Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Moorhuhn
151 abonnés
579 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 14 octobre 2012
Film culte et emblématique de la filmographie de Marlon Brando, l'équipée sauvage connait une certaine notoriété. Pour ma part je n'ai pas été emballé plus que ça même si le film est de qualité. Il y a en fait un grand vent de liberté qui souffle sur ce film. Quelque part il reste assez représentatif des volontés et aspirations de la jeunesse des années 50, années qui sont connues comme étant celles où l'adolescence a vraiment pris la même dimension que l'on peut connaître aujourd'hui. Ici on sent l'engagement envers une libération de cette jeunesse dans une Amérique ultra puritaine.
Bon après cet aspect contestation reste très sage car le film l'est aussi. Peut-être qu'en 1953 ça a fait l'effet d'une bombe mais cet effet s'est un peu dissipé. On a cependant un résultat assez satisfaisant. La mise en scène est très fonctionnelle, très sobre mais bon ça reste propre hormis quelques passages qui ont pris un sévère coup de vieux. Le scénario se suit, c'est assez plaisant, l'histoire d'amour bien que classique reste efficace. Ce film manque peut-être d'enjeux, ou du moins n'approfondit pas assez son sujet. Marlon Brando dans l'un de ses premiers succès prouve déjà qu'il est un grand et le demeurera. Quel charisme! Son mythique personnage de Johnny est intéressant. Un jeune homme méprisant l'autorité et les préjugés de la société. L'absence de manichéisme de ce film fait plutôt plaisir. On note également la présence de Lee Marvin dans un rôle qui lui sied parfaitement. Dans son ensemble l'interprétation est solide. Comme je l'ai dit on regrettera un film un peu trop léger alors qu'il y avait sûrement pas mal de choses à dire mais vu la censure et le climat de paranoïa qui régnait à cette époque c'est déjà pas mal. Un film sympathique en somme mais pas vraiment marquant.
"L'Equipée sauvage" est un film qui m'a un peu déçu, malgré la prestation superbe de Marlon Brando, qui déballe ici tout son charisme. Le plus ennuyeux se révèle être cette histoire d'amour entre le rebelle et la fille gentille, dont les films des années 50 semblent ne jamais vouloir se détacher (cf "La Fureur de vivre"). La bande sauvage est de plus assez bruyante, cela afin mettre en avant l'effet de groupe. Cette anarchie dans les dialogues peut sembler lourde à la fin. Néanmoins, le fait d'avoir réalisé un film qui gêna la censure américaine mérite d'être salué, dans une Amérique des années 50 rétrograde et puritaine. Ce film brise les convenances, c'était nécessaire à l'époque.
Film mythique, l’Équipée Sauvage nous permet de voir Marlon Brando à ses débuts dans le rôle du chef d'une bande de loubards à motos qui sèment la terreur dans une petite ville de province. Sans être un chef-d’œuvre, ce film est rafraichissant.
Si ses performances dans Un tramway nommé Désir et Viva Zappata d’Elia Kazan ont imposé Marlon Brando, et avec lui les méthodes de jeu de l’Actor Studio, comme une valeur sûre du Hollywood d’après-guerre, c’est incontestablement son rôle de motard irrespectueux dans L’équipée sauvage qui fit de lui une figure de l’esprit de révolte de sa génération (un cliché qu’il partageait, à la même époque, avec James Dean) au point de faire de son look dans le film, composé d’un jeans et d’un blouson de cuir, un effet de mode, symbole de rébellion au sein de la culture rock. Et pourtant, hormis cette iconisation du personnage de Johnny Strabler, le film de Lazlo Benedek n’offre qu’un récit passionnel classique, celui de l’attirance d’un garçon qui, malgré son charisme magnétique, est froid et antipathique envers une fille qui, en tant qu’être candide élevée selon la philosophie communautariste de son village, représente son total opposé. Sur fond de rivalité brutale et mortelle entre les gangs menés par Brando et Lee Marin, cette bluette va leur permettre, à lui de s’humaniser (spoiler: en finissant par lui faire décocher, dans la scène de clôture, un petit sourire ), et à elle de gouter aux joies de la liberté (spoiler: en particulier lors de leur escapade en moto ). Malgré cette trame romanesque d’une extrême naïveté, L’équipée sauvage reste une histoire dont la violence s’éloigne de la candeur d’une industrie hollywoodienne sclérosée par le code Hayes et qui a surtout eu le mérite d’avoir pleinement participé au mythe de son acteur principal.
Un film mythique,par la présence animale de Marlon Brando et son look précurseur de motard au perfecto en cuir et au jean bleu.Tellement inspirant qu'il lança la mode du rock,d'un style de vie rebelle et anarchiste,et d'icônes telles que James Dean."L'Equipée Sauvage"(1953)est donc resté célèbre pour tout cela,et moins pour ses qualités intrinsèques.Finalement,la mise en scène est quelconque,les scènes redondantes de motos fumantes s'empilent,et la toute dernière partie s'offre une maladresse démonstration de tolérance.On lui préfèrera la partie initiale,où ces blousons noirs sèment la zizanie dans un petit village paisible,le shérif local étant incapable de les maîtriser.Marlon impose son magnétisme et son jeu hiératique,éclairé à la fin d'un unique sourire bouleversant.Son amourette avec une serveuse candide sonne feu,mais pas son désir de liberté éperdue.La rébellion se présentait comme un art de vivre,toute comme la vie communautaire et l'appartenance à un groupe.Il y avait aussi cette volonté de se sentir vivant,sans dépendre de quiconque.Dommage donc que le script soit si réduit,car pour la dimension mythologique,c'était parfait.
