La Piscine
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214 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 16 juin 2016
Au delà de la petite histoire derrière le film, il y a celle à l’intérieur. Au bord de la piscine d’une villa isolée, deux amoureux passionnés (Romy Schneider et Alain Delon) sont rejoints par un vieil ami (Maurice Ronet) accompagné de sa séduisante fille (Jane Birkin, dans son premier film français !). Durant ces vacances ensoleillées, se mêlent chaleur, complicité, érotisme, amour puis, peu à peu, ennui, tensions, jalousies, et amertumes. Le tout, dans une atmosphère d’abord tranquille voire légère, mais rapidement pesante puis glauque. En contemplant les corps et les décors, Jacques Deray signe donc là un huit-clos psychologique sur les relations entre des personnages tourmentés par les sentiments, par la séduction, et surtout, par une passion dangereuse.
Au milieu de tous ces non-dits, les sous-entendus et les mensonges, le récit démontre surtout avec une certaine froideur, et de façon inattendue, jusqu’où peut aller l’amour. Malgré tout, l’oeuvre souffre de quelques longueurs dues à un scénario un peu léger qui, près de cinquante ans après sa sortie, dénotent avec la grande postérité qu’elle a acquise. Porté par des acteurs de légende dont le charisme ne peut nous laisser insensibles, La Piscine reste cependant un film brillant parce qu’il mêle la tension à l’érotisme.
lilybelle91
lilybelle91

71 abonnés 914 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 13 juin 2013
Un film mythique ? Une piscine, des baigneurs, le soleil, un meurtre, une enquête à la Derrick...l'ennuie quoi ! Une immense désillusion...
annatar003
annatar003

66 abonnés 852 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 10 juin 2013
Classique au nom devenu légendaire, "La Piscine" de Jacques Deray nous dépose sur les hauteurs de St-Tropez, dans une villa où le cœur et les sentiments ne cessent de combattre la raison.
Se prenant le temps de démarrer, ce drame policier s'offre le luxe d'une sobriété peu commune mais également peu marquante. On se retrouve donc face à des situations souvent banales aux dialogues familiers qui ne forceront pas les portes de l'académie française.
Pour l'interprétation de ce groupe aux intentions énigmatiques, Deray choisit un couple formé d'Alain Delon et de Romy Schneider. Jouant une fois encore la carte du mauvais garçon aimant, Delon ne casse pas trois pattes à un canard et sa compagne non plus. Bien que donnant naissance à un couple crédible, le deux tourtereaux ne nous emballent pas dans leurs galipettes et nous poussent même régulièrement à nous tourner vers les personnages plus sages et commodes de Harry et Pénélope.
En quelques mots, oui "La Piscine" nous offre certainement l'un des couples les plus glamour du cinéma français mais à part ça il est bien difficile d'en tirer quelque chose de pertinent. La mise en scène n'a rien d'épatant tout comme le scénario d'ailleurs qui ne dépasse pas le statut d'une enquête de Louis De Funès.
Sebi Spilbeurg
Sebi Spilbeurg

84 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 juin 2013
Film culte de 1969 mettant en scène l’un des couples mythiques du cinéma français : Alain Delon / Romy Schneider. Culte au point que La Piscine aura prochainement droit à un remake (oui, il n’y a pas que les Américains qui ne savent plus quoi faire !), bien que le projet ne se concrétise pas plus depuis quelques années (et quelque part, c’est tant mieux !). Culte jusqu’à devenir le film de toute une génération, le jugeant comme incontournable si l’on s’intéresse à notre cinéma national. Qu’à donc La Piscine pour posséder un tel titre ? C’est ce que nous allons voir !

