Mon compte
    Les Parapluies de Cherbourg
    Note moyenne
    3,5
    5721 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Parapluies de Cherbourg ?

    158 critiques spectateurs

    5
    48 critiques
    4
    38 critiques
    3
    28 critiques
    2
    21 critiques
    1
    15 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 janvier 2019
    Excellent film d'epoque, mais ces dialogues tous chantés sont fatiguant et inutiles. Quelques chansons de temps à autre auraient largement été suffisants pour une comédie musicale de la sorte.
    Alain D.
    Alain D.

    508 abonnés 3 213 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2019
    Un Film culte Oscarisé en 1965 et remis à l'honneur sur ARTE en hommage à Michel Legrand, disparu en ce triste Samedi 26 janvier 2019.
    Ce mélodrame, écrit et réalisé par Jacques Demy, délivre beaucoup d'émotions. Sur des décors magnifiquement colorés, il effectue une mise en scène avant-gardiste et fantastique. Ayant pris le parti audacieux d'être entièrement musical, les dialogues chantés et la musique captivante de Michel Legrand, servent de tempo à l'histoire. Avec la belle présence d'Anne Vernon (à la comédie comme au chant) et une Catherine Deneuve magnifique en Geneviève, jeune ingénue de 20 ans.
    Patjob
    Patjob

    22 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2019
    Sur un argument très simple, pour ne pas dire simpliste, Jacques Demy nous livre un film magnifique.
    Les dialogues, le jeu des comédiens ne sonnent pas « vrai », bien sûr, du fait du choix formel opéré par le cinéaste. Et quel choix, original, ambitieux et risqué !
    Choix visuel, fait de mouvements de caméra élaborés, de reflets de miroirs, de traversées de vitres, et surtout d’étonnantes et inédites à ma connaissance, correspondances de couleurs.
    Choix sonore, puisque tous les dialogues sont, intégralement, chantés.
    Et la magie du cinéma (n’est ce pas la créativité des images et du son ?) opère.
    Il s’agit là d’un merveilleux conte pour adultes, dans lequel l’émotion naît de ce qui se passe (sans méandres psychologiques ajoutés) et de la manière dont cela est raconté.
    Je me souviendrai longtemps (et je ne serai pas le seul) de ce dernier plan, où, après le pudique et intelligent traitement d’une scène de retrouvailles dont la seule perspective était déjà déchirante, l’auteur nous dit que le bonheur peut -aussi- se construire.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    272 abonnés 2 818 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2023
    Demy-Deneuve-Legrand, un trio audacieux du début des années 60 en proposant un film uniquement chanté! une mise en scène colorée, baignée de nostalgie, d'une naïveté d'époque et une romance impossible. un classique tendre et émouvant qui demeure un modèle dans le genre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2019
    Le premier véritable rôle de Catherine Deneuve qui fait d'elle une star . Jacques Demy signe son chef d'oeuvre absolu récompensé par la palme d'or à Cannes en 1964 . 5/5
    Perrine
    Perrine

    4 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2019
    Alors...
    Le film le plus populaire de Demy.

    Une comédie musicale française belle et dramatique qui, contrairement au Demoiselles de Rochefort, possède un vrai scénario solide qui est le plan de ce film.

    Comme pour tout les autres films de Demy, l’esthétique est folle, le casting aussi, les chansons sont merveilleuses...
    Tout est beau.

    Si il est un peu moins bien noté que Les Demoiselles de Rochefort, c’est que tout comme Peau d’Ane, il m’a moins frappé, moins émerveillé lorsque j’étais enfant je pense !

    Malgré tout je le conseille surtout pour mettre des étoiles dans les yeux des enfants !

