La Piscine
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214 critiques spectateurs

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Yaes
Yaes

5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 mai 2020
Le rythme languissant, pour ne pas dire lent, fait de ce film un œuvre particulière, qui peut paraître difficile d’accès. Tout, dans ce film, et dans la réalisation de Deray, est axé sur le jeu des acteurs et il faut le voir plusieurs fois pour s’en rendre compte et en saisir toutes les subtilités.
Chaque scène, même celle paraissant la plus insignifiante, apporte quelque chose à l’intrigue et aux rapports entre les personnages. Car nous ne sommes pas face à un polar ou un thriller au sens classique du terme. Nous visionnons plutôt un drame : ce sont les rapports humains qui sont décrits, et uniquement cela.
Le cadre est posé dès la première scène : un homme est au bord d’une piscine et une femme vient déranger sa langueur en sautant dans l’eau et le taquiner. Le soleil, la chaleur, le ciel profondément bleu et les personnages constituent le décor autour de la piscine du titre. Car tout tourne autour d’elle : les intrigues, les affrontements, les corps… Ces corps, justement, qui au début de l’histoire sont beaux et bronzés, écrasés de chaleur, et parfois nus pour devenir au fur et à mesure de la progression dramatique vêtus, frileux, trempés par l’eau chlorée de la nuit. La piscine dont la surface n’est troublée que par les personnages y nageant, sauf après le drame où, plus personne ne s’y baignant, elle ondule sous l’effet du vent et que Jean-Paul parle de faire vider.
Jean-Paul, joué par Alain DELON, est le personnage masculin principal. Il est jeune, beau, capricieux, exigeant, mais terriblement dépressif. Il vit avec Marianne (Romy SCHNEIDER), femme exquise et somptueuse, désirable en diable, d’une grande intelligence. Elle va même se révéler machiavélique à l’égard de son compagnon, pour attiser sa jalousie. Sentiment central à ce film, dont tous les personnages souffrent. Jean-Paul est jaloux d’Harry (Maurice RONET), ami qui débarque à l’improviste et ex-amant potentiel de la belle, car tout lui réussit (sa musique, sa voiture) et qu’il désire Marianne. Marianne est jalouse d’Harry, qui mène une vie de rêve, de Pénélope (Jane BIRKIN) car elle pense qu’elle est désirée par Jean-Paul. Pénélope est jalouse de son père, parce qu’il désire Marianne et ne lui accorde pas assez de temps, et de Marianne parce qu’elle est désirée par Jean-Paul, qui attire son attention. Harry est jaloux de Jean-Paul parce qu’il « possède » Marianne et qu’elle semble totalement acquise à sa cause. La jalousie est donc bien le sentiment qui prédomine dans cette histoire et en voulant jouer avec celle de son amant, Marianne sera à l’origine du drame.
Mais comment Jacques DERAY orchestre-t-il tout cela ? Par je leu de sa mise en scène centrée sur les personnages, une caméra assez mobile pour saisir les regards et le jeu des corps. Car ils se frôlent, s’étreignent et se télescopent, plus qu’ils ne se parlent. Le jeu des acteurs est d’ailleurs particulièrement subtil à cet égard. Les dialogues sont assez rares et les protagonistes n’expriment que très peu leurs sentiments réels. Tout est donc dit par les regards et le positionnement des corps. L’attitude de Jean-Paul, au début du film est caractéristique avant et après l’arrivée d’Harry et sa fille. La façon dont il se comporte vis-à-vis de Pénélope est aussi précieuse. Plus Marianne joue avec son ex-amant, plus Jean-Paul va se rapprocher de la jeune femme, qui l’intéresse assez peu en réalité, mais il cherche à se venger d’une attitude de plus en plus ambigüe de la part de Marianne.
Enfin, celui qui vient pondérer l’histoire est particulièrement important : l’inspecteur Lévêque sait très bien ce qui s’est passé, mais n’a pas de preuve. Il tente de pousser Marianne à témoigner pour boucler son enquête, en faisant appel à son intelligence. Il lui suggère des éléments illogiques et instille le doute dans son esprit. Celle-ci comprend immédiatement où il veut en venir et qu’il a raison. Alors, elle va chercher les preuves, les aveux et les obtenir. Mais elle restera loyale face à l’inspecteur et ne dénoncera personne.
La dernière séquence est révélatrice de l’intelligence d’écriture : la boucle est bouclée et une fois que tous les éléments rapportés ont quitté la maison, et les abords de la piscine, Jean-Paul et Marianne se retrouvent ensemble, alors qu’ils se sont quittés, dans la même attitude qu’au début du film, le soleil, la gaité et la légèreté en moins. Le drame qui s’est déroulé dans la piscine a modifié leur couple et leur vie, et ils restent ensemble dans la douleur et la gravité.
Shephard69

