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Flōrens PAB
83 abonnés
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3,5
Publiée le 25 octobre 2020
Pour sa dernière mission dans le costume de l'agent 007, Timothy Dalton joue la carte de la vengeance dans un scénario qui voit James Bond ayant perdu son célèbre permis de tuer. La violence monte d'un cran et John Glen n'hésite pas a faire de gros plan sur les mutilations de certains personnages. L'univers de l'espion anglais n'a jamais paru aussi crédible.
PERMIS DE TUER (1989): L'amitié, une valeur qu'il ne faudra surtout pas toucher. Malheureusement, le baron de la drogue Franz Sanchez n'hésitera pas à s'en prendre au couple Leiter, amis proches de James. L'âme meurtrie, la colère effacera tout humour et fera place à une cruelle vengeance. L'acteur Robert David, un très bon choix pour ce patibulaire de Sanchez, un tueur sans scrupule pour le bain de sang qu'il occasionnera autour de lui. Il sera le maillon fort de cette histoire, et dans mon classement fera parti des méchants les plus convaincants de la saga. Parmi les hommes de main de ce tueur sanguinaire, le sinistre Dario représenté par l'excellent Benicio del Toro, un jeune chacal prêt à tout pour satisfaire son maitre. Un Timothy Dalton sans retenu pour une remarquable interprétation d'un James Bond violent, haineux, destructeur, bien meilleur que dans "Tuer n'est pas jouer". Le son d'une guitare apportera une ambiance mexicaine tout en accueillant deux ravissantes James Bond Girls. Comment ne pas craquer devant la charmante Pam Bouvier (Carey Lowell)? Agent de la CIA, un corps de rêve, le visage ébloui par de magnifiques yeux bleus. Sa rivale, Lupe Lamora (le mannequin Talisa Soto), la petite amie de Sanchez, une séniorita d'une grande beauté afin d'humaniser un 007 devenu une vraie machine à tuer. Du suspense, des paysages exotiques, des acteurs charismatiques, des cascades impressionnantes. "Permis de tuer" un James Bond déchainé et carrément explosif.
Le plus gros échec commercial de la franchise mais ô combien injustifié. Dire que c'est à cause du scénario, trop original, n'est qu'a moitié vrai. Certes, le vendetta d'un 007 solitaire pour venger son ami Leiter a pu en dérouter pas mal ( je reste tout de même persuadé que Fleming lui même n'aurai pas renié le script)mais c'est oublier à quel point le film a été mal vendu à l'international, sa date de sortie mal choisie ( peu avant la chute du Mur de Berlin), les controverses sur l'orthographe originale du titre et les débuts d'une bataille juridique autour des droits de la franchise qui la plongera dans un hiatus de 6 ans. Mais cela mis à part, le film est absolument grisant: Tim Dalton fait merveille dans le rôle, bien entouré par des Bond girls splendides, tout sauf potiches (Talisa Soto, débordant de sex appeal et Carey Lowell, alter ego efficace de Bond). Le méchant Sanchez fit couler beaucoup d'encre, baron de la drogue avec lequel Bond n'aurait rien à faire. C'est passer sous silence et le talent de Robert Davi qui en fit un ennemi des plus cruels et imprévisibles et le coté mégalomane du personnage qui rêve d'étendre son empire criminel. L'action n'est pas en reste, ne serait ce qu'avec l'époustouflante poursuite en camions citernes de la fin. Le film vaut également pour les débuts d'un jeune premier prometteur: Benicio Del Toro et le role très developpé de Q. Bref, un thriller nerveux, réaliste et l'un des plus violents de la saga...un de mes préférés sans nul doute. Enfin, c'est juste mon avis !
