deuxième acte de son film (l'Absence). Si "Les parapluies de Cherbourg" peut-être apprécié c'est dans sa démarche esthétique radicale qu'il faut en chercher les causes. C'est à chacun d'apprécier selon sa sensibilité et sa définition de l'art cinématographique. Quand la forme l'emporte à ce point sur la forme, les avis sont forcément tranchés et sans aucun doute Demy en avait accepté l'augure.
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2017
    "Les Parapluies de Cherbourg" est une œuvre dont toute la puissance est contenue de la forme. Jacques Demy réalise un un long-métrage de mise en scène pure, une vision de cinéma bouleversante. Ce miracle s'opère de deux façons : par la création d'une bulle dramatique, mais aussi par le choix d'une musicalité totale et radicale.

    Car si la partie esthétique est, à juste titre au vue de sa magnificence picturale, le point que les spectateurs retiennent majoritairement, il en de même pour le reste du travail formel. Visuellement bluffant, notamment dans son utilisation des couleurs, traduisant les rapports de force, c'est avant tout la mise en scène de Demy qui donne corps à cette comédie musicale. Cherchant perpétuellement le mouvement, elle se met au service des rapprochements sentimentaux des différents protagonistes, mais aussi de leur perte de repère.

    Il en est de même pour le chant, dont la constance déstabilise durant les premières minutes, avant de se révéler être, encore une fois, un détail capital. En effet, les dialogues ne riment qu'à de rare occasions, mais cette radicalité permet de renforcer encore davantage les moments importants, les seuls faisant preuve d'harmonie musicale.

    Ainsi, Demy crée son univers tel une vision fantasmée de l'amour, où chaque décor, chaque dialogue, chaque personnage, est d'une beauté stupéfiante. Si on peut craindre de voir le récit se complaire dans cette perfection, il n'en est rien. Demy problématise rapidement cette bluette - refus de la mère, départ en Algérie de Guy etc - tout en conservant cet axe fort.

    La douleur de cette relation se voit donc devenir sous-jacente, et la perfection apparente devient alors le théâtre des drames du quotidien. C'est ce choix de mise en scène, celui de toujours cacher le drame pour mieux en montrer les conséquences, qui fait surgir l'émotion, à l'image du retour de Guy, dont la tragédie c'est déroulée hors-champs, à l'impact émotionnelle tétanisant. Le personnage est changé, profondément détruit (physiquement et psychologiquement) et témoigne d'un réel propos sur la guerre d'Algérie.

    "Les Parapluies de Cherbourg" se construit avec autant de simplicité que de puissance. Tout, ou presque, relève du détail, du non-dit ou, dans le cas de Demy, du hors-champs. Difficile alors d'être exhaustif, chaque scène contenant toute la beauté de l'œuvre. Mais le long-métrage se ressent, et s'impose avec évidence, comme un instant de cinéma rare.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    Un chef d’œuvre incontournable du cinéma français avec une histoire remarquable, des musiques splendides, une mise en scène originale et audacieuse, des décors magnifiques, des couleurs d'une beauté sans égale et des acteurs excellents.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 août 2017
    C’est un chef d’œuvre incontournable du cinéma français avec une histoire remarquable, des musiques splendides, une mise en scène originale et audacieuse, des décors magnifiques, des couleurs d'une beauté sans égale et des acteurs excellents.
    Eselce
    Eselce