    4/5
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 décembre 2018
    Aaah, les parapluies de Cherbourg !
    Dans un Cherbourg de carte postale : une histoire d'amour des plus simples, avec des situations tout à fait ordinaires, des conversations ordinaires mais chantées...
    Ce film est un bijoux qui m'a ému au plus haut point. Je n'aime pas les personnages fleurs bleu tout bonnement parce qu'ils sont mal fichus, trop lisses. et pourtant ! Ici le couple de jeunes premiers à su me conquérir, comment ? Par une magie de petits détails montrés à l'écran, par le jeu des acteurs extrêmement juste...
    Le film en sous texte parle des conventions social, de manipulation, spoiler: de fille mère
    , de guerre, de vétérans incompris... Il brasse large et ne tombe pas dans l'écueil du film qui prétend vous montrer la plus grande histoire d'amour de tous les temps et qui s'enferme dans ce concept anxiogène.
    spoiler: Et cette fin... ou nos deux héros se revoient par hasard et sont presque devenu deux inconnus l'un pour l'autre, (Guy peut-être mieux loti que Geneviève car il à choisi sa vie selon ses propres critères : un métier qu'il aime et un mariage d'amour). On voit notre couple, autrefois lié par un amour sincère, partir chacun de leur coté le plus naturellement du monde. Le musique de Michel Legrand retentit, déchirante et tout en sonnant le glas d'une histoire elle conclut : le contexte est plus fort que l'amour.


    Bref, même si vous risquez d'avoir du mal avec le parti pris_toujours aussi audacieux_ du film de faire chanter tous les dialogues, essayez, vous y gagnerez un instant de "magie".
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2022
    Après les succès de « Lola » et « La Baie des Anges », Jacques Demy se lance dans la comédie musicale, riche en palette graphique et sonore. Pour le second point, c’est à Michel Legrand que l’on devra cette escapade entièrement chantée. Un subtil mélange de jazz et de classique nous envoûte dans ce parti-pris original. Aucune interruption entre dialogues et chants, cette œuvre de Demy restera hautement expérimentale aussi bien sur le plan esthétique que sur une mise en scène, digne de la Nouvelle Vague.

    Nous convoitons une bien belle histoire d’amour lorsqu’il est question d’un thème musical aussi imposant. Pourtant, tout n’est pas joyeux dans les thèmes abordés, notamment lorsqu’on insiste sur les décisions irréversibles des personnages, façonnés et influencés par leur environnement. Issue d’un milieu plutôt modeste, Geneviève Emery (Catherine Deneuve) vit seule avec sa mère endettée et qui pousse la pousse à un mode vie qui les libérerait de ces contraintes financières, touchant un bon nombre de marginaux de l’époque. Cependant, elle porte dans son cœur autre chose qu’un riche bijoutier, elle porte en elle le souvenir d’un garagiste dont elle est éperdument amoureuse. Guy (Nino Castelnuovo) reste toujours à ses côtés lors de l’ouverture et on comprend qu’il possède également ses « démons ». Sa mère, souffrante, montre qu’il est le dernier rempart pour soutenir la famille. Cette absence de père connote en grande partie ce qui suivra dans les années à venir. Quelque part, ce manque indique une perte de repère, à défaut de personnalités, qui se dessine progressivement, au rythme imposé par la vie.

    Mais pour revenir au couple qui nous intéresse, Guy et Geneviève vont devoir traverser des phases intimes, puis des phases difficiles, dont le chant hurlera ensuite de douleur. Le jugement audacieux des couleurs de Cherbourg, aussi bien sur les décors intérieurs qu’extérieurs, vivifie cette ville et tous les parapluies qui ornent la boutique des Emery. Tout est si fluide à l’écoute et à la vue d’un tel ballet. Au niveau du cadrage, on ne perd pas non plus son temps et chaque séquence aura le mérite de jongler avec les paroles de Legrand. Le réalisateur s’amuse à installer une poésie et joue avec les nuances que peuvent apporter la technique face à l’émotion et l’énergie qu’elle dégage. Ce sera au moment des ellipses et la patience pour le retour de Guy de la Guerre d’Algérie que l’on commencera à piétiner un terrain scénaristiquement provocateur. On y questionne la fidélité, dans le cœur et dans les actes. Si chacun semble se séparer de plus en plus à cause des contraintes qu’on leur impose, il ne tient qu’à eux de préserver cette flamme qui les a réunis.