Un James Bond assez particulier, moins gadgetisé et avec un méchant moins mégalo qu'à l'accoutumée (mais un poil plus cruel). Bond va venger son ami F. Leiter et sa femme en s'attaquant à un trafiquant de drogue très puissant, contre l'avis de ses supérieurs (mais avec l'aide de Q et d'une informatrice de Félix). Le scénario est intéressant, creusant le personnage de Bond plus vers la noirceur, aveuglé par sa vengeance. Moins d'humour, plus de violence mais aussi des séquences spectaculaires (qui ont pour certaines un peu vieillies) comme le final dans l'usine de Sanchez ou la poursuite en camions. J. Glen trousse un épisode mouvementé, plus spectaculaire qu'à l'accoutumée et porté par un T. Dalton fadasse, peu séduisant et à la musculature ridicule. Ça reste tout de même un de mes épisodes préférés, moins grandiloquent que ceux avec R. Moore (et beaucoup plus rythmé aussi). D'autres critiques sur
Second Timothy Dalton, seixième James Bond, cinquième et dernière réalisation de John Glen. Basé pour une fois sur une vendetta personnelle (Felix Leiter et sa femme sont tués par un baron de la drogue), James Bond (Dalton) a changé de "Tuer n'est pas jouer" et impressionne plus qu'il ne crève l'écran. La James Bond girl Carey Lowell se fait remarquer mais ne s'impose pas plus que ça. Pour une fois, Q (Desmond Llewelyn) est assez intéressant en sortant de son laboratoire. En méchant, Robert Davi (déjà vu dans "Le contrat" avec Schwarzy et "Piège de cristal") est plus retors que jamais. Noter aussi la performance exceptionnelle de Benicio Del Toro (vu par la suite dans "Traffic" et le "Che" du même Soderbergh), comme second méchant, dans l'un de ses premiers rôles au cinéma. Aventures, explosions, fusillades, bagarres et courses-poursuites (entre camions !!) (merci Rémy !) sont de mises pour un final aussi tonitruant que jamais. La composition de Michael Kamen (après se deux premiers "Arme fatale" notamment) est inspirée, suggérée et convenant parfaitement à Timothy Dalton. "Licence to kill" est un James Bond en bonne et dûe forme, avec un Dalton encore effacé, mais dopé à l'adrénaline pure. Spectateurs, dopez vous !!
Un des Bond que je préfère. Plein de rebondissements et tout le reste, mérite amplement sa place dans la plus grande saga d'espionnage de tout les temps -derrière Austin Powers ^^-.
Franchement ? Je crois que je détiens là mon James Bond préféré. Ce film aurait pu durer 6h que j'aurais été toujours à fond dans l'intrigue et le récit tellement bien écrit et mis en scène. Pas une seule seconde ou le film n'est pas intéressant, voir ce James Bond dans une vendetta sans nom et de voir un Bond plus dans l'émotion, le ressenti était l'une des meilleures expériences possible. Bordel mais merci quoi! C'est littéralement tout ce que j'aime voir, c'était incroyable !
Pas facile de noter ce Bond objectivement tant c'est un opus différent des autres. Le film a de vraies qualités et de vrais défauts donc dur de trancher. Allez, on commence par les qualités. Déjà, si Dalton reste un des plus mauvais interprètes de James Bond car n'ayant pas la carrure pour le rôle, il faut avouer que le scénario du film va parfaitement avec son interprétation froide du personnage et qu'un Roger Moore bien plus drôle aurait certainement eu du mal à interpréter cette histoire de vengeance relativement dure et triste. Un bon point pour Timothy Dalton qui se rattrape du volet précédent et livre une interprétation pour le moins convaincante. L'intérêt de ce Bond provient de cette idée originale d'en faire un simple film de vengeance, cela nous révèle des facettes que l'on avait pas vu jusque-là chez le personnage et c'est intéressant de les découvrir. L'autre réussite du film, c'est le méchant. Même si il a un vieux nom caricatural (Sanchez, franchement il pouvait pas trouver mieux que ça), c'est un méchant particulièrement sadique et cruel qui offre un assez bon adversaire à Bond. De plus, le faciès de Robert Davi est impressionnant et parfait pour jouer ce méchant. Encore un autre bon point, les James Bond girls, qui sont ici au nombre de deux, figurent parmi les plus belles de la saga. Si Talisa Soto a un rôle assez limité et n'est finalement que belle, Carrey Lowell tire son épingle du jeu et se révèle une des James Bond girl les plus sympathiques de toute la série. Enfin, pour terminer avec les qualités, on citera la scène mythique des camions citernes toujours très impressionnante aujourd'hui et qui clôt le film à merveille. Pour ce qui est des défauts, on regrettera un certains manque d'action avant l'excellent final avec les camions et des longueurs qui font que l'on s'ennuie tout de même un petit peu vers le milieu du film. Un James Bond différent, c'est son principal intérêt et ce qui en fait un des épisodes phares de la saga. Moyen plus.
Un Bond noir et violent, déroutant du moins. Si la volonté de rivaliser sur son terrain avec les productions américaines du moment est défendable, on ne peut que regretter le vrai manque d'homogénéité du film. Si certaines scènes sont vraiment extraordinaires (toute la poursuite finale constitue un véritable moment d'anthologie), d'autres paraissent très impersonnelles pour la saga, certaines même bâclées. Un incontournable malgré tout.
