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Achilleas44
3 abonnés
8 critiques
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5,0
Publiée le 7 décembre 2015
Un film passionnant, sorte de western moderne et surtout très beau portrait d’une certaine jeunesse en mal de vivre, avide de liberté et qui trouve dans la provocation l’unique moyen de communiquer avec les adultes. Au final le film n’épargne personne…
Contrairement à James Dean dans la fureur de vivre le héros du film magnifiquement interprété par Marlon Brando, n’as pas cette aura de romantique tourmenté et épris de justice. Rebelle orgueilleux, il est prisonnier de cette image de dur qui fait de lui le chef de la bande, refusant tout compromis, notamment sentimental, perçu comme une grande faiblesse au risque de paraître immature. Sa souffrance très intériorisée n’en est que plus grande…
La scène finale est très belle et très émouvante qui voit le héros esquisser un sourire en guise d’un merci qu’il est incapable de dire…
Bravo aussi à la jeune actrice Mary Murphy, très belle et surtout impeccable dans le rôle de la serveuse, personnage plein de profondeur, bien plus sage et mature, mais en mal de vivre tout de même…
Un film qui n’as pas vieillit, a voir absolument et pas seulement pour les amateurs de motos !
J'ai eu du mal à écrire la critique car je ne savais même pas si j'avais aimé ou pas. Mais je crois avoir compris. Les scènes de groupe sont franchement assez mauvaises. Les acteurs secondaires sont laids, pas intéressants. Le rôle de Brando est au-dessus du lot. Il forme un film à lui tout seul. C'est pour ça que c'est dur de trancher: on regarde deux films. Quand il apparaît le film est sauvé, sinon, c'est assez mauvais, les dialogues, les images. Je suis donc assez partagé (c'est la troisième fois que j'écris.....)
Oeuvre d'une génération dont Marlon Brando fut un des modèles, "L'équipée Sauvage" doit beaucoup à son acteur principal. Pas que le reste soit mauvais mais le film se cantonne au convenu, avec un manque de prise de risque dans un scénario assez redondant. La censure étant passée par là, l'image de rebellion est bien trop sage et gentil mais évite le piège du manichéisme. Passable mais pas remarquable.
Un soit disant classique qui s'est avéré pour ma part fort ennuyeux et limite insupportable devant la prestation minimaliste d'un Brando en mode mineur et "RMiste" du jeux ! Grosse déception au vu de la notoriété du film !
Petit film sympathique, au thème assez universel (la bande de filous en "motobilettes" qui vient troubler la tranquilité de la petite ville d'honnêtes gens). Mais enfin avouons le tout de suite, le film vaut surtout pour la présence de sa tête d'affiche: j'ai nommé le grand Marlon Brando. Pas que ce soit foncièrement mauvais (d'où mes 2.5 étoiles), ça a juste énormément vieilli: peut être qu'en 1953 ça faisait l'effet d'un choc (et encore permettez moi d'en douter) mais aujourd'hui ça a l'air affreusement désuet. Le petit message d'avertissement au début fait même doucement sourire la spectatrice cynique et assoiffée de violence sanglante que je suis.
Dans les années 50 ,il y a eux de nombreux futurs stars qui deviendront des mythes,mais parmi elles ,deux sortiront du lot parmi la jeunesse rebelle,l'un sa carrière finit en 1955 dans un accident tragique de la route,James Dean,il avait 24 ans,quant à ,l'autre rebelle il va devenirs l'emblème du mâle virile grâce à ce film The Wild One,que l'ont peut traduire mot à mot en français:Le premier sauvage ou le premier rebelle,dont le titre français' L'Équipée sauvage est incorrect,car celui-ci ne parle pas d'une bande de motard,mais du chef de la film de rebelle est devenu célèbre en installant à tout jamais ,Brando dans la légende.
C'est un film qui avait plus à la jeunesse des années 50,car Brando représentait le rebelle au blouson de cuire noire,des santiags et d'une casquette qui inspira le groupe disco des années 80"Village People" et les boîtes à gays. La chanteuse punk des années 80 Jeanne Mas rendit hommage en Chantant ,,"Johnny,Johnny,surnom que Brando porta dans ce film (et non celui d'un certain chanteur français d'origine belge qui se fit connaitre aux débutx des sixteen) dont l'histoire racontât celle d'un un motard en blouson de cuire.
