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Théophile Bernard
2 abonnés
27 critiques
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5,0
Publiée le 15 janvier 2023
Une claque artistique. La piscine nous plonge dans un huit clos de tout genre. Les acteurs font vivre le scénario subtil et lourd de sens à la perfection. Le couple Delon Schneider nous transporte tout le long par son ambiguïté. Malgré peu de lignes, Birkin réussit à s'imposer avec brio face à la caméra et aide le spectateur à comprendre les personnages. La caméra de Deray nous fait voyager sur la Côte d'Azur et nous guide délicatement dans l'intimité des personnages. Les silences, les longs plans fixes, les plans séquences renforcent une angoisse et une excitation chez les spectateurs. Un indémodable !
Alain Delon et Romy Schneider (que celui-ci imposa en menaçant de ne pas faire le film) sont les amants magnifiques de ce huis-clos à l’atmosphère pesante. D’un style très épuré, ce classique est rythmé par les remous de la fameuse piscine. Autant dire que ça ne fait pas des vagues.
La piscine doit beaucoup à la sensualité et au pouvoir d’attraction de ses deux interprètes principaux. Le couple formé par Romy Schneider et Alain Delon, même perturbé par Jane Birkin, est un monument du cinéma à lui seul.
De Romy à Alain : "Je te regarde vivre, manger, marcher, répondre au téléphone. Il me semble que c’est la première fois que je te regarde."
Et pourtant. S’il est beaucoup question de regard, dans La Piscine, celui-ci est bien souvent entravé. Dans cette villa somptueuse sur les hauteurs de St Tropez, une multitude d’éléments s’interposent entre la caméra de Jacques Deray et les personnages : ici des feuillages, là une statue antique, parfois les carreaux d’une fenêtre. Toutes choses brouillant la vue et les perceptions. Et il ne faut pas trop compter sur les dialogues pour y "voir" plus clair. Peu de mots sont échangés, hormis des relatives banalités. Tout est donc affaire de regards. Rancuniers, amoureux, amers, soupçonneux. La caméra est à l’affût de chacun d’entre eux et nous suggère l’intensité des sentiments ; parfois même leur nature, car ceux-ci évoluent au fil de l’histoire. Un pur huis-clos donc, mais avec un rythme qui lui est propre, flottant entre la langueur estivale et la vacuité de cette petite société de nantis. Un huis-clos où la tension se lit dans les yeux. Et quels yeux ! Le trouble autour de la piscine, intelligemment entretenu, ne serait pas si intense s’il n’y avait ce quatuor d’acteurs incandescents, alors au pic de leur beauté et leur charisme.
Un film des années 70, un peu long, surtout le début, avant l'arrivée de Penelope. La mise en place du couple et du décor aurait pu être plus courte. Enfin, la seconde partie offre un peu de piquant. L'image de fin m'a déçue, j'en attendais mieux, je l'ai trouvé un peu mièvre. Le personnage de Jean-Claude aurait pu lui aussi être plus développé, notamment son soit-disant côté gamin. J'ai trouvé Jane Birkin ridicule avec son panier sensé contenir ses vêtements. Et difficile de croire qu'elle a 18 ans, alors qu''au moment du tournage, elle en a 23.
Jean-Paul (𝘈𝘭𝘢𝘪𝘯 𝘋𝘦𝘭𝘰𝘯) et Marianne (𝘙𝘰𝘮𝘺 𝘚𝘤𝘩𝘯𝘦𝘪𝘥𝘦𝘳) vivent paisiblement en heureux dans leur villa de St Tropez jusqu'à l'arrivée d'un ancien amant de Marianne et ami de Jean-Paul, Harry (𝘔𝘢𝘶𝘳𝘪𝘤𝘦 𝘙𝘰𝘯𝘦𝘵), accompagné de sa fille Pénélope (𝘑𝘢𝘯𝘦 𝘉𝘪𝘳𝘬𝘪𝘯) taiseuse et intrigante. Cette tranquillité va progressivement basculer dans une tension palpable entre les 2 hommes.
Sous ses airs de film tranquille de par le lieu de tournage, le décor idyllique et ce couple dont la vie ressemble à une Dolce Vità, se profile un drame qui marquera à jamais chacun des personnages.
Lorsque j'ai vu ce film pour la toute première fois il y a quelques semaines, je me suis revue enfant, à l'époque où il passait sur le petit écran ; je me suis souvenue des quelques images que ma mémoire avait conservée lorsque je voyais la publicité du film passer à la télé ou des photos dans les magazines. Voir ce film aujourd'hui, plus de 40 ans après, m'a émue. Je me suis laissée emporter par l'histoire qui nous berce dans cette douceur de vivre : le sud de la France en plein été, la villa perchée sur les hauteurs de St Tropez, le bord de la piscine, les soirées fraîches en terrasse...et puis on sent cette tension, on sent que quelque chose cloche, qu'il va se passer quelque chose...mais quoi !? 😊
Une belle occasion de revoir 2 icônes du cinéma avec en prime Maurice Ronet et Jane Birkin énigmatique et merveilleusement belle.