Avec "Permis de Tuer", Bond amorce un virage qui sera malheureusement fatal à Timothy Dalton. L'acteur souhaitant mettre en avant les démons de l'espion britannique, Bond se montre plus brutal que jamais dans une histoire de vendetta qui n'est pas sans rappeler "Quantum of Solace".
Timothy Dalton semble bien plus à l'aise dans le rôle, il s'approprie définitivement le personnage et dépeint un portrait tantôt humain, tantôt bestial de 007...une vraie réussite.
Mais que serait Bond sans un parfait némésis ? Il a trouvé en Sanchez un méchant à sa hauteur, en quelque sorte son reflet. L'homme possédant la plus belle fille, "séduisant", cultivé, raffiné...Robert Davi est certainement l'un des meilleurs interprètes du panthéon des acteurs ayant campé le rôle du Bad Guy. On notera également la présence de Benicio Del Toro dans le rôle d'un très bon second couteau. C'est un plaisir de retrouver l'acteur ayant campé Félix Leiter dans "Vivre et laisser mourir" et de revoir Q sur le terrain aux côtés de Bond. Côté Girl on est confronté à des femmes aussi belles que fortes, n'hésitant pas à tenir tête à Bond et l'aider dans sa périlleuse entreprise. Changement de ton radical quand on voit que la Bond Girl Pam Bouvier a carrément un plus gros calibre que Bond dans la scène du bar et est celle qui "sauve la peau de 007".
Le problème de "Permis de Tuer" c'est sans doute le côté américanisé de l'histoire et le fait que, à la manière de Quantum of Solace, le plan du méchant est complètement dévoré par la fureur de Bond. C'est assez déroutant de voir que le personnage assez soft, lisse qu'on a eu jusqu'à présent est aussi sombre, brutal dans ce film.
Le film ne déroge pas à la tradition et possède des cascades mémorables comme la scène où Bond fait du ski nautique tiré par un avion et bien sûr la séquence culte du camion évitant un tir de roquette.
Au final, la grosse déception vient de la musique, sans doute l'une des pires BO de la franchise.
Malheureusement pour "Permis de Tuer", le changement de nom, la promotion désastreuse, les énormes films sortant en même tant que lui et l'incroyable brutalité du film auront empêcher Bond de devenir moins tout public...puisqu'on reviendra à un ton plus "léger" dés le second Bond de Pierce Brosnan. (Goldeneye ayant toujours un arrière-goût de Dalton au niveau de l'écriture, le film ayant à l'origine été écrit pour lui)
Certainement le James Bond le plus original. Le scénario se différencie complètement des autres: une passionnante histoire de vengeance pour celui-là. 007 cherche en effet à venger la mutilation de son ami Felix Leither, et devra pour cela agir contre l'ordre et l'approbation de ses supérieurs. Pourtant, le film traine un peu en longueur, et le suspens n'est pas si intense que prévu. On assiste aussi à quelques scènes regrettables, et à des dialogues un peu vulgaires, qui gâchent le potentiel du film. L'ensemble reste prenant. Et, s'il y a moins d'humour, les scènes d'action rattrapent le film, notamment la scène finale, devenue culte. Les James Bond girls sont magnifiques, ntoamment Talisa Soto. Le méchant est cruel, plus sadique que d'habitude. Un James Bond plus noir, plus brutal que d'habitude.
James Bond est de retour, et il est pas content. Vengeance personnelle pour l'agent britannique, ce qui donne un coté bas-ass à 007. Deuxième et dernier film avec Timothy Dalton, il garde le même aspect que le premier, sérieux, sanglant et moins rigolard que ce que nous avait habitué les épisodes avec Roger Moore. Des deux avec Dalton, on retiendra plus celui-ci. Un film d'action bien musclé dans la verve des années 80.
Même si le film s'éloigne de l'univers de James Bond et reste assez violent. Le film reste super bon, Dalton reste bon dans son rôle et avec toujours de périlleuses cascades. Ce qui crée aussi une désorientation dans le film et la musique de Michael Kamen qui ne ressemble pas du tout à celle de John Barry. Et on a parfois l'impression de regarder un film comme l'Arme Fatale. Mais c'est pas pour me déplaire car j'adore la musique de Kamen. Bref dommage qu'il était sous-estimer et bouder car c'est sans doute le James Bond le plus original de la saga.
Ah la la tout comme le précédent James Bond avec Timothy Dalton je n’y arrive pas, le film est plus sombre et plus violent que d’habitude. Je me suis senti éloigné des enjeux, ici James est en dehors du MI6 et il réalise une vengeance qui ne m’a pas percuté. Je ne vous le conseille pas plus que ça