354 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 avril 2020
Film culte des années 60, un récit que j'avais d'abord découvert par la version de François Ozon avec Charlotte Rampling et Ludivine Sagnier et que j'ai tardé à regarder pour au final découvrir un long-métrage plutôt plaisant avec un casting impérial, extrêmement sensuel, presque érotique de ce qui était certainement les plus grands acteurs français de l'époque, les iconiques Alain Delon et Romy Schneider. Un huis-clos dramatique qui offre une variante sur le thème du triangle amoureux, ici quatuor, partagée entre l'oisiveté et les rapports de séduction des protagonistes. Une longue première partie d'exposition difficile d'accès et ennuyeuse qui bascule ensuite dans un second segment nettement plus intéressant et complexe qui prend la forme d'un thriller intimiste et psychologique. D'excellentes idées de mise en scène, une alchimie évidente entre les acteurs mais un ensemble qui a un peu vieilli. Une belle oeuvre.
Serpiko77
Serpiko77

64 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 mars 2020
Considéré par certains comme un véritable chef-d'oeuvre, ce huis-clos ressemble plus à une coquille vide. Le scénario est vraiment minimaliste et les longueurs sont légions. Le véritable atout est le jeu de Delon et de Romy Schneider, ces deux acteurs de génies parviennent quand même à nous sauver de l'ennuie.
perle de rosée
perle de rosée

77 abonnés 311 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 29 novembre 2020
Ce scénario n'est pas trop ma tasse de thé. A voir néanmoins pour l'étincelante Romy Schneider, dont la beauté est au dessus de toute comparaison.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 15 septembre 2019
D'abord pour estonius qui dit du mal de ce film ronnet dit a delon "change plutôt tes désirs ,que l'ordre du monde" sur ce j'aime beaucoup ce film et pour tout ceux qui le trouve trop lent ils n'on qua voire un film de guerre us , je ne sais que dire a tout ces gens qui font les mêmes commentaires ,les cinéphiles ,les experts de ???????????????????
Folky_5
Folky_5

5 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 août 2019
Je trouve certaines critiques sur ce film un peu (trop) faciles.
Alors oui, si vous aimez les films d'action, grands spectacle, passez votre chemin. Néanmoins, ce film ravira les amateurs des jeux de couple et de psychologie.
Car oui, c'est de cela qu'il s'agit. Le film démarre sur les chapeaux de roue, avec l'image du couple parfait Delon/Schneider dans le décor paradisiaque d'une villa près de Saint-Tropez. Derrière cette apparente simplicité du bonheur à deux, l'arrivée d'un ami du couple et de sa fille, Jane Birkin, vient semer la pagaille. Pendant 1h, nous assistons impuissants à la décrépitude de ce couple apparemment solide, miné par les égos de l'un et de l'autre. Romy se joue de la jalousie d'Alain, le provoque, jusqu'à le pousser dans les bras de la jeune et innocente vierge Jane Birkin.
Le film s'attache à montrer comment un couple apparemment heureux, peut facilement être miné par une succession de maladresses. Allant jusqu'au bout de l'intrigue la passion amoureuse bascule dans la folie, presque naturellement. spoiler: A tel point que comme Alain Delon, on ne se sent presque pas compte qu'il est en train de tuer à petit feu son ennemi en le noyant dans la piscine. On trouverai presque ça normal, et c'est là où le film devient excellent.
Le héros devient le méchant et la victime (Romy) n'en n'est pas vraiment une.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 1 août 2019
Le grand septième art du cinéma à apprendre à ces jeunes élèves bleus inexpérimentés. Les réalisateurs l'ont imités avec banalité, tel un plongeon chef-d'œuvre réalisé sous toutes ses formes par de belles séquences caméras prise de vue. Short, maillot de bain et tous en sueur, provoqué par l'ensoleillement de chaleur pour s'élancer dans cette eau artificielle, superflue de richesse. L'objectif attire notre regard sur ce ténébreux bel attribut d'acteur mûr au bord de la piscine, symbole luxueux villa pittoresque, on reste concentré sur cette mise en scène fascinante. Les explications sociales de ce couple de riche fiancé oisif ne sont pas anodines, le mythe glamour amoureux passionnel parsemé d'orage se retrouve dans cette semi-romance de fiction. L'ancien amant Harry rend visite à Marianne, rend jaloux l'impulsif impunité Jean-Paul perturbé dans son concubinage monotone, par l'arrivée de mademoiselle arrose l'incendie, la fille Pénélope joué par une petite jeune actrice anglaise. J'aime bien ce qu'ils bouffent ces bourgeois qui prennent soin d'eux, nous simples spectateurs impuissants face à face au scandale immoral, une enquête étouffée et dossier refermé de noyade entre-tué en accident.
Charlotte28
Charlotte28