Un Marlon Brando impressionnant dans un rôle de bad boy qui lui sied à merveille. L'Equipée sauvage, en plus de seconds rôles efficaces et d'une ambiance réaliste, s'offre le luxe de livrer une analyse pessimiste de la société américaine qui semble entièrement réunie dans le film. A voir !
On sent dès le départ qu'on va arriver à un drame. Le climax est plein de tension, à peine relevé par des moments plus légers. Chaque sourire est immédiatement suivi d'un dialogue tendu ou d'une situation explosive. La prestation animale de Brando est pour beaucoup dans ce western motorisé, contrebalancé par la jovialité "virile" de Lee Marvin. Le film est court et prenant. A avoir vu assurément.
"The Wild One" a beaucoup choqué à sa sortie, s'inspirant d'un fait divers où des bikers ont mis à sac une petite bourgade. Avec l’œil d'aujourd'hui, le film apparait en avance sur son temps, annonçant déjà le côté rebelle de la fin des 60's. En conséquence, il a vieilli au niveau du fond, le comportement des voyous n'ayant rien d'inédit. Pourtant, la mise en scène assez inspirée n'a pris que peu de ride. Si le scénario est limité, c'est surtout à un jeune Marlon Brando que l'on doit le succès du film, électrique et charismatique dans le rôle d'un chef de gang complètement paumé.
Brando... Quel talent et quel magnétisme... Il est la principale raison de revoir se film autrefois en avance sur son temps mais qui semble aujourd'hui particulièrement bancal. Si "L'équipée sauvage" se conclu malheureusement sur une fin trop pleine de bons sentiments et peu convaincante dans son plaidoyer pour la tolérance, le début avec ses bikers mettant la pagaille dans une petite ville tranquille est assez réussi. L'opposition entre la jeunesse rebelle et la communauté d'adultes conservateurs est intéressante et bien menée. Mais comme je l'ai dit, la principale qualité du film reste Marlon Brando, viril, charismatique et magnétique comme pas deux. Si la réalisation est purement fonctionnelle et le scénario banal," L'équipée sauvage" n'en dégage pas moins un charme certain.
"La fureur de vivre" avec James Dean savait nous faire interesser aux personnages et à leurs problèmes mais alors l'équipée sauvage pas du tout. Tu retires Marlon Brando et il n'y a plus rien, absolument TOUT le film repose sur lui. On assiste penant 1h20 à une bande de jeunes motards rebelles s'amusant à foutre le bordel dans le trou du cul de l'amérique parce qu'ils sont en mal de vivre, en quête de liberté. J'ai de serieux problème à comprendre. Scandale à sa sortie ou la censure a coupé 20 minutes, cela n'empêcha pas le film de devenir le porte parole d'une génération post seconde guerre mondiale, qui souhaitait changer le monde.
Quelques temps avant la célèbre "Fureur de vivre" de Nicholas Ray, un autre film a mis en scène un "rebel without a cause", personnifié par Marlon Brando. Là où le film de Ray tend à devenir niais et explicatif, celui de Benedek (réalisateur lambda) ne dit rien du passé du personnage de Johnny, et le spectateur continuera d'ignorer ses motivations : Johnny représente alors un mythe contemporain, le blouson noir, et il n'y a aucunement besoin d'expliquer quoi que ce soit. Là où le film est malin, c'est dans son aspect de western : un nouveau mythe américain dans un décor anachronique mais tout aussi mythologique. "L'Equipée sauvage" est un film marquant à défaut d'être parfait, et bénéficie de l'interprétation sans faille de ses comédiens, Brando en tête, et avec l'apparition assez jouissive de Lee Marvin à la tête d'un autre gang de bikers.
Quand vous parlez de Marlon Brando aux gens, 3 films : L'équipée sauvage, Le Parrain - 1ère partie e t Apocalypse Now.. Pour ces 2 derniers c'est justifés mais pour le 1er cela ne peut être le cas. Certes, il révèla Brando mais pourquoi ? Pendant 1 h 30, il ne passe rien dans un bled pourri comme il y en a tant aux States. Les bikers de Brando se content de boire et de foutre le bordel. Ce dernier au coeur d'une histoire d'amour bidon. Bref, même son procès, il sort de prison et puis s'en va ! Quelle légende volée !!
Alors je me suis toujours dit que ce film serait intéressant à voir parce que j'en ai toujours entendu parler, surtout pour Marlon Brando.
Et finalement ca se regarde, mais sans plus, il y a une bande de motard qui débarque dans un patelin forcement il y a le héros Marlond Brando et une fille dont il va tomber amoureux ajouter à cela un petit drame et le tout est servie.
Un scénario faible, un film regardable, mais sans Brando je ne suis pas sûr qu'on en parlerai encore aujourd'hui.
Dans ce film, Marlon Brando exprime toute la révolte d'une génération en devenant Johnny, un motard rebelle sur sa propre moto Triumph Thunderbird 6T qui prend d'assaut une petite ville avec sa bande de jeunes bruyants. Encore une fois, son interprétation va avoir un grand retentissement pour la génération future et même pour le rock. Ce n'est pas le meilleur mais a voir pour son interpretation