Si le film est devenu culte ce n'est pas à cause de la mise en scène qu'il n'était pas vraiment extraordinaire,pas plus un scénario bancal : un motard rebelle est accusé d'un meurtre commis par sa moto lords d'un rixe entre la jeunesse rebelle et une bande de villageois notables en costumes cravates.
Un drame beaucoup trop caricatural qui à le seul mérite de faire connaitre le mythe Brando.
S'ouvrant sur la voix de Marlon Brando qui nous annonce que ce qu'il va raconter est difficile à dire et presque horrible, qu'il regrette, puis, la caméra fixe au bord de la route on voit une bande de motard roulant à toute allure emmené par Johnny, qui sera la figure centrale du film incarnée par un Marlon Brando qui impose, dès ce début de film son charisme et magnétisme impressionnant. On verra ces "blousons noirs" qui vont peu à peu mettre à mal une petite ville paisible jusqu'à leurs arrivées. L'un des films les plus célèbre sur la délinquance juvénile Américaine des années 1950, et une nouvelle génération qui ne se comprend pas du tout avec l'ancienne, comme en témoigne plusieurs scènes entre les jeunes motards et cette population qui semble dépassé et propose comme réponse l’égoïsme et la haine face a cette fureur qu'il ne maitrise pas. Laszlo Benedek nous livre une vision négative et triste de cette société Américaine, n'acceptant pas la différence, incapable de trouver une solution face à cette jeunesse cherchant la liberté et proposant des réponses souvent néfaste face au problème. On voit même cette population qui en vient à violemment lyncher Brando ! La réalisation est assez simple mais réussi et très efficace, la photo en noir et blanc est aussi impeccable. Mais la principale force du film, c'est Marlon Brando, qui donne une vraie consistance à son personnage et qui se révèle fascinant, animal, blessé et captant l’attention. Son personnage restera dans les mémoires, entre son blouson noir et sa moto Triumph Thunderbird 6T, il participer à lancer la culture rock et après "Un Tramway nommé Désir" et "Sur les quais" il impose son charisme et magnétisme au monde cinématographique des années 1950. La belle Mary Murphy offre un peu d’humanité dans ce monde de brutes et se révèle touchante et impeccable. Si ce n'est pas un grand film, c'est un bon film, bien rythmé et surtout emmené par un très grand Marlon Brando qui porte le film sur ses épaules.
Un western des temps modernes, voilà à quoi ressemble L'Equipée sauvage dès les premiers plans. Le groupe mené par Marlon Brando rentre en ville comme rentrent les hors-la-loi dans de nombreux westerns. On a remplacé les chevaux par des motos mais l'essentiel est le même. Cette bande de voyous rappelle donc celles des westerns mais également celles sévissant de nos jours. On est donc face à un des premiers films évoquant la délinquance des jeunes et leur inadaptation à la société, tout cela de manière très réaliste. C'est donc un film qui reste 60ans, après sa réalisation, très moderne et parfaitement juste. En effet, il met dos à dos les délinquants et le bon peuple prêt à lyncher les personnes qui ne rentrent pas dans leur moule, tout cela sans adopter un point de vue moraliste. Le seul petit point faible pourrait être le personnage de Kathie qui ressemble un peu trop à la fille idéalisée par le cinéma américain des années 50 et dont la volonté de romance avec le personnage incarné par Brando, brillant comme à son habitude, est un peu caricatural. Mais ce détail est insignifiant par rapport à la justesse de traitement de son sujet principal. Un film court, rythmé et toujours d'actualité.
Bien sûr on a fait beaucoup plus violent depuis cette époque, mais le fond n'a rien perdu de sa force. Ce film n'a pas volé son statut de classique du cinéma... Quatre étoiles. Un seul bémol, comme beaucoup, malgré un beau noir&blanc, ce film n'a été tourné qu'en 1:37 et non en cinémascope...