141 abonnés 2 135 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 2 juin 2019
Une peinture davantage qu'un récit. A remettre dans le contexte d'une époque pour lui pardonner son artificialité: jeux de caméras et poses peu naturelles des acteurs manifestant une recherche esthétique qui paraît plus proche de la publicité pour parfum ou escapade bucolique que du drame sentimental ou du policier. L'invraisemblance elle n'est que peu excusable et rend le propos du film bien creux, d'autant que l'empathie avec les personnages semble inenvisageable; hormis Marianne qui possède une certaine complexité (superbe Romy Schneider), les deux hommes veulent être le mâle alpha tandis que la fausse ingénue Pénélope se révèle soporifique et irritante. Désuet.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 28 mai 2019
Malgré une mise en scène irréprochable et quelques plans audacieux très réussis , Jacques Deray signe un film ennuyeux desservi par un scénario plat. Le seul intérêt du film réside dans la composition du couple Delon, Romy Scheider dont le moindre geste, le moindre regard est magnifié par la caméra. Maurice Ronet est plutôt on dans son rôle , quant à Jane Berkin elle traverse le film comme une ombre.
Sonia K.
Sonia K.

19 abonnés 157 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 19 février 2019
Film nullissime qui repose sur les deux acteurs les plus attrayants du cinéma français de l' époque (pour ces dames) et une des plus belles:actrices R. Schneider (pour les hommes). Ajoutez J. Birkin pour ceux qui aiment les anorexiques. Un zeste de sexe: très mode après 1968! Un scénario inexistant; un Delon médiocre comme de bien entendu; une fin en queue de poisson: le flic connaît le coupable et le laisse filer !!!! Et hop, comme par enchantement (et surtout grâce au coup de main des copains critiques de cinéma), un chef d' oeuvre est né!!!! Mauvais film, pauvre, très médiocrement filmé, sans le moindre génie, sans aucun intérêt.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 24 septembre 2018
Un film sur des potes qui se retrouvent pour des vacances c'est, au choix, Delivrance ou Un moment d'égarement. Pour le coup c'est un mélange des deux. Un très bon mélange. Et puis la piscine est parfaite dans le rôle de la tueuse.
weihnachtsmann

1 273 abonnés 5 340 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 février 2018
Le réalisateur filme avec merveille l’esthétisme de la perversion. Tout n’est que tentation. Les regards sur les corps nus, la musique caressante et envoûtante telle « un dernier tango à Paris »
Et l’attente est encore plus insupportable lorsque la mort survient. Va-t-on continuer à aimer? Peut-on faire comme si cela nous arrangeait?
Un film presque contemplatif sur les blessures de l’amour.
tuco-ramirez
tuco-ramirez