    1 390 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mars 2017
    Chanté tout du long avec une petite musique d'ambiance, de la déco et des tenues colorées, le tout se déroulant dans les années 60 et révélant la belle Catherine Deneuve. Aujourd'hui, 50 ans ont passé et il est difficile de tenir tout le film à écouter les acteurs chanter pendant 1h20 sans que la musique ne se coupe. Loin d'être kitch, l'histoire reste simple et poétique, adéquat aux années 60 et bien réalisé. A replacer dans son époque, autrement, il vieillit mal et demande de gros efforts pour aller au bout (Chanter non stop, c'est dur !)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 février 2017
    Quand le chant fait le contexte, chaque rime devient ainsi une effusion amoureuse. Un film en "chanté". Excellent!
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 janvier 2017
    Les Parapluies de Cherbourg est un film absolument insupportable.
    J'admets très aisément l'originalité de la mise en scène. Les films complètement chantés, c'est un style spécial, auquel je dois être particulièrement allergique.
    Je trouve que ce genre hybride entre le film à dialogues et la comédie musicale ne rend pas du tout. D'une part, parce qu'en voulant mettre en musique tous les dialogues, ça rend assez moche, car ce ne sont pas vraiment des chansons mais plutôt des acteurs « chantonnant » des propos assez banals. Ensuite, parce qu'en conséquence, les acteurs ne jouent pas vraiment très bien puisqu'ils sont tellement focalisés à essayer de chantonner leurs lignes de dialogue sur un fond musical. Et enfin, parce qu'en choisissant ce registre, il n'y a pas vraiment de chansons, mais plutôt un fond musical peu convaincant (genre musique d'ascenseur) qui dure 1h30.
    J'en pouvais déjà plus au bout de cinq minutes. Autant vous dire qu'à partir d'une demi-heure, je commençais à être victime de pulsions meurtrières. Ce film rend complètement neurasthénique.
    Pour combler le tout, l'histoire est (sans surprise) mièvre au possible.
    Les acteurs font du mieux qu'ils peuvent, mais c'est vrai que la tâche est difficile pour eux.
    Je ne met pas 0,5 étoile parce que c'est plus une affaire de goût que de qualité du film, mais ce film fut une vraie torture pour moi.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    J'ai regardé ça en pensant vraiment détester, parce que bon à part Lola je n'aime pas Demy, ça m'ennuie tellement... D'ailleurs je ne me souviens pas vraiment de Lola, ça remonte à pas mal d'années maintenant mais on retrouve un personne, alors je suis content ! Je trouve ça vraiment chouette de raconter la suite de l'histoire d'un personnage dans un autre film sans forcément qu'il soit au centre, d'avoir des personnages qui traversent l’œuvre d'un réalisateur.

    Et donc je me disais que si je n'aime pas celui-ci je ne verrai plus aucun Demy et j'allais sans doute me focaliser sur des réalisateurs que j'aime, tant qu'à faire... Et là c'est la claque absolue, sans doute parce que je pensais détester, que j'avais oublié que c'était l'un des films entièrement chanté de Demy, mais j'ai été bouleversé comme je n'ai pas été bouleversé depuis une éternité.

    Je reprochais aux Demoiselles de Rochefort de ne pas être assez tragique, d'être une sorte de truc où l'on voit le destin partout qui fait tout pour que tout soit harmonieux au possible et ça s’insupportait... mais ici, c'est pratiquement l'inverse, ça a beau être chanté tout le temps, il n'y a pas de réelle harmonie, pas de chorégraphies bien symétriques qui me rebutent plus qu'autre chose... juste le tragique des relations humaines et du temps qui passe... D'ailleurs j'ai l'impression que les seuls moments où les paroles riment (à vérifier) et créent ce sentiment de complétude, de perfection et d'harmonie c'est lorsque les personnages sont dans une certaine harmonie, qu'ils sont ensemble, qu'ils pensent à la même chose, qu'ils sont dans le même état d'esprit...

    Quelque part le film m'a rappelé Splendor in the Grass mais en bien, c'est un schéma que j'adore également dans Au Hasard Balthazar, un couple qui semble parfait, qui s'aime fort, avec des scènes de toute beauté, la tête de Deneuve lorsqu'elle voit, lorsqu'elle parle de son amant c'est juste sublime... il n'y a pas de tricherie, c'est d'une pureté... puis ce couple est séparé et il se retrouve, mais le temps a passé... C'est simple comme tout, mais c'est tellement beau et vrai, ça nous arrive à tous... être heureux avec une personne, se séparer pour une raison ou une autre et se rendre compte que nos vies ont pris des chemins différents et que finalement l'amour vécu ne reste plus qu'un souvenir et un souvenir qu'on n'aime peut-être pas se remémorer parce qu'on est passé à autre chose...

    Je trouve le film tellement juste dans tout ce qu'il raconte, Deneuve qui voit petit à petit le souvenir de son amant s'effacer au profit d'une photo qu'elle a de lui, tout ce dont elle se souvient de lui c'est cette photo prise bien après leur séparation... Mais aussi Guy retrouvant sa tante Élise qui peut à présent mourir... comme tous les petits vieux qui tentent de s'accrocher jusqu'à que le fils prodigue soit de retour pour leur dire au revoir... Ou encore le retour de Deneuve à Cherbourg où elle dit qu'elle n'est pas venue ici depuis son mariage... Je trouve ça terrible de quitter un lieu sans retour de la sorte...