    Le temps est également mis au premier plan et est « filmé » dans quelques scènes, dont celles du dénouement entre ces deux amoureux. Le deuil et la séparation sont deux concepts qui prédominent l’intrigue. Demy exploite la distance, telle la profondeur de champ qui illumine les scènes d’extérieur, embellies de couleurs et de sentiments. « Les Parapluies de Cherbourg » embrasse un romanesque moderne, où la réalité rattrape l’utopie. Et ce qui est magique dans ce récit, c’est qu’il n’est pas impossible de rêver pour autant. Il faut juste apprendre à se souvenir et à se protéger des intempéries de la vie, à l’aide du bon parapluie et de la bonne ambition.
    Januzaz
    Januzaz

    2 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2018
    Olympe dans la carrière de Jacques Demy, ce film est une merveille du cinéma du genre.
    Entièrement chanté, il n’échappe malheureusement pas à quelques dialogues ridicules qui s’accordent mal avec le chant.
    La direction artistique est très belle, dans un Cherbourg aux allures de mélancolie et de poésie. Les couleurs sont vives, la vie frétille. Et malgré la tragédie de l’histoire, tout semble si poétique.
    Catherine Deneuve semble pur et naïve derrière sa beauté étincelante, et Nino Castelnuovo nous charme avec sa douceur communicative.
    C’est ca la magie de Jacques Demy, magie qui servira d’inspiration pour un certain Damian Chazelle sur La La Land …
    Dominique D.
    Dominique D.

    3 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2018
    Une délicieuse plongée dans un temps révolu avec une conclusion réaliste : le devoir bien assumé guérit les chagrins d'amour les plus forts. Une toute petite réserve : la même mélodie qui revient sans cesse, à peine retouchée.
    Romaric44
    Romaric44

    15 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2018
    Un film unique entièrement chanté et une musique de Michel Legrand magnifique! Catherine Deneuve se révèle grâce à Jacques Demy!
    Bien sûr au premier abord on pense à une comédie romantique un peu désuète mais au final si on enlève la musique l'histoire le scénario révèle une comédie dramatique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Un chef d’œuvre marquant et incontournable du cinéma français avec une histoire remarquable, des musiques splendides, une mise en scène originale et audacieuse, des décors magnifiques, des couleurs d'une beauté sans égale et des acteurs excellents.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 027 abonnés 4 096 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2017
    "En-chanté". Telle fut la grande trouvaille de Jacques Demy et Michel Legrand pour ce premier film musical qui fit l'effet d'une bombe à sa sortie en 1964, récoltant après le prix Louis-Delluc, la Palme d'or à Cannes. Très influencé par la comédie américaine hollywoodienne de Vincente Minnelli et Stanley Donen (allusion directe à "Un jour à New York" de Stanley Donen dans "Lola"), le jeune réalisateur qui a du patienter pour mener à bien son projet jugé trop coûteux au vu du peu de succès des comédies musicales en France, décide de proposer au public français une autre approche. La comédie musicale américaine du second âge d'or (1943-1964) repose essentiellement sur des ballets effectués par des duos de danseurs virtuoses, le tout reposant sur des intrigues légères servant surtout de prétexte à introduire les numéros de danse. Ces intermèdes parfois un peu longs et sans grand intérêt expliquent sans doute le peu d'entrain des spectateurs français à se déplacer en salle. Sans doute conscient de cet écueil, Demy prend le parti extrême de faire chanter tous les dialogues en doublant les acteurs. S'inspirant davantage de l'opéra, il construit son intrigue en trois actes (Le départ - L'absence - Le retour). Si la comédie musicale mise sur la virtuosité de ses danseurs (Fred Astaire, Gene Kelly, Ginger Rogers, Rita Hayworth, Cyd Charisse) et l'opéra la puissance des voix d'or pour compenser la platitude récurrente des intrigues, Jacques Demy s'en remet à la plastique visuelle pour accompagner les sentiments qui animent une intrigue des plus convenues. Les décors et les costumes sont travaillés avec un soin extrême pour mettre le spectateur en symbiose avec les états d'âme des personnages. De ce point de vue le pari est sans aucun doute réussi mais le procède fait long feu et surtout ne parvient pas à combler l'agacement qui peut monter à force de voir les pauvres acteurs s'époumoner à déclamer en playback les plus grandes banalités. Les admirateurs du film peut-être conscients du manque de consistance du procédé ont tenté d'affubler le film d'un sous-texte politique, lui décernant la palme du premier film à dénoncer la Guerre d'Algérie. Tout d'un coup voilà Jacques Demy désigné comme le courageux précurseur des René Vautier ("Avoir vingt ans dans les Aurès", 1972) et Yves Boisset ("R.A.S" en 1973). Pas sûr que Demy lui-même approuverait cette comparaison audacieuse tellement il est visible que l'allusion au conflit ne lui a servi que de prétexte à la justification du deuxième acte de son film (l'Absence). Si "Les parapluies de Cherbourg" peut-être apprécié c'est dans sa démarche esthétique radicale qu'il faut en chercher les causes. C'est à chacun d'apprécier selon sa sensibilité et sa définition de l'art cinématographique. Quand la forme l'emporte à ce point sur la forme, les avis sont forcément tranchés et sans aucun doute Demy en avait accepté l'augure.
    Matis H.
    Matis H.