Car, en regardant sur le papier, La Piscine n’a rien d’un film exceptionnel. Bon d’accord, nous avons le couple Delon / Schneider (qui devait attirer les foules à l’époque). Mais si l’on regarde le synopsis de plus près, on peut commencer à se demander quel est l’intérêt du film. Soit un couple libre en vacances dans une villa de la Côte d’Azur qui voit sa tranquillité bouleverser par l’arrivée imprévue de l’ami (et peut-être ancien amant) de la femme, en compagnie de sa fille dont tout le monde ignorait l’existence jusqu’à ce moment-là. Ce qui aura comme conséquences crises de jalousie et rapprochement envers la fille de la part du personnage principal. Bref, raconter une histoire de doutes et vraisemblablement de tromperies pendant 2h, cela parait fort ennuyeux ! Mais il faut bien admettre que le scénario s’intéresse tout particulièrement au personnage d’Alain Delon. Le rendant glacial, antipathique, fort mystérieux et compliqué (pourquoi s’intéresse-t-il à une jeune comme Jane Birkin alors que ça compagne est Romy Schneider, très belle femme !), l’air brutal, prêt à exploser à tout moment. Une histoire qui trouve son ampleur dès la mythique scène de la piscine (on va éviter de spoiler pour ceux qui ne la connaitraient pas), le film valsant quelque peu dans le genre policier, où le personnage de Delon, toujours aussi glacial, se verra chambouler par le soutien de Schneider dont il commençait à ne plus vouloir. Montrant qu’avant tout, La Piscine est une histoire d’amour et d’amitié qui prend son ampleur dans la dernière partie du film. Pas original pour un sou mais beau à suivre.

Non, si La Piscine possède le statut de long-métrage culte, c’est pour son couple vedette (oui, je sais, je me répète) ! Un couple qui évite tout dialogue (il faut dire que le film ne se montre pas vraiment bavard) pour user plutôt du sex-appeal des deux acteurs pour créer une atmosphère des plus chaudes, des plus sensuelles. À l’époque, le cinéma (qu’il soit national ou international) n’était pas friand de scènes de sexe. Et quand on voit La Piscine, on se rend bien compte que c’est inutile de montrer de tels moments, tant les acteurs se prêtent au jeu : la plupart du temps en maillot de bain, corps humidifiés (par l’eau de la piscine et le climat de la Côté d’Azur), Schneider se mettant souvent à nu et prenant des poses sexy (le haut du 2 pièces retirés, allongée nue sur le lit…), des plans qui s’intéressent aux corps des acteurs, des scènes sensuelles explicites bien que ne dépassant jamais la limite pour devenir film classé X… Ajoutez à cela une interprétation digne de ce nom (de la part de Delon / Schneider mais également de Maurice Ronet et Jane Birkin) et vous obtenez des personnages attachants. Des acteurs qui arrivent sans aucun mal à mettre en valeur les relations et ambigüités qui les unis juste par leurs regards, faits et gestes.

Et n’oublions pas la mise en scène ! Si elle se montre banale (des acteurs filmés comme ça, sans imagination), elle arrive pourtant à nous emporter. Nous emporter là où Delon / Schneider sont : sous le soleil méditerranéen ! Pas de musique. Que le chant des cigales. D’éclaboussures provenant de la piscine. Le soleil qui tape fort sur le décor et la peau des personnages. Un film qui nous projette littéralement en vacances estivales, arriva nt à relaxer le plus stressé des spectateurs. Sans oublier le décor : une somptueuse villa, spacieuse et chaleureuse, qui donne franchement envie d’y séjourner ! Un cadre qui renforce la sensualité du couple et de l’histoire.