    J'adore la mise en scène du film, très vive, quasiment toujours en mouvement tout en réussissant à capter des moments incroyablement vrais comme la tête de Madeleine lors du retour de l'homme qu'elle aime, mais finalement ce qui m'a le plus marqué se sont les quelques plans fixes sur le visage de Deneuve, notamment un absolument terrifiant où ils tirent les rois et elle dit à l'homme qu'elle n'aime pas "vous êtes mon roi" avec un air totalement froid et désabusé...

    Et si au début de la dernière scène je pensais que c'était trop, que cette rencontre n'était pas nécessaire le déroulement de la scène, son amertume ont fait que j'ai adoré et que je me suis retrouvé avec un trou à la place du cœur.

    De manière globale d'ailleurs c'est un film qui vise tellement juste dans tout ce qu'il dit, dans tout ce qu'il montre qu'il m'a fait profondément du mal qu'il a creusé une sorte de gouffre en moi qui m'a dévasté. Le film m'a retourné, ému aux larmes à plusieurs reprises, parce que si la structure est connue, l'exécution est réellement parfaite parce qu'il y a une alchimie totale dans ce couple durant le tout début du film que ça ne rend la chute que plus belle et plus tragique tout en gagnant en puissance. Surtout que Demy n'en fait jamais trop, notamment sur le final qui est vraiment sobre... L'une des plus belle preuve de cet amour au début c'est Deneuve qui aime l'odeur de l'essence sur l'homme quel aime... c'est tellement simple, mais ça veut tout dire...

    Bref, c'est un film absolument sublime et le pire dans tout ça, c'est que je n'aime même pas les chansons...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Quelle merveille! Je viens de revoir ce film pour la seconde fois, et je suis toujours aussi ému. Les couleurs sont magnifiques, les acteurs merveilleux. Il faut se laisser porter par l'histoire, et l'on oublie que le film est chanté. Ne reste qu'à profiter de ce merveilleux moment de cinéma. Sans doute un des films qui me fait le plus pleurer, par identification: quiconque a vécu un amour contrarié comprendra la profondeur des sentiments qu'il inspire.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 397 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    Les Parapluies de Cherbourg est un des classiques de Jacques Demy. Un film frais et coloré bien dans l’esprit du réalisateur, qui ravira les amateurs, mais qui n’a pas la perfection formelle de Peau d’âne par exemple.
    En fait, le souci c’est le choix de livrer un film entièrement chanté. Pourquoi pas, mais dans ce cas-là, le mieux est aussi de vraiment offrir un film chanté, pas simplement un métrage où chacun dit ses répliques sur un air musical. Par exemple l’absence de rimes, au moins de temps à autre, le vers libre, et le côté très prosaïque des phrases dites fait qu’il n’y a jamais, comme dans une vraie comédie musicale digne de ce nom, des chansons marquantes, des passages qui restent ancrés dans l’esprit à l’instar de certaines chansons de Peau d’âne. Finalement, par le tout musical, Les Parapluies de Cherbourg, et en dépit d’une bande son soignée s’affaiblit ne mettant jamais en valeur de passages chantés.
    L’histoire de son côté est assez basique, un quatuor d’amoureux, mais Demy parvient à transcender son sujet par son rythme, son allégresse, et son partie pris qui n’est pas celui d’une comédie romantique totalement happy. Il y a des sentiments contrastés, et la joie le dispute parfois à une certaine mélancolie, notamment dans le final, lorsque l’on sait le cheminement des personnages. Bref, ça reste léger et drôle, mais ce n’est pas foncièrement naïf, comme l’esthétique du film pourrait le laisser supposer.
    Le casting est plaisant. Catherine Deneuve est charmante, et elle fait face à un Nino Castelnuovo dont on peut s’étonner que la carrière n’ait pas été plus fournie. Marc Michel et Ellen Farner achève le quatuor des héros, Michel s’avérant lui aussi très convaincant, Farner restant un peu plus en retrait, mais à la hauteur malgré tout. De bons interprètes investis dans leurs rôles, collant bien à l’ambiance du film, et épaulés par de bons seconds rôles, même si ceux-ci ne sont pas forcément très connus aujourd’hui : Anne Vernon, Mireille Perrey, et même un très discret Jean-Pierre Dorat.
    Esthétiquement les amateurs de Demy seront ravis, et je dois dire qu’à son époque, en France, c’était un des rares réalisateurs à chercher à cultiver une vraie recherche onirique et fantaisiste, « enchanté », pour reprendre l’analyse qui est souvent faite de son œuvre. Sans effet visuel dément, il nous plonge dans un Cherbourg de fantaisie très agréable, avec une photographie superbe, des couleurs magnifiques, des décors enchanteurs avec peu (les scènes sous la neige sont très belles), et une mise en scène inventive, légère et dynamique à la fois. Un peu comme pour l’idée de faire un film entièrement chanté, mon petit reproche c’est de ne pas avoir intégré, ne serait-ce que dans le corps narratif, quelques vraies chorégraphies.
    Enfin, Les Parapluies de Cherbourg reste un film très frais, qui reflète bien l’intelligence visuelle de Demy, tout du moins sa quête d’originalité indéniable, et sa capacité à offrir des films plus subtils que ce que l’on pourrait penser de prime abord. Un beau moment de cinéma, qui aurait toutefois pu atteindre la perfection en prenant le parti d’offrir de vraies chansons mémorables, et éventuellement quelques vraies chorégraphies dansées. 4
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2016
    Comme souvent chez Demy, les couleurs qui habillent le film jouent un rôle primordial. Jamais dues au hasard, elles emplissent l’œil, découpent les décors, reflètent les états d’âme. Demy en maîtrise les nuances, il les manie avec un doigté de peintre. La scène du départ de Guy, à la gare, composée de trois plans d’une redoutable efficacité dont un travelling arrière des plus magistraux, est d’une force incroyable. Ornée de la musique, expressive et poignante de Legrand, elle marque le climax de l’histoire. Et ce sont toutes ces qualités techniques, visuelles et musicales qui font oublier les quelques rides des Parapluies et lui conserve son titre d’œuvre majeure du cinéma français. >>
    Yetcha
    Yetcha