    12 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2017
    "Les Parapluies de Cherbourg" est une œuvre dont toute la puissance est contenue de la forme. Jacques Demy réalise un un long-métrage de mise en scène pure, une vision de cinéma bouleversante. Ce miracle s'opère de deux façons : par la création d'une bulle dramatique, mais aussi par le choix d'une musicalité totale et radicale.

    Car si la partie esthétique est, à juste titre au vue de sa magnificence picturale, le point que les spectateurs retiennent majoritairement, il en de même pour le reste du travail formel. Visuellement bluffant, notamment dans son utilisation des couleurs, traduisant les rapports de force, c'est avant tout la mise en scène de Demy qui donne corps à cette comédie musicale. Cherchant perpétuellement le mouvement, elle se met au service des rapprochements sentimentaux des différents protagonistes, mais aussi de leur perte de repère.

    Il en est de même pour le chant, dont la constance déstabilise durant les premières minutes, avant de se révéler être, encore une fois, un détail capital. En effet, les dialogues ne riment qu'à de rare occasions, mais cette radicalité permet de renforcer encore davantage les moments importants, les seuls faisant preuve d'harmonie musicale.

    Ainsi, Demy crée son univers tel une vision fantasmée de l'amour, où chaque décor, chaque dialogue, chaque personnage, est d'une beauté stupéfiante. Si on peut craindre de voir le récit se complaire dans cette perfection, il n'en est rien. Demy problématise rapidement cette bluette - refus de la mère, départ en Algérie de Guy etc - tout en conservant cet axe fort.

    La douleur de cette relation se voit donc devenir sous-jacente, et la perfection apparente devient alors le théâtre des drames du quotidien. C'est ce choix de mise en scène, celui de toujours cacher le drame pour mieux en montrer les conséquences, qui fait surgir l'émotion, à l'image du retour de Guy, dont la tragédie c'est déroulée hors-champs, à l'impact émotionnelle tétanisant. Le personnage est changé, profondément détruit (physiquement et psychologiquement) et témoigne d'un réel propos sur la guerre d'Algérie.

    "Les Parapluies de Cherbourg" se construit avec autant de simplicité que de puissance. Tout, ou presque, relève du détail, du non-dit ou, dans le cas de Demy, du hors-champs. Difficile alors d'être exhaustif, chaque scène contenant toute la beauté de l'œuvre. Mais le long-métrage se ressent, et s'impose avec évidence, comme un instant de cinéma rare.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    Un chef d’œuvre incontournable du cinéma français avec une histoire remarquable, des musiques splendides, une mise en scène originale et audacieuse, des décors magnifiques, des couleurs d'une beauté sans égale et des acteurs excellents.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top