...pas facile dans les années 50 d'aborder des thèmes comme la violence et l'amour, ou plutôt le sexe (le regard de Brando peut évoquer quelques pensées impures...) avec une censure omniprésente. Il en résulte un film assez plat, dans lequel les thèmes principaux sont en effet vidés de toute substance. Marlon Brando porte ce film sur ses épaules, qui ne serait certainement pas un "grand" classique sans sa présence.
Si l'on enlève l'atout majeur de Laszlo Benedek incarné par Marlon Brandon ( mythe cinématographique qu'il n'est plus besoin de présenter, de développer ni même de vanter au risque d'énoncer des banalités... ) The Wild One reste un petit film sympathique, sans plus : une intrigue simple et rythmée destinée à toucher la jeunesse contemporaine, modestement servie par une mise en scène classique et sans transcendance ; des personnages typés évoluant dans un cadre intergénérationnel ( les années 50 ne sont finalement pas tellement différentes de nos années présentes, la jeunesse se confrontant à la vieillesse comme par provocation obligée ) ; une bande-son correcte, inutilement accompagnée d'une musique platement illustrative ; quelques séquences intéressantes mais aussi beaucoup de passages tournant à vide... Marlon Brando porte donc en grande partie la réputation de ce culte cinématographique un brin surestimé, mais sa présence et sa cinégénie incomparable à toute autre rendent le visionnage de The Wild One indispensable pour tout cinéphile digne de ce nom.
Une fois de plus, le jeu de Marlon Brando est impeccable. Il est captivant, il est tellement charismatique qu'on ne voit que lui. L'équipée sauvage a des scènes cultes, et je pense que la série Sons of Anarchy doit beaucoup à ce film. Elle s'inspire librement de cette bande de motard semant la pagaille dans une petite ville, sans compter l'histoire d'amour qui s'ajoute à l'histoire (j'aurais souhaité qu'elle parte avec lui à la fin, mais non...). Il y a ce côté rebelle qui ressort du film, cette jeunesse qui veut profiter à fond de la vie au volant de leur moto. Que dire également de ce look célébré grâce au film et dont beaucoup copient depuis : le perfecto, le jean retroussé, les bottes. L'équipée sauvage, le film le plus rock'n'roll des années 50.
Si le film promet beaucoup au commencement avec un Marlon Brando charismatique le film se perd dans des longueurs, à cause, certainement, d'un scénario plus adapté à l'écriture qu'à la mise en scène cinématographique. En effet, l'image parle très vite et la vie des jeunes motards de ce film semble bien vide quand on a fait le tour de leurs biens matériels et de leurs expressions favorites. Les personnages se perdent dans des aller-retours sans but sans âme. Cela pourrait être une expression en soi de la vie, des choses, une philosophie comme j'ai pu le lire dans certaines critiques, cependant, le film durant, le message étant passé, les minutes deviennent longues. Le vacarme des motos est lassant. L'opposition entre la jeunesse et les notables de la ville est vue de manière trop simpliste: les personnages étant trop caricaturaux. La fin du film sent quelque peu le travail bâclé, on aurait aimé autre chose. Le noir et blanc permet quelques très beaux gros plans, notamment sur le visage de Marlon Brando mais les plans d'ensembles sont souvent plats et sans intérêt. Un film qu'on aurait aimé plus court, à voir pour l'atmosphère essentiellement. PS: spoiler: C'est un peu ridicule cette histoire de statue non?
Un film de motards qui déclencha la mode du blouson en cuir, casquette et déguaine de rebelles chez les jeunes Américains dans les années 50 et la suite !! Ce long métrage de Laszlo Benedek est tiré de faits réels dans un patelin des Etats-Unis entre la confrontation des gangs à moto et les riverains. Le chef du clans tombe sous le charme d'une serveuse dont le père est policier, ce que le jeune homme hait plus que tout, et va l'assagir la défendant dans les dérives de toutes sortes à raison ou à tort. Sans ètre un chef d'oeuvre, "L'équipée sauvage" reste un film passionnant à regarder. Une réalisation qui vieillit plutot bien avec le temps avec les nombreuses chevauchées à motos. Marlon Brando, dans ses débuts prometteurs, livre une grande performance aux cotés d'excellents seconds roles dont Lee Marvin et mention aussi pour l'actrice qui joue la serveuse qui est jolie et talentueuse. Pas mal.