141 abonnés 1 655 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 24 novembre 2017
Un film français marquant par sa sensualité… Loin de la Nouvelle Vague, parfois intello, les sens sont au cœur du film. Un film animal où le cérébral est laissé au placard mais qui ne prend pas le spectateur pour un idiot non plus, les personnages étant abordés dans leur complexité.
Sandra Mézière dans son blog « In the mood for cinéma » écrit ces mots sur le film : « Ce film date de 1968: c’est déjà tout un programme. Il réunit Maurice Ronet, Alain Delon, Romy Schneider, Jane Birkin dans un huis-clos sensuel et palpitant: ce quatuor est déjà une belle promesse.
Marianne (Romy Schneider) et Jean-Paul (Alain Delon) passent en effet des vacances en amoureux dans la magnifique villa qui leur a été prêtée sur les hauteurs de Saint-Tropez. L’harmonie est rompue lorsqu’arrive Harry (Maurice Ronet), ami de Jean-Paul et de Marianne chez lequel ils se sont d’ailleurs rencontrés, cette dernière entretenant le trouble sur la nature de ses relations passées avec Harry. Il arrive accompagné de sa fille de 18 ans, la gracile et nonchalante Pénélope (Jane Birkin).
« La piscine » fait partie de ces films que l’on peut revoir un nombre incalculable de fois (du moins que je peux revoir un nombre incalculable de fois) avec le même plaisir pour de nombreuses raisons mais surtout pour son caractère intelligemment elliptique et son exceptionnelle distribution et direction d’acteurs.
Dès les premières secondes, la sensualité trouble et la beauté magnétique qui émane du couple formé par Romy Schneider et Alain Delon, la langueur que chaque plan exhale plonge le spectateur dans une atmosphère particulière, captivante. La tension monte avec l’arrivée d’Harry et de sa fille, menaces insidieuses dans le ciel imperturbablement bleu de Saint-Tropez. Le malaise est palpable entre Jean-Paul et Harry qui rabaisse sans cesse le premier, par une parole cinglante ou un geste méprisant, s’impose comme si tout et tout le monde lui appartenait, comme si rien ni personne ne lui résistait.
Pour tromper le langoureux ennui de l’été, un jeu périlleusement jubilatoire de désirs et de jalousies va alors commencer, entretenu par chacun des personnages, au péril du fragile équilibre de cet été en apparence si parfait et de leur propre fragile équilibre, surtout celui de Jean-Paul, interprété par Alain Delon qui, comme rarement, incarne un personnage vulnérable à la sensualité non moins troublante. L’ambiguïté est distillée par touches subtiles : un regard fuyant ou trop insistant, une posture enjôleuse, une main effleurée, une allusion assassine. Tout semble pouvoir basculer dans le drame d’un instant à l’autre. La menace plane. L’atmosphère devient de plus en plus suffocante.
Dès le début tout tourne autour de la piscine : cette eau bleutée trompeusement limpide et cristalline autour de laquelle ils s’effleurent, se défient, s’ignorent, s’esquivent, se séduisent autour de laquelle la caméra virevolte, enserre, comme une menace constante, inéluctable, attirante et périlleuse comme les relations qui unissent ces 4 personnages. Harry alimente constamment la jalousie et la susceptibilité de Jean-Paul par son arrogance, par des allusions à sa relation passée avec Marianne que cette dernière a pourtant toujours niée devant Jean-Paul. Penelope va alors devenir l’instrument innocent de ce désir vengeur et ambigu puisqu’on ne sait jamais vraiment si Jean-Paul la désire réellement, s’il désire atteindre Harry par son biais, s’il désire attiser la jalousie de Marianne, probablement un peu tout à la fois, et probablement aussi se raccrochent-ils l’un à l’autre, victimes de l’arrogance, la misanthropie masquée et de la désinvolture de Harry. C’est d’ailleurs là que réside tout l’intérêt du film : tout insinuer et ne jamais rien proclamer, démontrer. Un dialogue en apparence anodin autour de la cuisine asiatique et de la cuisson du riz alors que Jean-Paul et Penelope reviennent d’un bain nocturne ne laissant guère planer de doutes sur la nature de ce bain, Penelope (dé)vêtue de la veste de Jean-Paul dans laquelle elle l’admirait de dos, enlacer Marianne, quelques jours auparavant, est particulièrement symptomatique de cet aspect du film, cette façon d’insinuer, cette sensualité trouble et troublante, ce jeu qui les dépasse. Cette scène entremêle savoureusement désirs et haines latents. Les regards de chacun : respectivement frondeurs, évasifs, provocants, dignes, déroutés… font que l’attention du spectateur est suspendue à chaque geste, chaque ton, chaque froncement de sourcil, accroissant l’impression de malaise et de fatalité inévitable.