Qu’il fait bon être au bord de la piscine en ce moment. Il est donc temps de se plonger dans le classique de Jacques Deray avec les deux grosses stars françaises de l’époque : Alain Delon et Romy Schneider. Parmi la grande vague de films sur la bourgeoisie des années 60-70, « La Piscine » tient un rang de choix pour son cadre idyllique qu’est le sud de la France et sa somptueuse villa, qui met en valeur ce couple à l’écran flamboyant de classe et de beauté. Sous un soleil d’aplomb méditerranéen, les journées sont longues au bord de la piscine, paradisiaques mais monotones pour le couple qui cherche la nouveauté. L’heure est à la rêverie, à la paresse, et ainsi à la débauche. Dans cette quête d’instantané, de plaisir immédiat qui nous renvoie face à notre propre condition, la figure du couple conventionnel se brise en mille morceaux pour laisser place à une relation libre, faite de faux-semblants. La piscine en est le lieu de rassemblement, le catalyseur des relations amoureuses. Sous sa surface se cache l’hypocrisie de toute une bourgeoisie malade, qui, privilégiée financièrement, peine à trouver plaisir dans la morale et la simplicité de l’existence. Le réalisateur en dresse un portrait effarant, la beauté se transforme en jalousie, la jalousie se transforme en spectacle d’horreur. La piscine, cet endroit si calme d’apparence, si convoité par les uns et les autres, n’est qu’un prétexte à une histoire universelle de psychanalyse humaine. Le couple Delon/Schneider y est disséqué par le réalisateur sous toutes ses coutures. « La Piscine », formellement irréprochable, est l’histoire d’une époque insouciante à la dérive.
J'ai bien aimé la Piscine, c'est un bon film beaucoup de tension et de tension. Alain Delon est toujours aussi charismatique et mystérieux et Romy Schneider est divine. Ensemble, ils vont former un couple passionnant et insouciant, presque coupé du monde extérieur : en témoigne l'atmosphère très huis clos. Ils sont tout deux emplis d'une fougue et d'une jeunesse qu'ils espèrent préserver. Ainsi ; comme eux ; je me suis sentie dérangé par l'arrivée des deux autres personnages qui sont de véritables éléments perturbateurs. Dès lors, la tension va progressivement monter. Cette tension et cette passion qui consument nos personnages se remarque grâce à de nombreux jeux de regards. Des regards qui en disent plus long qu'un discours. Il est très intéressant de voir l'échange de partenaires qui se produit au cours du film. Cette tension aboutira donc à la scène du meurtre, une scène essentiel mais malheureusement un peu ridicule et mal aboutie.... Concernant la mise en scène, le film adopte très souvent un point de vue voyeuriste qui permet de capter le désir, la passion et la friction des corps. La fin est très satisfaisante, car elle nous montre la victoire de la passion et de l'amour sur la mort et la justice.
Quelle ambiance... Un huit clos autour d'une piscine et d'un duo emblématique... Alain Delon est parfait dans son rôle et Romy Schneider est d'une justesse tout en retenue... On est bercé et ensorcelé par ce couple qui emmène avec lui l'intrigue et le tragique... Bref captivant !
En 1969, Jacques Deray signe un huis-clos dans lequel désir et déchirement se succèdent. Dans une villa aux environs de Saint-Tropez, un couple (Romy Schneider et Alain Delon qui furent un temps fiancés à la ville) passe leurs vacances à lézarder au bord de la piscine. L’arrivée d’un ancien ami (Maurice Ronet) et de sa fille (Jane Birkin) va bouleverser cette harmonie. Les longs plans sur ces corps en partie dénudés offrent charme et sensualité. Le rythme très lent permet également de restituer l’alanguissement causé par la chaleur estivale. Néanmoins, l’analyse psychologique des personnages reste abstraite tant le réalisateur préfère jouer sur les regards et les silences. Ainsi, exception faite de la dernière partie plus enlevée, le récit accuse de profondes longueurs. Bref, une œuvre portée par la beauté des acteurs mais insuffisamment incisive.
Oh ptn. Ça c’est ma came, des films à l’ancienne, les acteurs, plus charismatiques tu meurs, les décors de fou, la réal de fou, les vêtements mon reuf papapapapa. Romy if i speak franchement la bague au doigt, Alain pue le charisme azy film de fou même si on se doute de la fin, un peu Plein Soleil sur les bords mdr.
Tres tres bon film. J avais peur de ne pas apprecier car il a qd meme 50 ans. C est tres bien filme. J adore les gros plans. On ressent bien les emotions. Tt le long du film on sent la tension monter. On observe, la jalousie, la rivalité, la vengeance, la culpabilité. Je ne m attends pas a ce denouement la. C est super meme des decennies plus tard. Les tenues sont radieuses ! C est filmé en huit clos puisque tout se passe autour de cette piscine ou a l interieur de la maison. On sent encore plus la tension. Tte la propriété est magnifique.
Un jeune couple est en vacances d'été dans une villa proche de Saint Tropez. Un ami du couple qui eut un temps une relation sentimentale avec la jeune femme leur rend visite avec sa fille de dix-huit ans. Une relation trouble finit par les unir et les désunir. Sorte de polar psychologique, le film repose sur son prestigieux casting. A mes yeux, le personnage le plus troublant est celui interprété par Maurice Ronet. Non dénué de perversité, très ambigu, il est finalement le nœud gordien du scénario. Tres bien éclairé et mis en scène, c'est un film grand public de qualité. On notera la présence dans un tout petit rôle de Madly qui était en couple avec Delon et Mireille Darc. Elle deviendra par la suite l'épouse et la veuve de Jacques Brel. Romy Schneider fut imposée par Delon et ce film relança sa carrière. A titre personnel, je trouve qu'elle correspond beaucoup plus à son personnage dans les films de Sautet, que dans "la piscine". L'aspect tout de même un peu vénéneux de son personnage est édulcoré par la sympathie naturelle, que renvoie la personne même de R Schneider. Jane Birkin, de son côté, est à l'acmé de sa beauté dans ce film et malheureusement son personnage est un peu secondaire et on la voit sensiblement moins que le trio vedette. J'aime ce film qui me semble être une des meilleures réalisations de Jacques Deray et qui se laisse voir avec plaisir.