    877 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2016
    De superbes couleurs, une histoire d'amour envoûtante, des musiques inoubliables, il n'y a que cette écriture pauvre des chansons qui me chagrine tout de même, mais ce film reste un must see, sans hésitation.
    Cécile HARISTOY
    Cécile HARISTOY

    21 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2021
    Tout de suite, la première impression en entendant ces dialogues entièrement chantés, c'est l'exaspération. Et de me dire que je ne vais jamais pouvoir tenir l'heure et demie que dure le film. Pourtant... Très vite, la magie opère. On se laisse télé-transporter dans un ravissant Cherbourg de carte postale rétro, tout en couleurs bonbons. Des bleus, des roses, des jaunes pimpants, saturés, vêtements et intérieurs délicieusement désuets. Ce choix esthétique de décors façon maison de poupée explique en grande partie l'ambiance si particulière, charmante, dans laquelle baigne le film jusqu'à la dernière image. Prix Louis-Delluc, Palme d'Or à Cannes en 1964, "Les Parapluies de Cherbourg" ont pourtant bien failli ne jamais voir le jour tant le réalisateur a bataillé pour trouver des producteurs prêts à financer son projet atypique. Finalement, Geneviève et Guy pourront s'aimer et leur histoire d'amour prendre vie devant la caméra de Jacques Demy, dont c'était le 3e long-métrage après "Lola" et "La baie des Anges". Le film s'ouvre garage du Port-Aubin, où Guy est mécanicien. Il aime Geneviève, qui tient avec sa mère une boutique de parapluies, et Geneviève l'aime. Nous sommes en novembre 1957. L'histoire, articulée en 3 parties (le départ, l'absence, le retour), s'achèvera 6 ans plus tard, en décembre1963... Y prendront part les personnages de Roland Cassard et Madeleine. Il y aura aussi Françoise et François... Catherine Deneuve décrochait là son premier grand rôle au cinéma. Toute jeune, toute fraîche, très juste, elle est parfaite ! Nino Castelnuovo lui donne la réplique, un cran en-dessous question interprétation. spoiler: Bridés par les conventions sociales, nos 2 amoureux, dont la relation est mal vue par Madame Émery (Anne Vernon), la maman de Geneviève, se voient en cachette. Mais la vie sépare ceux qui s'aiment...
    sur une inoubliable musique de Michel Legrand.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 janvier 2016
    quel film monumental!! bouleversant, émouvant, avec des acteurs grandioses et une musique simplement sublime! je le recommande a tous!
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