Aucun des 4 personnages n’est délaissé, la richesse de leurs psychologies, de la direction d’acteurs font que chacune de leurs notes est indispensable à la partition. La musique discrète et subtile de Michel Legrand renforce encore cette atmosphère trouble. Chacun des 4 acteurs est parfait dans son rôle : Delon dans celui de l’amoureux jaloux, fragile, hanté par de vieux démons, d’une sensualité à fleur de peau, mal dans sa peau même, Romy Schneider dans celui de la femme sublime séductrice dévouée, forte, provocante et maternelle, Jane Birkin dont c’est le premier film français dans celui de la fausse ingénue et Maurice Ronet dans celui de l’ « ami » séduisant et détestable, transpirant de suffisance et d’arrogance…et la piscine, incandescente à souhait, véritable « acteur ». Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas lever le voile sur les mystères qui entourent ce film et son dénouement.
Deray retrouvera ensuite Delon à 8 reprises notamment dans « Borsalino », « Flic story », « Trois hommes à abattre »… mais « La piscine » reste un film à part dans la carrière du réalisateur qui mettra en scène surtout un cinéma de genre.
Neuf ans après « Plein soleil » de René Clément (que je vous recommande également), la piscine réunit donc de nouveau Ronet et Delon, les similitudes entres les personnages de ces deux films sont d’ailleurs nombreuses et le duel fonctionne de nouveau à merveille.
Un chef d’œuvre dont le « Swimming pool » de François Ozon apparaissait comme une copie détournée, certes réussie mais moins que l’original, aucun cinéaste n’a réussi à susciter la même incandescence trouble.
Un film sensuel porté par des acteurs magistraux, aussi fascinants que cette eau bleutée fatale, un film qui se termine par une des plus belles preuves d’amour que le cinéma ait inventé. A voir et à revoir. Plongez dans les eaux troubles de cette « piscine » sans attendre une seconde …à vos risques et périls. »
Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 23 novembre 2017
Quel ennui !!!!!!
Il ne se passe strictement rien, les dialogues sont rares et plats, les rapports entre les protagonistes bidons...
On peut commencer à regarder à la 40° minute, sans rien perdre de l'histoire... ou du peu d'histoire qu'il y a, et ce qui reste parait encore interminable.
A part pour les amoureux de Romy Schneider ou Alain Delon, ce film ne présente aucun intêret.
Estonius

3 801 abonnés 5 465 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 13 novembre 2017
On peut bâtir un film autour de ses seules têtes d'affiche encore faut-il qu'il y ait un scénario digne de ce nom. Ici le scénario est minimaliste et le reste est du remplissage. Les plans sont tous trois fois trop longs, on siffle des jus d'oranges n'en veux-tu, en voilà, et ça n'avance pas, on a des scènes inutiles, d'autres carrément grotesques (la scène des boules de mies de pain), des répliques complètement surréalistes comme quand Ronet dit à Delon "Choisit plutôt tes désirs que l'ordre du monde." (vachement naturel, la réplique, non ?). Schneider est très belle (c'est le moins que l'on puisse dire) mais pourquoi l'avoir continuellement coiffée et maquillée même quand cela ne s'imposait pas. Et puis Deray sait-il vraiment filmer ? il est intéressant de se passer plusieurs fois la scène de l'épicerie, vous constaterez que Schneider à une curieuse façon de faire ses courses, je prends tous les paquets et les boites qui sont juste devant moi, je les mets derrière, et je recommence, c'est quoi, ça ? Un seul plan nous surprend vraiment, c'est quand Delon flagelle Schneider avec une branchette, sinon bo
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