Film culte ? Et bien oui ! Quand le résultat se montre aussi sensuel que son couple vedette et que le long-métrage arrive à nous emporter et à nous compter une histoire finalement prenante en ne misant que sur cet atout, il y a de quoi mériter amplement ce titre ! Pas besoin d’être bavard, d’écrire tout un tas de dialogues qui, parfois, ne possèdent aucun sens. Ici, on joue avec le corps des acteurs, leurs regards, et c’est largement suffisant. Et du coup, il en devient difficile d’imaginer que Delon / Schneider seront remplacer par des acteurs récents, qui n’ont certainement le même charisme, la même prestance. La Piscine est sensuel comme il faut, n’entrant jamais dans le osé. Une chose que le remake ne respectera sûrement pas (il n’y a qu’à voir les premières images du remake d’Angélique, bien plus cul et dénudé que l’original).
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 31 mai 2013
Même si elle aura bientôt quarante-cinq ans d’âge, La Piscine n’a pas pris une ride. Bien qu’elle ait heurté en son temps les esprits pudibonds, elle reste indémodable, de par la vérité psychologique de ses portraits, le climat sensuel qui irrigue l’intrigue, et la tension tangible à chaque instant. Ce récit d’un chassé-croisé amoureux, entre luxe, calme et volupté, mérite d’être vu à bien des égards, ne serait-ce que pour s’extasier devant la cinégénie de ses acteurs principaux – en particulier Romy Schneider et sa plastique parfaite et pas refaite. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, voilà une bien belle occasion de vous rincer l’œil !
Hotinhere

613 abonnés 5 098 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 janvier 2021
Un drame fascinant sur la tentation et la jalousie, à l'atmosphère sensuellement oppressante, porté par le duo génial Romy/Delon. Culte !
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 9 octobre 2013
Ce n'est certes pas le meilleur film des années 70 mais ses acteurs cultes en ont fait un film culte. Ses acteurs justement, se sont eux qui portent le film et en font ce qu'il est. Malgré les longueurs et le scénario des plus banal, il est tellement agréable de retrouver Delon, Schneider, Birkin et Ronet jouer si juste et ensemble qu'on en oublie ses défauts. Le film accuse le poids des années mais il se laisse regarder, notamment pour l'atmosphère et l'ambiance qui s'en dégage. (Ceux qui n'aiment pas le genre ou qui ne supportent pas 5 min sans rebondissements ou action, passez votre chemin sans regrets)
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 22 mai 2013
"La Piscine" fait montre d'atouts indéniables. Un casting cinq étoiles réunissant Alain Delon -plus beau gosse que jamais-, Romy Schneider & Jane Birkin. Une mise à nu réussie des mécanismes du désir ébranlant des personnages qui se jalousent et se séduisent secrètement. Et une mise en scène qui, sans être virtuose, fait preuve d'ingéniosité notament lorsque Deray place sa caméra derrière un feuillage ou une fenêtre, tel un épieur voulant sonder les reins et les coeurs. Le silence est un acteur à part entière du film, se faisant pesant, envahissant ; ce sont les non-dits et le manque de communication qui rongeront la concorde entre les estivaliers jusqu'à l'issue tragique. Après les atouts, les défauts. Globalement, Deray échoue à créer une ambiance autour de son intrigue. Celle-ci, de facture très classique, se déroule lentement, trop longtemp...du coup, on s'ennuie quelque peu. D'autant plus que le film ne réussit à vrai dire jamais à s'imposer comme un thriller, même psychologique ; on évite de peu de sombrer dans une masturbation pseudo-métaphysique comme le cinéma français s'est si bien le faire. En bref, un bon film, mais pas un "classique".
bibialien
bibialien

42 abonnés 794 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 22 mai 2013
Ce film ne date pas d’hier et ça se voit. Le décor reste l’atout majeur de l’histoire
TiTi-02
TiTi-02

1 abonné 92 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 mai 2013
La passion amoureuse et ce jeu de la séduction interminable entre ces deux légendes du cinéma est illustré d'une façon remarquable et d'une extrême élégance. Juste une remarque, certaines scènes ont un peu longue et nous fait quelque peu décrocher
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 21 mai 2013
Un film mythique, grand classique du cinéma français. Les plans sont magnifiques avec une succession de longs plans lents mais très bien emmenés qui ne nous ennuient pas une seule seconde. Cette lenteur du début du film correspond d’ailleurs parfaitement avec l’action qui s’y déroule dans la première partie. Puis on part sur des plans plus rapides à partir du moment clé du film et là les plans sont évidemment plus courts et plus rapide. Peu de dialogues mais c’est bien suffisant, vu que la plupart des choses passent dans les regards et dans les gestes, dans les bruits de la nature… Enfin quel cadre nous donne là Jacques Deray avec cette piscine magnifique et cette maison entouré de pin et tout autre arbre qui rend le lieu paradisiaque.
Sur le jeu on n’a rien à dire quand en face il y a Romy Schneider, Alain Delon, Jane Birkin… de grands comédiens.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 20 mai 2013
Un bon film signé Jacques Deray en 1969 !
Un film remplis de scène d'érotisme et très reposant !
Mais au fur et a mesure on se rend vite compte que la tension monte..
ferdinand
ferdinand

