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Hotinhere
548 abonnés
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3,5
Publiée le 30 avril 2023
Récompensé par six Oscars, un mélodrame social aux accents tragiques, doté d’une sublime photographie en N&B et porté par le couple mythique Monty Clift/Liz Taylor.
Un récit absolument tragique - au sens plein et littéraire du terme - à travers les rêves d'ascension sociale et d'amour d'un jeune homme entravé par ses fantasmes et ses tourments intérieurs. Malgré quelques scènes théâtrales soit par certains dialogues au romantisme exacerbé soit par diverses interprétations ampoulées, la mise en scène joue de l'implicite dans une simplicité bienvenue qui épouse la trame du triangle amoureux auxquels les protagonistes confèrent une sourde intensité, notamment la lumineuse Elizabeth Taylor, poignante. Très efficace dans son implacable déroulement des événements, le film ne se départ ni d'une réaliste satire ni d'une exploration psychique enrichissantes. Une belle réalisation dramaturgique.
Le couple de légende Montgomery Clift - Elizabeth Taylor rayonne dans ce beau classique américain en noir et blanc. La belle Elizabeth Taylor, alors âgée d'à peine 19 ans, révèle son incroyable talent aux côtés du très regretté Montgomery Clift, touchant et plein de charme. Belle complicité entre ces deux acteurs à l'écran comme dans la vie.
Comme ce film peut être triste !! l'ascension d'un jeune homme brillant, appliqué et attiré par les néons de la bourgeoisie et l'éclat des 20 ans d'Elisabeth Taylor. "Le mieux est l'ennemi du bien" dans ce film. On est si réjoui de la rencontre entre Montgomery Cliff et Shelley Winters (un air de petit canard boiteux irrésistible) que les voir s'éloigner fend le cœur. Et si les destin s'en mêle...Montgomery Cliff et son air tourmenté font merveille dans ce film inoubliable qui montre la difficulté et l'ambiguité des choix de vie.
Un film magistral à la puissance dramatique folle. George Stevens sublime encore ses acteurs et délivre un film fin, délicat, acide et lumineux. La photo est une vraie splendeur et surtout les acteurs sont filmés avec un œil si fort, plein de tendresse mais aussi sans concession. Ce qui frappe donc surtout est la complexité des personnages, très loin de la comédie hollywoodienne de l'époque. On est pris au tripe, on hait puis on aime les personnages, on déteste ce héros qui finira par nous toucher si profondément. Et puis ces seconds rôles si détaillés, si finement ciselés (dédicace à Marlowe...). La musique exceptionnelle finit de donner une dimension tragique et lyrique à ce film superbe. C'est magnifique. A voir absolument !!
« Une Place au Soleil » est un drame couronné par 6 Oscars qui montre le côté sombre de ce qu’évoque en général le rêve américain. Cette fidèle adaptation du roman de Theodore Dreiser, dont le titre («une tragédie américaine») est par ailleurs bien plus explicite, est superbement mise en scène par George Stevens avec une mention spéciale pour sa photographie noir-Blanco et son habile utilisation des fondus. Bien que le film soit porté par un excellent Montgomery Cliff, on verra désormais une nouvelle étoile illuminer le ciel hollywoodien. Son nom : Elizabeth Taylor.
Un très beau film romantique avec en fond, un drame conjugal. On pourrait presque dire que Une Place au soleil est l'ancêtre de Match Point tant les deux scénarios se ressemblent. L'interprétation est quasi sans faille (même si ce n'est pas le meilleur rôle de Liz Taylor) et une très bonne mise en scène accompagne ce film récompensé à l'époque par six oscars.
George Stevens est encensé, à voir les bonus du DVD de la Paramount, par les plus grands cinéastes américains (Mankiewicz, Capra…). «A place in the sun» (USA, 1951), un de ses films les plus connus, prouve que son auteur dispose incontestablement de talent mais n’assure pas son génie. Les nombreux fondus qui composent le montage mêlent les visages et entrecroisent les desseins afin de mieux dramatiser le nœud de l’intrigue. L’histoire du film raconte la venue du jeune neveu d’un grand patron, George, qui, au cours de son travail à la chaîne, tombe amoureux d’une ouvrière avant de se prendre de passion pour la riche Angela Vickers. Le film trace un double chemin, celui d’une montée en grade dans la réussite sociale (chemin fondateur du cinéma américain et de la société états-unienne) et d’un abandon total de la morale chrétienne. Ce schéma narratif, qui cultive deux contrepoints, n’est pas tant l’œuvre de Stevens que celle de Theodore Dreiser, auteur du roman que le film adapte et que Sternberg avait déjà transposé à l’écran en 1931 avec «An American Tragedy». Tirant profit de la double lecture de l’ouvrage littéraire et n’en étant que la seconde adaptation, dans quelle mesure la réalisation de Stevens peut-elle être d’une grande valeur ? C’est que, ainsi qu’il est dit plus avant, Stevens en appelle aux fondus et qu’il dirige les acteurs et leur déplacement de manière à ce qu’ils expriment le désarroi des conditions de leur personage. Le plan où George, voulant avouer son double amour à Vicky, est pris de force par une bande de jeunes qui l’amène faire un tour à bord d’une vedette, Stevens filme la scène à ras du ponton, suffisamment prêt d’une radio pour capter le tragique événement qu’elle relate et percevant en même temps le paradoxal amusement auquel se livre la bande de jeunes en fond. Ces récurrentes correspondances que dresse Stevens par le truchement du montage ou au cœur même du plan permettent de sourdre un sens propre à l’outil cinématographique.
On flirte avec le sublime, à défaut de flirter avec les acteurs et trices, magnifiques ! On se laisse emporter par le bien et le mal, l'amour des deux héros est rendu avec une pureté ni naïve ni simpliste. Magistral
Après toutes ces années, revoir ce film... D'abord pour Monty Clift bien sur pour la modernité incroyable de son jeu tout en vibration, en vulnérabilité, en intensité . Surement le meilleur fil de Stevens par ailleurs .
Un très beau mélo comme on osait en faire dans les années 50 ressort cette semaine sur les écrans parisiens. Si George Stevens n'est pas Douglas Sirk, il signe un film fort émouvant supporté par un scénario bien construit et surtout par 2 grands acteurs hollywoodiens Monty Clift et Liz Taylor, qui trouvaient ici 2 de leurs plus beaux rôles de leur jeunesse.
Alors là, ce film est vraiment inattendue, vu le titre et l'affiche, je m'attendais à un film romantique fleur bleue et ennuyeux. Alors qu'en réalité on s'aperçoit que "Une place au soleil" c'est bien plus que ça. C'est ce que j'appelle une réalisation romantique torturée, douloureuse et triste. cette oeuvre me fait penser à "Match point" de Woody Allen où un homme veut aussi éliminer son amante pour vivre avec l'autre. Ce film est une tragédie noire d'une tristesse intense qui est remplie de bon sens. La fin m'a même enseigné quelque chose. Et pourtant l'oeuvre est assez vieille (1951). Cette histoire de double vie et de manipulation tout le long est tout simplement fascinante. Le message final est très pertinent. Sans oublier que Montgomery Clift et Elizabeth Taylor forment à eux deux un couple mythique. "Une place au soleil est et restera un pur chef d'oeuvre du septième art. A voir d'urgence.
Je ne m'attendais pas à un film comme cela! Les deux interprètes Montgomery Clift & Elizabeth Taylor sont splendides dans leurs rôles, & campent des personnages très touchants & vivants! Une véritable histoire d'amour! La tournure que prend les événements est inattendu, & la fin est bien évidemment émouvante!