14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 21 mai 2013
Ce film a une grande réputation. Quelle déception! Il donne une impression de cinéma vieillot, personnages artificiels, dialogues nuls, intérêt dramatique inexistant. Les acteurs ne sont pas à la noce...L'arrivée de Ronet et de sa fille Pénélope (!!) (Birkin) accentue l'impression de roman de gare de tout ça.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 20 mai 2013
Duray nous livre un film qui nous envoûte dès les premières minutes de film : lors de la scène mythique entre Delon et Romy à côté de la Piscine (Simple endroit de la maison qui devient le centre de l'intrigue). Il n'y pas vraiment de scénario, juste un couple qui se prélasse au soleil tout le jour. Cependant, une rencontre viendra perturber leur quiétude : un ami et sa fille de passage. Là, commence un film placé sous le signe de l'amour autour de la ravissante Romy Schneider. Quand on aborde le film, on a l'appréhension de passer un moment d'ennui mais ce n'est pas le cas. La différence des personnalités des personnages permet des situations cocasses et des dialogues savoureux. La fin est inattendue mais sympathique, elle prend forme sous forme d'enquête policière. Les décors sont très beaux, ceux des années 70's. Ainsi, un film très beau grâce à la performance d'acteurs au top de la beauté. A voir
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 20 mai 2013
Chef-d'oeuvre incontesté et incontestable du cinéma, "La piscine" est avant tout un film d'histoire entre deux acteurs de légende (Delon & Romy). Des retrouvailles timorées certes, mais la recomposition du duo le plus gracieux des années 60 et 70 avec une classe indéniable arrive au meilleur moment. Si l'on commence par Romy, qui a longtemps souffert de l'image poisseuse de "Sissi", on se rend compte à quel point cette femme a marqué de son empreinte le cinéma avec le réalisateur Luchino Visconti (ce dernier a pris Romy sous son aile) en 1961 au théâtre dans "Dommage qu'elle soit une putain". Evidemment, beaucoup de stress pour la jeune actrice mais elle voulait à tout prix faire du théâtre, c'était le moment opportun. Puis l'histoire avec Delon souffrait d'une dualité constante. Alain Delon, avec son charisme, avait entre les mains des rôles honorifiques. "Mélodie en sous-sol" ; "Le guépard" ; "Paris brûle-t-il ?". Dans un excès de confiance, il a délaissé subitement son amour, sa "Puppele". Incompréhension la plus totale. Le couple vole en éclats. Voyant Romy au plus mal, il décide lui même, quelques années plus tard, avec son autorité, de faire venir l'actrice à la carrière décousue, et de lui donner une chance unique, une sorte de "pardon". Symbole de l'histoire, le scénario est un peu à l'image du couple. La première scène envoie un esprit de liberté, sur une colline avec tout autour le silence. Delon allongé sur la piscine, décontracté. L'horizontalité du personnage avec le décor, l'horizon de la mer etc... tous ces éléments amènent une profonde sensation de bien-être. Le seul instant où les personnages seront ensemble, en toute intimité. La suite n'épouse que le huit-clos entre quatre individus, un duel moralement pervers et apathique rendu efficace grâce au lieu, coupé du monde. Des dialogues secs. Jacques Deray a fonctionné avec le minimaliste. Une réussite. A noter aussi le "jeu de regard", lors de la scène où tout le monde est réuni à table. un condensé de l'ambiance dans la villa. Ce film transpire le talent, l'histoire et l'audace. Faisons simple : Merci !
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